"La réalité c'est un cauchemar pour ceux qui rêve..."
La distance qu'il met entre lui et mon cœur me tue. Je le vois s'éloigner, songer à me quitter pour aller à des milliers de kilomètres de moi...
Serais-je égoïste, de lui demander de rester ? Dans le fond, oui. Je ne peux pas l'empêcher de suivre sa mère, si j'avais encore la possibilité de suivre la mienne je la suivrais au bout du monde et voire plus. Alors pourquoi ces doutes me font si mal? Je devrais le forcer à partir, je devrais le pousser à ne pas abandonner sa famille, à les suivre au-delà des mers, des océans, car c'est ce que je ferais a sa place…
Assise sur mon lit je cogite, je pense, j'imagine ma vie sans Jalil. Mes larmes s'échappent furtivement pour glisser et tomber sur une photo de nous deux que je tenais fermement dans mes mains. Je regarde cette photo, moi dans le creux de tes bras, mon visage presque imperceptible, ton sourire et tes petits yeux se plissant à force de joie...
Je ne pourrais jamais me résigner à l'abandonner, mes journées sont dictées par nos conversations, mes nuits sont bercées par sa voix cassée, nos rendez-vous me rappellent que sans lui je suis incomplète. J'ai perdu ma mère. Néanmoins, le voir partir serait m'amputer de la partie restante de mon cœur…
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Des semaines passent sans que nous reparlions de sa volonté de rester, c'était devenu un sujet tabou, un sujet à ne pas aborder. Mais je ne pouvais plus faire semblant que la situation ne me dérangeait pas, je ne pouvais plus le voir se ronger les sangs en pensant à sa mère rentrée au pays...
Sa mère c'est toute sa vie, sa reine comme il l'appelle et par ma faute il devrait vivre loin d'elle ? Je ne peux pas être la cause de leur séparation, parce que dans le fond je le sais que s'il reste c'est pour moi, notre histoire...
-Moi : Jalil ?
-Jalil : Oui.
-Moi : Non oublie on a dit qu'on devait plus en parler, donc on en parle pas. Laisse tomber.
-Jalil : Non dis ce que t'as à dire.
-Moi : Je pense que tu devrais y aller.
Il m'avait raconté la façon dont il s'était fâché avec sa mère pour pouvoir rester. Il était triste de la voir faire ses bagages, de la voir pleurer de par leur séparation. Il me disait souvent "le prince a perdu sa couronne, sa reine elle se barre au pays". J'avais mal, je culpabilisais d'être là, de le pousser implicitement à rester au nom de "nous", de notre histoire qui peut être n'aboutirait pas. Si on me demandait de quitter mon père je ne le ferais pas, je n'ai pas sa force à Jalil, ni son courage de penser à un lendemain sans son pilier central…
Son regard s'est transformé. Moi qui aurais dû y voir le soulagement, la compréhension j'y ai vue l'incompréhension et la haine…
-Jalil : T'es sah (*sérieuse*) là ? J'ai tout fait pour n'pas me barrer et t’laisser et toi tu me balance normal qu'il faudrait que je parte ?
-Moi : Non mais c'est pas ça Jalil. J'aurais aimé suivre ma mère à l'autre bout du monde et Dieu seul sait que si j'en avais l'occasion je le ferais... Toi tu as cette occasion donc ce serait égoïste de ne pas te laisser partir.
-Jalil : T'sais quoi? On en parle plus. J'ai pris ma décision Khlass (*c'est fini*).
-Moi : D'accord.
Mon cœur se broyait, je le voyais perdre son sang-froid. Je m'en voulais, je m'en veux de m'immiscer entre lui et sa mère. Sa décision il l'a prise pour rester avec moi, pour ne pas m'abandonner mais dans le fond j'étais heureuse qu'il reste avec moi. Parce que sans lui, mes journées seraient vide de sens, amère. Le voir s'éloigner en étant présent me rendait malade alors imaginer qu'il soit au-delà de la méditerranée m'asphyxiait. J'en perds le souffle, je crois que Jalil est devenu mon ombre, tellement important pour moi que son absence me brise les os, m'étrangle a force d'amour...
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Cette discussion a été la dernière concernant le départ de sa mère, je n'osais plus en parler, j'avais peur qu'il se fâche et finisse par s'en aller ou pire rester à contre cœur.
Khadija me réconfortait, elle savait que mon amour pour lui était comme le sien pour Soryan. Je l'aimais à en perdre la raison…
-Khadija : Tu sais Oukthy (*ma sœur*), Jalil c'est un homme bien. Je suis sûre que s'il reste c'est parce qu'il t'aime trop.
-Moi : Mais je culpabilise, il n'arrête pas de parler de sa mère. Il sourit plus, je le vois bien, il a perdu sa reine. Imagine-toi, si on me demandait de choisir entre Yemma et lui mon choix serait vite fait.
-Khadija : Mais la différence entre toi et lui c'est que lui sais ce qu'il veut. S'il reste c'est parce qu'il sait que tu en vaux la peine. Je ne dis pas que pour toi il n'en vaut pas la peine, mais tu as eu l'expérience de la perte de Yemma... On sait que son absence est trop dure à vivre donc si on nous donnait la chance de la suivre au bout du monde on le ferait juste dans l'espoir de la revoir, la resserrer dans nos bras...
-Moi : Je comprends mais Khadouja, j'ai plus la force de voir ses cernes se creuser à force de penser à sa mère. Je vais le pousser à partir quitte à pleurer chaque soir, je me sentirais moins coupable...
-Khadija : Fais comme bon te semble mais n'oublie pas que Dieu est Grand...
Je l'enlace fort dans mes bras, sa présence me manquait. Son absence me pesait sur le moral. Le matin je me réveillais et je trouvais seulement un lit vide à mes côtés et la cuisine inodore. L'odeur de ses petits plats avait quitté notre demeure. Mon père était heureux quand il revoyait sa fille pleine de joie, rayonnante de vie... Le mariage lui allait si bien.
Mes petites perles, Sofya et Nahla grandissaient à vue d'œil. J'avais peur qu'elles grandissent trop vite, qu'elles comprennent trop vite que la vie ne nous fait pas de cadeaux, que les épreuves peuvent être dures...
Rédouane transperçait d'amour, il se levait il pensait à Jihène, il dormait en rêvant de Jihène. Un changement bénéfique pour lui... J'ai joie de le voir heureux.
A contrario, Yassine transpirait la haine et la rancœur, il passait sa vie dehors. Les mois passaient et notre relation devenait quasi inexistante. Il était inexplicable, sa seule présence dans ma vie était de me lancer des piques, des tonnes de piques et de reproches...
Je relisais mes fiches, profitant de mon temps libre quand je l'entendais pester contre moi.
-Yass : Nessma, vient là.
-Moi : Pourquoi?
-Yass : La putain de toi, viens et ferme là.
-Moi : Oui qu'est ce qu'il y a?
-Yass : Tu te fous de ma gueule? Tu me demandes ce qu'il y a ? Mon linge il est où?
-Moi : Dans la machine.
-Yass : Non mais tu t’fous vraiment de ma gueule. Putain, je suis un bouffon, comment tu m’parles toi?
-Moi : Mais j'ai rien dis là.
Il s'approche de moi, sa veine sur sa tempe devenait apparente et tapante, je ne comprenais pas la cause de sa colère, certainement une mauvaise journée.
-Yass : Evites de prendre la confiance avec moi stp. M’parles pas comme ça. J’te le dis cash prend pas la confiance.
-Moi : Mais tu veux que je fasse quoi de plus ? Ton linge il est à la machine.
-Yass : Faut j’te règle toi, tu parles trop mal. D'où tu réponds maintenant ? T'as pris du galon ? Je vais te faire descendre de ton nuage toi.
J'abandonne le combat je baisse la tête et retourne à mes révisions. Je suis lassée de cette situation. Depuis quelques jours, Yassine me prend à parti à chaque instant et pour chaque chose. Pour une assiette pas lavée, une chemise pas repassée, je me faisais incendier par mon fraternel malgré moi. Une phrase revenait sans cesse "je vais te faire descendre de ton nuage toi", je comprenais pas le sens de cette phrase il la disait avec une haine ardente, comme une promesse de sa part...
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Aujourd'hui je suis prête à affronter Jalil, à le pousser par l'usure à suivre sa reine...
On avait rendez-vous dans notre endroit, j'y étais avant l'heure, je l'attendais le cœur battant, l'esprit virevoltant dans mes pensées...
Il klaxonne, me demande vite de monter. Je me presse, je monte et lui sourit, visage triste il feinte un sourire.
Le trajet se faisait dans le silence, nos cœurs étaient presque audibles.
-Moi : Jalil ça va ?
-Jalil : Ham dou lilah.
-Moi : Arrêtes de me mentir, je te connais.
-Jalil : Laisse-moi conduire, on parle une fois arrivé.
-Moi : On va où?
-Jalil : Ah ouais ma grosse t'es une galère toi avec toutes tes questions. T'occupes Jalil il s'occupe de tout.
J'esquisse un léger sourire et laisse le silence bercer notre parcours.
On descend, il me prend la main et on arrive finalement dans un grand parc, avec des bancs un peu partout, je me rappelle qu'au beau milieu de ce parc se trouvait un lac avec des cygnes d'une blancheur éclatante...
-Jalil : Viens on s'assoit pour parler.
Je m'exécute, je prends une grande inspiration me lançant à corps perdu dans une énième discussion concernant son départ.
-Moi : Justement en parlant de parler... J'ai quelque chose à te dire...
-Jalil : Moi aussi, j’sais pas comment le dire mais...
-Moi : Non laisse-moi parler et après tu pourras t'expliquer comme tu veux.
-Jalil : ...
-Moi : Je veux que tu partes. Enfaite je veux pas que tu t'en ailles mais il est préférable pour toi que tu partes avec ta mère. Tu sais ce que représente ma mère pour moi, tu sais que si j'avais la chance de la revoir, de la suivre à nouveau je le ferais alors fais-moi plaisir et suis la pour moi. L'abandonne pas, après avoir perdu son homme, elle perd son fils à cause de la distance ? Qui suis-je pour faire souffrir votre famille ? Personne, je suis personne Jalil. J'aurais aimé te dire que je suis ta femme et que ta vie tu dois désormais la faire à mes côtés mais ce n'est pas le cas ou du moins pas encore alors pars. Le paradis ne se trouve pas sous mes pieds mais sous ceux de ta mère, penses pas que je te pousse à y aller avec plaisir. Au contraire ça me ferais mal, mais je serais heureuse de savoir que tu as ta mère avec toi pour combler ce vide. Maintenant je te le dis clairement, j'attendrais le temps qu'il faudra, que tu me reviennes et qu'on fasse ce qu'il faut pour vivre notre relation dans le hlel (*le licite*). Je le sais ça va être dur, je vais pleurer, je vais souffrir de ton absence mais qu'est qui est pire selon toi, faire pleurer ta mère ou moi? Sincèrement je ... Je ferais tous les efforts du monde pour que tu sois fière de moi à ton retour, que tu te dises je l'ai pas laissé derrière en pleine dépression mais qu'elle a réussi sa vie...
J'avais la gorge nouée, mon cœur battait si fort, j'avais qu'une envie c'était de tout lui dire. J'étais prête à lui dire des choses que la pudeur m'empêchait de penser...
-Jalil : Justement je...
-Moi : Non j'ai pas fini. Jalil, tu sais que tu as été celui qui m'a aidé quand ça n'allait pas et ça sans même que tu le saches, ta présence me suffisait à me sentir bien, à me sentir mieux. Je sais pas de quoi demain sera fait mais je sais qu'aujourd'hui je suis tout bonnement amoureuse de toi... Je rigole, c'est nerveux, je dis des choses que j'ai jamais dites a personne. Jalil, je t'aime wAllah que je t'aime et c'est parce que je t'aime que je veux que tu suives ta mère…
J'étais soulagée mais j'avais honte, honte d'avoir dit "je t'aime" à un homme. Mais ce n'est pas n'importe quel homme, c'est Jalil. Celui qui fait battre mon cœur, qui quand il m'appelle "ma grosse" j'ai des papillons dans le ventre. Je pensais pas le lui dire un jour surtout au vue de notre histoire assez implicite mais mon cœur a dépassé le muscle de ma langue, il a dégainé mes sentiments sans que je ne m'en rende compte… Prise à mon propre piège, celui de la vérité.
Je gardais la tête baissée, j'avais peur d'affronter son regard, et si notre amour n'était pas si indestructible que nous le pensions? Et si la distance marquait la fin de notre idylle ?
-Jalil : Nessma?
Je lève la tête, son regard est vif. Ses yeux brillants me transpercent le cœur, je vois en lui. C'est fou mais son regard aussi intense soit-il me transporte dans des monts lointains, j'en oublie même la déclaration que je viens de lui faire...
-Moi : Oui
-Jalil : J’suis heureux que tu m’dises ça, parce que j’comptais partir. J'voulais t'en parler aujourd'hui. J’voulais te dire que ma mère était tellement importante pour moi que la voir partir seule à l'autre bout du monde me rendait malade. Je sais que tu l'as vue, de toute façon tu vois tout toi. Si elle part sans moi j’serais plus le Jalil que t'aura connu, j’serais un fantôme, j'aurais plus envie de rien ni même de t’voir alors pour pas t'infliger ça j’préfère partir. De toute façon j'ai une pression de fou sur le dos, j'ai mal couvert mes arrières donc il est temps pour moi de partir quelques temps...
J'avais les larmes au bord des yeux, le cœur à la limite de l'implosion. Sa déclaration ne facilitait pas les choses, je voulais tellement qu'il me dise qu'au nom de notre amour il resterait avec moi...
Comme à mon habitude et contre mon gré mes larmes ont coulées. Elles ont coulé à force de trop aimer. Il m'a délicatement pris dans ses bras, je reniflais, j'étais inconsolable. Je savais que peu importe l'issue mon cœur saignerait, je pleurerais son absence, je crierais notre amour...
-Jalil : Nessma, fais-moi un sourire et arrêtes de pleurer. J’vais partir pour j’sais combien de temps donc j’veux pas avoir tes larmes sur la conscience.
Il me relève le menton avec délicatesse, essuie mes larmes avec une douceur que je ne connaissais pas jusqu'à présent. Mon corps frémissait, j'avais si peur de le perdre, si peur de le voir partir et que mes sentiments me trahissent…
-Moi : Je veux pas te perdre, je veux pas que tu me quittes, j'imagines pas ma vie sans toi...
-Jalil : Moi non plus, j’te l'ai jamais dit mais j’ferais de toi ma femme, aujourd'hui ou demain. C'est toi que j’veux même si on me met des bâtons dans les roues, à mon retour je vais porter mes couilles, je vais aller voir 3ami (*tonton*) Adnane et je vais faire ce qu'il faudrait faire.
-Moi : On a aucune certitude que la distance ne soit pas une barrière de plus.
-Jalil : Regarde-moi.
J'ai plongé mon regard dans ses yeux, j'avais tant d'émotions, tant de sentiments tambourinant contre les parois de mon âme. Ses mains sont venues se coller sur ma nuque, son souffle s'est additionné au mien, nos cœurs battaient à l'unisson... Je voulais rester indéfiniment, partir à l'autre bout du monde avec lui…
-Jalil : Nessma si tu savais à quel point tu comptes pour moi...
Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du mien, en une fraction de secondes ses lèvres se sont déposées sur les miennes. Mon cœur était pris de court, cette sensation faisait danser mes hormones, je ne voulais pas que ça s'arrête, qu'il se détache de moi. J'étais si bien avec lui, si bien dans ses bras. Son geste représentait pour moi une promesse, celle d'un futur commun…
Malheureusement ce moment n'était pas éternel, il se détacha de moi. Le détail qui m'a le plus frappé était ses yeux fermés ainsi que ses joues rougies par la honte…
-Jalil : J’pense que j’ai plus rien à prouver. La seule chose que j’te demande c'est de m'attendre le temps qu'il faudra.
-Moi : Oui, je t'attendrais, des semaines, des mois, des années ...
-Jalil : ....
Son silence en disait long, mon sourire en disait large...
On a continué de discuter et on a fini par reprendre la route...
Dans la voiture, je me confiais une dernière fois à lui. Je lui parlais de cette situation pesante qui régnait à la maison, l'acharnement de Yassine, je le voyais il n’était pas bien, je n’étais pas bien. Le simple fait de savoir que je ne reverrais plus son sourire, son visage et sa petite cicatrice bordant sa lèvre me peinait horriblement…
Il a fini par me déposer quelques mètres plus loin, me promettant monts et merveilles.
Sur le trajet, je pensais à ma vie. Je laissais aller ma peine, je pleurais silencieusement. Ma vie ne serait plus jamais la même, je vivrais désormais à cœur ouvert...
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Le surlendemain était marqué par le départ de Jalil et de sa mère. Tout le quartier était réunis en bas du bloc, je masquais ma peine, je m'efforçais de sourire alors que mon cœur saignait...
Je voyais tous ces regards tristes, je n'osais pas affronter celui de Jalil. Je le regardais de loin, je restais à ma place, celle de la petite sœur de son pote. Dieu seul sait à quel point je voulais l'enlacer, le garder près de moi durant ces dernières minutes si précieuses...
J'ai vécu tellement de choses avec lui, je suis passée de la haine à l'amour en l'espace de quelques années. Lui qui était le simple ami de mon frère, le voleur d'âme vendeur de mort est devenu mon cœur, il représentait chaque battement qui propulsait mon sang, qui me faisait vivre...
Il a embrassé tout le monde, quand vint mon tour il était dans l'obligation d'être froid et disant mais il n'en fit rien. A ma grande surprise, aux yeux de tous, il m'a serré fort dans ses bras et à déposer un bisou sur mon front…
Son geste était pour moi un gage de son amour, il avait prouvé par ce geste pourtant anodin qu'il assumait notre histoire, c'était une forme d'engagement ...
Il est monté dans sa voiture accompagné de sa mère et de sa sœur mettant ainsi des points de suspensions à notre romance. Il n'a pas tourné la tête, ni jeté un dernier coup d'œil à cette cité qu'il quittait. J'avais mal au cœur, mes yeux étaient humides, si humides qu'ils laissèrent échapper des perles salées. Jihène qui était là pour me soutenir, m'avait pris dans ses bras, me jurant qu'il reviendrait et qu'il assumerait mais que cela ne tienne j'en avais assez des belles paroles, s'il avait assumé bien avant on serait peut être marié, et il aurait eu une raison valable de ne pas m'abandonner mais Allah en a décidé autrement et comme toutes créatures je me soumets a sa volonté...
Alors que mon cœur pleurait la perte de son oxygène mon téléphone se mît à vibrer.
1 nouveau message de Jalil ...
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abdallâh ibn mas’oud (qu'Allah l'agrée) :
« J'ai demandé à l'Envoyé d'Allah (paix et bénédictions sur lui): Quelle est la meilleure oeuvre ? « Il me répondit :« Faire la prière à son heure fixe. - ensuite ? Repris-je. « Etre bon envers tes père et mère, dit-il. Ensuite, répliquai-je. Le combat dans la voie d'Allah rétorqua-t-il. »
(Rapporté par Al-Bukhari et Muslim).
Jâhima est venu voir le Prophète (paix et bénédictions sur lui) et lui dit: « O Messager de Dieu ! je désire m'engager dans le combat sur la voie d'Allah, c'est pourquoi je viens te consulter. » Il lui dit : « Ta mère est encore en vie ? » Il dit : « Oui » Il lui dit : « Demeures auprès d'elle, car le Paradis est à ses pieds. »
(Rapporté par Ahmad).