Birthday de mon fils

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Birthday de mon fils.

"Mon fils, tu honoreras le prénom que je t'ai donné, car il appartient à un guerrier."

"Wesh poto bien ou quoi ? Tiens c'est pour le petit afrite." {Dit-il, tout en me tendant un paquet.}

Mehdi est posé juste devant le seuil de ma porte, ce seuil qu'il a dû franchi plus d'une fois en mon absence. Il ose me tchèquer en me faisant des grands sourires. Je lui aurais bien refait le portrait, mais j'ai promis d'observer avant d'agir.

Je riposte :

"Wesh frère ça fait longtimes. T'as déserté le bureau ! Malahba, rentre."

Wollah je me sens tellement sale de lui avoir débité cette phrase. Lui qui voit ma femme en douce, lui qui lui envoi des sms. Il a toujours eu des vues sur elle, mais s'il tente quoi que ce soit, il aura affaire à moi. Je crois qu'il a oublié tous les codes qu'on c'était juré de ne jamais enfreindre. Wad disait toujours : les frérots ! Jamais on se la mettra dans le dos pour une meuf. Je crois bien qu'il a effacé ton image de sa mémoire, alors tes paroles n'en parlons même pas. Il a grillé tous nos codes d'honneur frère.

Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près. Je surveille de très près mes arrières, car à tout moment on peut finir par me la mettre. Je crois bien qu'il m'a pris pour le roi des bouffons. Mais lui, il serait plus du genre à être mon valet, sans me vanter, même si en ce moment même, je le vois plus dans le rôle du Joker, avec son grand sourire qui pue l'hypocrisie et la jalousie.

On se pose dans le salon au même moment Lina débarque et le son de la sonnette retentit.

Lina : "Salim, va ouvrir s'il te plaît."

Moi : "Vas-y toi ! Je suis occupé là, on parle business avec Mehdi."

Elle me lance un regard assassin et se précipite pour ouvrir la porte. Il est hors de question que je les laisse seuls tous les deux, ne serait-ce qu'une seule seconde. Elle est mon ange, celle qui s'est engagé à vivre auprès de moi pour la vie, pour le meilleur et pour le pire jusqu'à ce que la mort nous sépare, dans le contrat il n'était pas stipulé que la mort était cette vermine. Hors de question, en ce moment même, je suis en train de torturer mon esprit. Un tas de pourquoi fusent en rafale dans ma boîte crânienne.

Mes parents viennent d'arriver. Yema se dirige vers moi et me serre dans ses bras.

"Mash'Allah wouldi c'est trop beau. Lina ça a l'air délicieux ce que tu nous as préparé."

Lina : "Halti aujourd'hui j'ai rien fais. C'est Salim qu'a tout préparé, même la déco. C'est lui qui faut complimenter." {Dit-elle, d'un air espiègle, tout en me lançant un clin d'œil.}

Putain ces moments de complicité m'ont grave manqué, comment j'ai pu prendre le risque de gâcher tout ça. C'est promis j'arrête avec toutes ces soirées qui puent l'illicite et qui ne rapportent rien de bon. Sheitane est souvent convié à ces événement-là. Les soirées où il y a que des paires de fesses, shit, habta, poker et j'en passe. Ces soirées-là, ont un thème, elle se nomme les soirées d'Iblis, vu qu'elles finissent souvent à l'hôtel ibis.

Yema me reluque avec la rétine qui pétille, son regard est rempli d'admiration, ce qui me fait rougir automatiquement. Elle riposte alors :

"Mash'Allah mon fils, je suis tellement fier de toi."

"Merci Yem." {Dis-je timidement.}

Wadyl rapplique avec son petit corps et court dans les bras de sa mima. Elle en est complètement accro et l'aime tellement. Elle dit qu'elle a l'impression de faire un bond de 27 ans en arrière lorsqu'elle le voit. Elle dit aussi qu'il a des airs de Wad. Grosso modo, elle nous voit tous les trois en lui, le regard malicieux de Wad, le même faciès que Lina et la couleur de mes yeux. Sacré mélange, l'essentiel c'est qu'elle n'aperçoit pas l'autre habteu en lui.

Force et honneur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant