"C'est Pour les femmes qui sont devenues des hommes pour avoir reçus autant de coup de batte qu'au yankee stadium."
Ce matin-là, je me lève non sans difficulté, me dirige machinalement vers la cuisine. Je déjeune, je prie et j'attaque le ménage...
Quand je reçois un sms de Jihène qui disait à peu près ça:
" Nessbatata, ce soir c'est notre soirée. Tu viens avec moi à une fête, me sors pas de disquettes j'ai mis mon pote Adnane au jus, donc il sait que tu passes la nuit chez moi. Alors Relax. Tu vas profiter de la vie pour une fois... Ce soir c'est notre soirée"
J'ai relu à plusieurs reprises ce message que j'ai intérieurement rebaptisé traquenard. Elle a parlé à mon père sans mon consentement, elle veut me trainer à une fête sans mon autorisation mais à par ça tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est du Jihène tout craché.
- ...: Nessma, t'as pas vue mon foulard noir?
La voix de Khadija m'extirpe de mes pensées, j'en avais presque oublié sa présence.
-Moi: Regarde Dans mon armoire.
Je continue ce que j'entreprenais en pensant à cette soirée. Je ne suis pas ce genre de fille qui "profite de la vie" je pense trop au lendemain, je n'oublie pas le caractère éphémère de la vie ce qui me maintient dans un droit chemin. Néanmoins, Jihène savait parfaitement apporter à ma vie ce grain de folie qui venait à manquer ces deux dernières années.
Je me presse de finir mes tâches ménagères pour prendre soin de moi en vue de la "soirée" qui nous attend.
Je prépare donc mes affaires pour ce soir quand J'aperçois la silhouette de Khadija à l'encadrement de la porte.
-Khadija: Tu vas où?
-Moi: Chez Jihène.
-Khadija: et vous allez faire quoi?
-Moi: ...
Elle scrute mon sac, je lève mon regard et je la vois vêtu d'une abbaya noir, et d'un hijeb noir. Je la regarde, je ne réussis pas à lâcher mon regard de son visage.
-Khadija: Pourquoi tu me téma comme ça?
-Moi: Je te trouve belle, t'es rayonnante comme ça Ma sha Allah.
-Khadija: BarkaAllah o Fiki mais tu n'as toujours pas répondu à ma question. Vous allez faire quoi?
-Moi: Je sais pas, on va passer la soirée ensemble ça me fera le plus grand bien.
-Khadija: Ouais bah fait attention. Je l'aime bien Jihène mais elle est un peu trop folle à mon goût.
-Moi: Non c'est une apparence, un style qu'elle se donne mais je t'assure que c'est une fille hnina (*gentille*) comme tout.
-Khadija: Ouais mais fais attention à tes fréquentations. Ne fais surtout pas les mêmes erreurs que moi à croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Les amies définissent ce que tu es. C'est pas pour rien qu'on dit "dis-moi avec qui tu traine je te dirais qui tu es"... médites oukhty (*ma sœur*)
-Moi: d'accord.
Je lui souriais de toute mon âme. J'étais heureuse de voir que ma sœur avait retrouvé un semblant de moral, et que sa foi fleurissait à nouveau dans son cœur. Je me suis levée et je l'ai serrée fort dans mes bras, à mesure que le temps passait elle reprenait sa place au sein de notre famille. Elle était présente pour mon père, pour les jumelles et surtout pour moi. L'accident de Rédouane, l'absence de Yassine a eu l'effet d'un électrochoc dans son esprit, elle a pris conscience que la vie ne tenait qu'à un fil…
"Prie avant que l'on ne prie sur toi", elle me répétait cette phrase chaque jour, à chaque instant où je sentais que le poids des épreuves était trop lourd. Elle allait souvent à la mosquée, elle assistait à des conférences et le plus souvent elle me faisait un résumé complet et détaillé dans la soirée. J'avais joie à la voir épanouie dans la religion, marcher dans le sentier d'Allah était une si belle récompense au vue des épreuves rencontrées.
**********************
Dans la soirée, Jihène débarque à la maison et remercie mon père de nous accorder une soirée entre filles.
-Baba: Merci Jihène, Nessma a besoin de sortir un peu. Elle a toujours le nez dans ses bouquins. Faut qu'elle vive un peu…
-Jihène: C'est exactement ce que je lui dis mais elle m'écoute jamais. Nessma écoutes tonton Adnane un peu...
Elle me fit un clin d'œil et on fila en direction de chez elle pour nous préparer à passer une soirée de folie.
On se prépara comme deux princesses comme si l'une de nous allait se marier. Elle m'avait lissé les cheveux, elle m'avait même maquillé de force. Je ne me rappelle plus ce que l'on portait mais je me souviens qu'elle m'avait forcé à mettre une jupe. Je me trouvais jolie mais le reflet dans le miroir ce n'était pas le mien, je semblais heureuse d'être là alors que dans ma tête la joie n'y était pas.
Sur le trajet je culpabilisais tellement, j'avais honte de faire ce que j'allais faire. A m'écouter j'aurais préféré passer une soirée entre fille à regarder un film à l'eau de rose du style Titanic. Mais il a fallu que Jihène m'embarque là-dedans. Je la sentais pas cette soirée, c'était la première de ma vie et j'espérais bien la dernière. Avant même d'y être je voulais rentrer chez moi et m'enrouler dans ma couette...
Apres quelques dizaine de minutes plus tard on arrive dans une grande maison, avec jardin. Il y avait pas mal de voitures garées dans le lotissement ce qui voulait dire qu'il ne s'agissait pas d'une petite fête.
On entre, Jihène connaissait presque tout le monde et moi à côté je me sentais de trop. Je salue tout le monde et la "soirée" peut enfin commencer...
J'ai eu du mal à me sentir à l'aise mais après une heure ou deux l'ancienne Nessma était de retour, une Nessma sociable et amusante. Je rigolais avec tout le monde, Je faisais des blagues pourries à la Jihène et je me sentais bien. J'étais contente d'être ici finalement, je revivais enfin. Apres 2 années où mon corps mourrait de déshydratation, j'ai pu retrouver le sourire le temps d'une soirée...
J'étais tranquillement assise sur le canapé du salon quand je crois apercevoir le regard menaçant de Jalil. Je m'essuie nerveusement les yeux mais ce regard et cette silhouette de rapproche à mesure que je les frotte.
-Jalil: Nessma tu me prends pour un PD?
Jalil? Que fait-il ici? Pourquoi a-t-il de regard si menaçant à mon égard?
-Moi: Tu fais quoi ici?
- Jalil: Non mais regarde-toi stp, tu t'es vue? Pfffff Jihène elle a une sale emprise sur toi tfou.
-Moi: Je t’permets pas de...
-Jihène: Non Nessma, j’ sais me défendre ne t'inquiètes pas. Alors d'une j'ai pas une sale emprise sur elle, on fait rien de mal donc Relax. Et ensuite j’ vois même pas pourquoi tu veux faire le justicier, elle a le droit de vivre non?
-Jalil: J’ parle même pas avec toi. (à moi) Nessma on y va.
Je regardais Jihène s'interposer entre Jalil et moi, il avait ce regard qui faisait peur. Il n'aimait guère Jihène et ce sentiment semblait être réciproque.
-Jihène: Elle va nul part, tu t’prends pour quoi hafek (*s’il te plait*)? T'es son père? Non. T'es son frère? J’ pense pas. T'es son mari? Non. Donc s'il te plait qu'est-ce que tu viens la forcer à venir avec toi?
-Jalil: Sur la tombe de ma grand-mère, Nessma si tu viens pas avec moi je dirais à Yassine comment t'occupes tes soirées.
Il avait touché la corde sensible, face à ses menaces je ne pouvais pas rechigner longtemps. Il a juré sur la tombe de sa grand-mère? C'est qu'il a atteint un seuil d'énervement élevé... Je regardais Jihène et elle a compris à mon regard que sa menace me faisait peur. Elle m'a enlacé et m'a dit de faire attention et surtout de l'appeler si ça tourne mal.
Je suis Jalil à contre cœur dans sa voiture, je lui en voulais d'utiliser mon frère pour m'amadouer. Il savait pertinemment que mon je ferais tout pour ne pas décevoir mon frère, pour ne pas que la honte s'abatte de nouveau sur mon père...
Je regardais la maison s'éloigner en pensant à cette belle soirée que j'avais passée. Je souriais en me remémorant les temps forts de la soirée. Notamment comment Jihène à recaler un garçon voulant son numéro, comment elle s'était battu avec un autre parce qu'il avait dansé un peu trop près d'elle.
- Jalil: Pourquoi tu souris? Ça te fais rire de me prendre pour un con?
-Moi: Je sais pas de quoi tu me parles et de toute façon j'ai pas envie de te parler...
-Jalil: Tu pars en soirée, alors que ton père te pense chez ta copine. Zeh comment je l'aime pas Jihène là.
-Moi: ...
-Jalil: Elle m’rend ouf, j'ai envie de la frapper, de lui faire du sale. Pourquoi tu la suivie d'abord?
-Moi: Arrêtes de faire le nerveux. J'avais besoin de sortir, je suis cloitrée chez moi du matin au soir. Le seul moment où je sors c'est pour aller en cours alors j'ai le droit de m'amuser un peu non?
-Jalil: NON !
-Moi: Ouais c'est ça. Et comment t'as su où me trouver?
-Jalil: j'ai demandé à Omran. C'est même pas un homme pour t’ laisser aller en soirée.
-Moi: Au contraire, il savait très bien que j'en avais besoin. Que j'avais besoin de m'aérer l'esprit. Mais t'es trop occupé pour voir que j'avais vraiment besoin de me changer les idées.
Son regard s'arrête sur mes jambes et plus précisément sur ma jupe.
-Jalil: En plus elle s’ met en jupe. Tu commences à faire n'importe quoi Nessma. Tu t’ respectes plus.
Ses mots m'avaient touché en plein cœur. J'ai toujours mis un point d'honneur a renvoyé une bonne image de moi, l'image d'une fille droite, respectueuse et qui a toujours eu la tête sur les épaules malgré les épreuves. Alors que Jalil me voit comme une fille n'ayant pas de respect pour elle-même me blesse énormément. Ce n'est pas que son avis sur moi m'importait mais j'avais horreur que les gens aient une image de moi qui n'est pas la mienne.
Il conduisait nerveusement, on roulait sans destination fixe dans un silence mortuaire. Je fixais la route en espérant qu'elle s'arrête enfin de défiler sous ses roues mais en vain, il roulait encore et toujours dans une direction inconnue.
-Moi: On va où?
-Jalil: Chut, parles pas. J'ai pas envie de t'entendre
-Moi: Si tu veux pas m'entendre dépose moi chez moi.
- Jalil: Non j'ai pas envie on a des trucs à régler, on a des choses à s’ dire toi et moi.
- Moi: Ah bon t'es sur?
Il acquiesce avec un hochement de tête et continue sa course en direction de l'horizon.
On arrive enfin à destination, il se gare dans un parking. Je comprenais pas pourquoi on se retrouvait ici, ni même de quoi on parlera toute la nuit, je me lançais à corps perdu dans l'inconnu. On reste dans la voiture en vue du froid qui gèle les fenêtres.
Je jouais avec mon sac à main nerveusement...
-Jalil: Pas la peine de stresser.
-Moi: Bref, j'ai pas envie de m'éterniser qu'est-ce que tu as à me dire?
Son sourire se figea, ses mains se crispèrent... Et moi je me retenais de partir en courant.
-Jalil: Tu vois pas que t'as changé ?
- Moi: et en quoi j'ai changé?
- Jalil: Tu pars en soirée, t'abandonnes ton père toute une nuit. Non mais sah (*sérieux*) tu t’rends pas compte mais Jihène elle te pousse à faire pleins de trucs que tu faisais pas avant. Ça m’ rend ouf.
-Moi: Arrêtes de parler de Jihène, c’est pas elle qui me dit quoi faire. Dieu seul sait comment j'ai eu deux années difficiles, elle m'a redonné espoir. Je souris grâce à elle. Tu peux pas lui reprocher.
-Jalil: Mais regardes toi, t'es maquillée, t'es en jupe. Ta mère elle doit se retourner dans sa tombe al.
Comment peut-il oser toucher ce point sensible ? Il connait mes faiblesses, ma mère est ma plus grande faiblesse dans ce bas monde. Je pourrais tuer pour son honneur et pour son bon souvenir. Comment peut-il l'utiliser pour m'insulter? Je pleure, je souffre en silence. Mon âme est broyée à l'écoute de sa phrase assassine. Je rêve éveillée, il a pris connaissance de mes points faibles et me tue avec. Quel retournement de situation.
-Moi: ...
-Jalil: Je voulais ap te blesser juste te faire comprendre que t'empreinte le mauvais chemin. C'est pas en allant à des soirées que tu rendras fière ta mère.
-Moi: ...
-Jalil: T'es vexée ?
Il me soulève le menton, et vois stupéfait que mes yeux laissaient jaillir des larmes. Ma mère, mon modèle, comment peut-il être aussi égoïste? J'ai sacrifié ma vie pour ma famille, j'ai porté à bout de bras mon père encore meurtri et il se permet de me dire que ma mère ne serait pas fière de moi? Yemma j'espère que malgré mes erreurs tu es fière de moi...
-Moi: T'as pas le droit de parler d'elle. Tu sais rien, tu rentres dans notre vie tu fou le bordel et tu te permets de me juger? Mais pour qui tu te prends ?
- Jalil: Arrête de crier déjà. Je fous pas le bordel, j'essaye de t'éviter de dérailler
-Moi: J'ai pas besoin de toi, si tu m'aides comme t'as aidé Yassine j'ai aucunement besoin de ton aide.
-Jalil: Combien de fois je vais devoir te le répéter? J'ai aidé ton frère…
-Moi: Ouais c'est ça.
Il souffle et m'avoue:
-Jalil: crois pas que j’ regrette pas, il est tombé et c'est à cause de moi. Je lui ai forcé la main, je l'ai fait entrer dans un monde où le vice est ton meilleur Shab (*ami*). Je crois que si on m'avait dit comment ça se passait la vie dans ce milieu j'aurais fui, jamais j'aurais touché à ça. Donc Nessma crois pas que j’regrette pas et que si fallait le refaire je le referais.
- Moi: Hum
-Jalil: tu rends ouf, parles zeubi.
-Moi: J'ai pas envie de te parler. Tu me dis juste ce que je veux entendre rien de plus.
-Jalil: WAllah que non, je le pense vraiment. Ton frère c'est moi qui l'ai pourri j'en suis conscient, je l’sais ça et c'est pour ça que j'essaie de m’ rattraper avec toi. Je veux pas que la rue te pourrisse. T'es trop hnina (*gentille*) pour ça.
-Moi: ...
-Jalil: Crois pas je suis en train de te gué-dra hein, mais je prends soin de toi comme je prendrais soin de ma petite sœur. J'ai pas pris soin de Yassine comme j'aurais dû le faire je sais, et je regrette.
J'ai ce sentiment qui me pousse à refuser ses pseudos excuses. J'ai ce sentiment qui me pousse à le haïr, mais qui en même temps me pousse à le respecter. J'ai ce sentiment qui me fait bouillonner, "sa petite sœur" ses mots ont mis mon cœur en ébullition. Je ne veux pas de sa protection, je ne veux pas de lui dans ma vie. Jalil n'est pas une personne de confiance, il a fait succomber mon frère, il me met en garde en m'insultant. Je ne veux pas de ça, je ne veux pas de lui dans ma vie.
-Jalil: je sais que tu m'aimes pas mais je préfère que tu me déteste plutôt que tu m'ignore.
-Moi: ...
-Jalil: zeh, parles non???
-Moi: Ouais, mais je te pardonne pas. Sais-tu le nombre de fois où mon père à pleurer cette situation? Ou il a imploré Allah de pardonner à mon frère Yassine ses erreurs d'enfant? Combien de fois il me mentait en me disant "hamdoulilah ça va benthi (*ma fille*)" ? Tu crois tout savoir, tout connaitre mais tu ignores le quart de ce que j'endure. C'est bien gentil de s'excuser mais c'est pas ce qui fera arrêter mon frère ni ce qui fera revenir ma mère.
Il me pris dans ses bras, j'étais choquée par ce geste de compassion de la part de Jalil, je pensais pas que dans ce corps y battait un cœur. Pour moi cet amas de muscle n'était bon qu'à taper des crises, répéter "tu me prends pour un PD?"... Me suis-je trompée sur son compte? Pourquoi au contact de sa peau mon corps frémis? Je me confiais à Jalil, qui l’eut cru qu'un jour je me retrouverais nichée dans le creux de son bras. Je n'y croyais pas moi-même. Il se détache, me saisit par les épaules.
-Jalil: je te propose un keu-tru...
-Moi: Vas-y, je m'attends au pire
-Jalil: On arrête de s’ faire la guerre, on est un peu pareil toi et moi. On cherche à protéger ta famille...
-Moi: Pourquoi ma famille te tient autant à cœur?
-Jalil: Parce que la mienne s’ tire entre les pattes à chaque occasion et ça depuis longtemps. Alors que la tienne, elle est encore solide, elle peut survivre à ses épreuves.
-Moi: ok ça marche. Mais tu me promets de pas jouer le frère protecteur?
Il me tend sa main avec un léger sourire sur son visage en me disant ironiquement "ouais t'inquiètes je laisse ce rôle à Yass". On resta quelques heures dans sa voiture à discuter de nos familles. J'en avais beaucoup appris sur Jalil en une soirée. Sa vie n'était pas toute rose non plus et je dois avouer que je commençais à éprouver de la compassion pour lui, je le plaignais intérieurement. Je voyais un aspect qu'à travers ses Air Max je n'imaginais même pas. Il était fragile, il voulait recréer un semblant de famille en s'inscrivant dans notre quotidien. Je lui avais confié mes doutes, mes peurs vis-à-vis de Yassine, et il avait su calmer mes angoisses. J'avais plaisir à découvrir un Jalil à l'écoute, un Jalil attentionné...
-Jalil: On a parlé des heures mais faut que t’rentres chez Jihène.
-Moi: Déjà?
-Jalil: Je sais je fais cet effet à toutes les filles.
-Moi: T'es bête.
On rigolait ensemble, on se parlait comme si nous étions amis depuis le berceau, comme si nos vies étaient liées depuis notre plus tendre enfance.
-Jalil: Allez viens je te dépose chez ta copine que j'aime pas.
-Moi: elle est gentille dans le fond.
-Jalil: c'est profond alors.
Je le frappe de façon taquine et on reprend la route en chemin inverse. On continuait notre discussion sur nos familles respectives, sur ce qui l'avait poussé à tomber dans la "bicrave" jusqu'à ce qu'on arrive en bas de chez Jihène....
D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Casser un os d'un mort est comme le casser alors qu'il est vivant ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3207 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)