Mon bonheur à moi, c'est nos moments à nous

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Mon bonheur à moi, c'est nos moments à nous.

"Un amour sincère ne se termine jamais. Il connaît des virgules, mais jamais de point."

"Je suis désolé Salim, mais c'est pas ce que tu crois. Je vais te dire toute la vérité."

"Ben vas-y parle ! Je t'écoute."

"T'as vu la future halal entre guillemets de mon frère, c'est l'ex à Mehdi. Elle la tèj comme ça du jour au lendemain pour se mettre avec Sami. Je sais pas qu'est-ce qu'elle cache, mais je la sens pas."

"Et pourquoi toutes ces messes basses alors ?"

"On faisait pas des messes basses, arrête Salim. On essayait seulement de trouver une ruse pour la piéger."

"Et pourquoi vous m'en avez pas parlé?"

"Je te connais Salim ! T'es un sanguin, tu peux pas te contenir."

"Ne me fais pas passer pour un sauvage. Sami je le respect trop, il ne mérite pas ça."

"Et Mehdi le pauvre. Il était tellement amoureux d'elle. Elle lui a fait croire qu'ils allaient se dire oui. Le jour où il est parti demander sa main cette connasse était déjà avec mon frère."

"Merci de me mettre à l'écart de tout."

"On n'y peut rien, t'es jamais là. On se croise en coup de vent. Quand tu rentres on dort, quand on se réveille tu dors..." {Dit-elle, d'un air dépassé.}

"Non, mais c'est fini tout ça. Ma seule priorité c'est vous."

"Qui ça nous ?"

"Arrête Lina de me narguer."

"Ah mais oui c'est vrai ! «Nous» c'est moi et mon futur bâtard."

Je m'approche d'elle tout en déposant ma main sur son ventre et riposte :

"Wollah excuse Lina. Vous êtes tout ce que j'ai de plus cher ! J'ai dit ça sur le coup de la colère. S'il te plaît pardonne-moi."

Elle fait mine de réfléchir et riposte.

"Je sais pas, il me faut des actes maintenant. J'en ai marre de tes paroles frère."

Elle me cherche grave. Elle sait pertinemment que je déteste l'entendre parler comme un bonhomme.

"Wesh calme toi ! Le frère, tu le gardes pour ton frère. Ok chérie."

Elle me reluque avec son air malicieux et riposte :

"Ah je suis ta chérie maintenant"

"Comment tu fais trop la belle ! Bien sûr tu l'as toujours été. T'es mon amour, mon cœur, t'es l'air de mes poumons, t'es ma vie tout simplement. Alors arrête d'en douter."

"Je t'ai dit, qui me fallait des actes wesh !"

"Ah putain tu me cherches là." {Lui dis-je, tout en la jetant sur le lit et en la chatouillant de partout.}

Un flot de chatouillement s'abat sur elle. Elle déteste ça, il faut dire que je n'y vais pas de main morte. Je la chatouille jusqu'à ce qu'elle en perde son souffle, oui c'est mon côté sadique qui ressort. Elle essaie tant bien que mal de se débattre, mais avec son corps de crevette, impossible qu'elle y parvienne. Wad me disait toujours de la faire rire pour qu'elle succombe, mais bordel quand elle riait c'est moi qui flanchais. Frère, tu sais je tombe amoureux d'elle chaque jour que Dieu fait. Elle m'a aidé à surmonter ta perte. Je dis pas que je t'ai oublié, non loin de la. Tu sais j'arrive toujours pas à parler de vous au passé. Je fais seulement semblant d'avoir tourné la page. Mais quand je me remémore vos souvenirs à toi et Leyna, c'est juste horrible frère. Une douleur indescriptible et toujours ce même déchirement en dessous la cage thoracique que personne ne peut comprendre. Dans ces moments-là, je me sens seul et je finis par me dire que c'est Dieu qui en a voulu ainsi. C'est le mektoub, il faut vivre pour mourir et c'est tout.

Nous voilà allongé sur le dos tous les deux. Le silence nous berce quand tout à coup elle le brise en chuchotant :

"Pourquoi on mate le plafond ?"

"Je sais pas ! Au fait tu devais pas partir toi ?" {Dis-je, d'un air taquin.} 

Elle me donne une tape et rétorque :

"J'avoue que j'allais vraiment partir. Tu m'as grave foutu la haine."

"Hé oui entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas." {Dis-je, en imitant sa voix.}

Puis je continue ma phrase en lui rétorquant d'un air lugubre.

"Mais, on en arrivera pas jusque-là mon cœur. Je t'aime trop pour ça, même si toi tu m'aimes plus."

Je suis toujours allongé sur le dos. Elle se penche vers moi tout en me caressant les cheveux et riposte :

"Dis pas n'importe quoi Salim. T'es tout pour moi. Je t'aime à en crever, si seulement tu savais. J'aime te savoir à la maison. Tu peux pas savoir le nombre de films que je me fais quand tu découches toutes les nuits, certes notre amour n'est pas parfait, mais il est vrai."

Sur ces mots-là, elle m'embrasse langoureusement. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas senti ses lèvres. Elles ont toujours le même goût, celle de la passion et de l'amour sincère. On s'est trop éloigné, même collés l'un à l'autre, j'ai l'impression d'être top loin. Alors je l'enveloppe de mes bras. Je parcours chaque courbe de son corps à l'aide de mes caresses. Je m'arrête sur son ventre et lui rétorque.

"Je t'aime à la folie, passionnément plus que tout et pour toujours mon amour."

Elle me reluque avec son air amoureux, tout en me charmant à travers son sourire. Son regard me communique un milliard de messages. Elle me fait craquer et voilà que sous l'oreiller, on oublie tout ce qui s'est passé, car le plus important c'est nous, les autres on s'en fout. La fusion de nos corps est additive comme la beuh, on est en parfaite osmose. Je souhaite que ce moment dure pour l'éternité. Rien n'est plus beau que son "Je t'aime", murmuré à mon oreille avant de m'endormir. Elle est ma plus douce berceuse. Nos corps entremêlés, c'est ainsi que l'on finit notre nuit.

La douce voix de mon fils, vient me sortir de mon sommeil.

"Papa papa réveilles-toi ! Viens papa on regarde hagouna matata."

"Wadyl papa il est fatigué. Viens t'allonger au milieu de ta mère et moi." {Lui dis-je, avec les yeux encore collés.}

"Mais ou maman ? Pas la maman."

Ses mots, mon aussitôt tiré de mon sommeil, je me lève en sursaut. La place de Lina est vide. Je prends Wadyl dans mes bras et déguerpis du lit. Je sors de la chambre en hurlant son blase, mais il semblerait qu'il n'y ait pas de Lina à l'horizon.

Je prends mon phone et je l'appelle. Sa sonnerie résonne dans la maison. Bizarre qu'elle soit sortie sans prendre son téléphone, ça ne lui ressemble pas. Elle qui appelle toutes les 5 minutes pour savoir si Wadyl va bien. Je me dirige vers la pièce où le son retentit pour essayer de trouver son phone. Il me semble que la sonnerie provient du dressing. Je pousse la porte, quand tout à coup une vision d'horreur se dresse devant moi.

Force et honneur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant