« Si la vie était un test de mathématique, j’aurai zéro pour ne pas avoir su calculé l'identité remarquable que je suis. Mon envie de me soustraire à ce monde demeure proportionelle à ma faculté de multiplier les échecs, Et je ne m'excuse pas si je ne te calcule pas, Moi si je suis nul en maths c'est parce que je n'ai jamais compté pour personne. »
Mon cœur a occulté la vie réelle en me mettant un voile sur les yeux pour ainsi me plonger dans ce monde parallèle qui me lie à toi. Cet endroit où tout semble beau et facile, où rien ne paraît impossible. J'ai du mal a cerner ce que tu ressens, les mots sont parfois trop compliqués à dire... Mais ce que je sais c'est que les sensations que je ressens auprès de toi m'échappent, je me sens à la fois si forte et si faible face à toi, si différente mais en symbiose avec toi…
- Jalil : T'attends quoi de moi au juste Ness ?
- Moi : Je m’attends à rien Jalil, je te demande rien. Si jamais il doit se passer quelque chose ça se fera.
J’ai mis un temps d’arrêt avant de continuer ma phrase, je cherchais les mots justes, par peur de gâcher ce lien qui nous lie…
- Moi : Je te demande qu'une seule chose Jalil, ne me fais pas de mal.
- Jalil : Et toi, ne part jamais.
Lorsque j’ai entendu cette phrase sortir de la bouche de Jalil, j’ai senti mon cœur litterallement exploser dans ma poitrine. C’était la première fois qu’il me témoignait aussi clairement son attachement pour moi. Je commence à cerner la personnalité de Jalil je sais qu’il ne parle pas à la lègère, chaque parole qui sort de sa bouche est sincère. Donc je n’ai pas douté un instant de son honnêteté à ce moment précis. Après ça, j’ai senti qu’il était un peu gêné de s’être dévoilé de cette façon devant moi. J’ai toujours vu Jalil sûr de lui et plein d’assurance et le fait qu’il se montre aussi vulnérable lui donnait un côté touchant…
-Moi : Je partirai pas.
Il s’est mis à me fixer pendant quelques instants, j’ai senti mes joues rougir sous la puissance de son regard.
-Moi : Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Jalil : Ness ?
-Moi : Ouais
-Jalil : T’as un truc entre les dents.
Quand il m’a dit ça, j’ai sauté sur mon sac à main pour récupérer mon miroir. Je voulais me terrer dans un coin et ne plus en sortir pour les dix prochaines années. La honte ! Surtout devant Jalil… J’ai regardé et je n’avais absolument rien ! J’ai entendu Jalil exploser de rire à côté de moi…
-Moi : T’es pas sympa Jalil j y ai cru moi.
-Jalil : WAllah t’aurais du voir ta tête Ness !
-Moi : C’est bon arrête de te moquer de moi.
-Jalil : Ma grosse elle fait la gueule mais wAllah c’était pour dérailler.
-Moi : Je sais bien t’inquiètes.
La journée que j’ai passé à ses côtés m’a fait énormément de bien, j’en ai oublié la tristesse qui avait envahie mon cœur suite au départ précipté de yass. Jalil a su trouver les bons mots pour me rassurer, j’ai l’impression qu’a ses cotés je ne risque absolument rien, qu’il veillera toujours sur moi et me protègera du mal qui pourrait m’atteindre…
Les heures ont défilées à grande vitesse, j’aurais aimé suspendre le temps pour profiter au maximum des moments que je passe avec lui. Mais malheureusement cela est impossible et il était l’heure pour moi de rentrer à la maison avant que ma famille ne se rende compte de mon absence…
Jalil m’a déposé vers chez moi en fin de journée. Je suis rentrée à la maison sur un petit nuage, je revoyais le visage de Jalil à chaque fois que je posais mes yeux quelque part. Les sentiments que j’avais pour lui s’intensifiaient jour après jour, je commençais à prendre peur parce que sa présence devenait vitale dans ma vie. Je ne pouvais plus me passer de lui et je devenais complètemement accro à sa personne. Je craignais que mes sentiments ne soient pas partagés, je sais qu’il m’appréciait mais jusqu’à quel point ? Etais-ce autant que moi ? Je l’ignorais complètement…
J’étais arrivée dans ma cité. Il faisait beau, les enfants tapaient un foot au square, les mamans discutaient assises sur les bancs. Cette image me déchirait le cœur, j’aurais aimé que ma mère en fasse partie également. Je l’imaginais emmener les jumelles au parc pour jouer tandis qu’elle retrouverait les voisines pour discuter toutes ensemble. Malheureusment cette image se contentera que de mon imaginaire, elle ne deviendra plus jamais réelle… Arrivée devant mon bâtiment, j’entends qu’une personne m’appelle. Cette voix ça faisait une éternité que je ne l’avais pas entendu tout simplement parce que la personne en question avait décidé de quitter ma vie brutalement…
Je me retourne Souheila se tient devant moi. Elle a changé, elle a troqué ses tenues provocantes contre un style vestimentaire plus sobre. Ca faisait des mois que je ne l’avais vu, j’entendais juste qu’elle tournait de plus en plus mal et qu’elle trainait à droit et à gauche…
-Souheila : Salam a3leykoum Ness.
-Moi : A3leykoum salam.
-Souheila : Tu vas bien ?
-Moi : Tu veux quoi Souheila, j’ai pas le temps je dois rentrer là.
-Souheila : Je voudrais que tu me pardonnes Ness, j’ai mal agit avec toi wAllah je suis vraiment désolé.
-Moi : T’es une comique toi, t’aurais pu t’en rendre compte plus tôt nan ? Je te rappelle que t’as insulté ma mère Allah y rahma, t’as pas de cœur ou quoi ? Tu t’en prends carrément à ma propre mère alors qu’elle n’est plus de ce monde alors tes excuses tu peux te les garder.
J’ai senti mon sang ne faire qu’un tour, comment elle peut oser revenir de cette manière et espérer que je vais tirer un trait aussi facilement sur ce qu’elle m’a fait ? Si elle, peut oublier pour moi c’est quasiment impossible. Elle a insulté la femme qui m’a porté 9 mois dans ses entrailles, qui m’a élévé et qui a veillé sur moi. je veux bien être gentille mais ma gentillesse a des limites et Souheila les a franchi plus d’une fois…
-Souheila : Ness je sais que j’ai été stupide sur ce coup là mais j’ai changé j’ai pris conscience de certaines choses et ça prendra le temps que ça prendra mais je veux que tu me pardonnes. C’est important pour moi.
Malgrè la colère qui s’était emparée de tout mon être, j’arrivais cependant à déceler de la sincérité dans ses propos. Souheila est une personne bourrée de fierté et je sais quel effort il lui a fallut pour revenir jusqu’à moi et me présenter ses excuses, j’ai essayé de tempérer ma réaction…
-Moi : Je te pardonne après tout personne n’est parfait, mais j’oublie pas les paroles que tu as osé proféré contre ma mère. Ca il va me falloir du temps pour zapper.
-Souheila : Je comprends Ness, maintenant j’ai fais un pas vers moi j’espère que tu feras le prochain. Je t’embete pas plus longtemps, salam.
-Moi : A3leykoum salam.
J’étais stupéfaite, j’avais presque l’impression de retrouver mon ancienne meilleure amie. Malgrè les récents événements qui nous ont amené à être séparées, Souheila a toujours eu une place particulière dans ma vie. On a partagé beaucoup de galères ensemble, elle était ma confidente c’est à elle que je confiais mes peines et mes souffrances. Du jour au lendemain elle a décidé de se destitué de ce rôle sans que je n’en saisisse la raison. Je n’oublierais pas qu’elle m’a laissé tombée quand j’avais le plus besoin d’elle dans ma vie, je n’oublierais pas non plus qu’elle a osé insulter ma mère, elle a salit sa mémoire ce jour là et ça je ne peux pas le digérer. Alors je veux bien lui pardonner puisque nous ne sommes que des êtres humains et qu’Allah Lui-même pardonne mais je ne pourrais pas en faire davantage…
Cette rencontre avec Souheila m’a destablilisé, je ne m’attendais pas à la croiser à ce moment précis et je ne m’attendais encore moins a ce qu’elle revienne me demander pardon. Je suis rentrée chez moi songeuse, je réfléchissais à la situation. Je me sentais coupable de l’avoir repoussé de cette manière alors qu’elle avait fait l’effort de revenir vers moi.
La soirée s’est passée tranquillement, l’absence de Yass commençait à se faire ressentir. Mine de rien il animait notre foyer enfin quand il daignait montrer le bout de son nez bien sur. On a un peu menti aux jumelles en leur disant que Yass était parti passer
quelques jours dans le sud voir Jibril et toute la famille.
Après le diner, je suis allé rejoindre mon père dans le salon. La télévision était allumée mais il se contentait de fixer le flow d’images qui défilaient sous ses yeux, mon père semblait complètement absorbé par ses pensées.
-Moi : Ca va Baba ?
-Baba : Ah Ness benthi (*ma fille*), je t’ai pas entendu arriver, les jumelles dorment ?
-Moi : Oui Ba’ t’en fais pas elles dorment, ça va toi ?
-Baba : Oui Ham dou lillah même si ton frère va finir par me rendre fou. Je sais pas quand il va arrêter ses bêtises, il pense qu’il m’aide mais il me donne encore plus de soucis.
-Moi : T’inquiètes pas Baba, je suis sûr qu’il va bientôt revenir et qu’il va arrêter tout ça.
-Baba : In sha Allah.
J’ignorais qui de mon père ou moi j’essayais de convaincre. Moi-même je n’étais pas convaincue que Yass se range de sitôt, il était obnubilé par l’argent qui coule à flot pour s’en défaire aussi facilement. Le pire c’est qu’il pensait rendre service à toute la famille alors qu’au final il nous apportait plus de problèmes qu’autre chose. Voir mon père s’inquiéter pour sa chair me rendait malade, j’aurais aimé trouver les bons mots pour le rassurer, lui dire de ne pas s’en faire que tout finirait par s’arranger mais à dire vrai je ne voyais pas le bout du tunnel. J’avais le sentiment qu’à chaque fois qu’on arrivait à se dépêtrer d’un problème qu’un autre prenait le relai. Je commençais sérieusement à perdre espoir de retrouver un jour une stabilité dans notre vie quotidienne…
J’avais le moral au plus bas ce soir là, j’essayais de me dire que ce n’était qu’une passade qu’une bonne nuit de sommeil me ferait oublier mes peines mais rien n’y faisait. Pour me calmer, je suis aller faire deux unités de prière. A la fin de ma prière, Je suis restée de longues minutes assise sur le tapis. Je me sentais peu à peu apaisée et protégée. Le regard dans le vide je faisais le bilan de ma vie, et je réalisais la chance que j’avais malgrè tout. C’est vrai que mon parcours jusqu’à présent était semé d’embuches mais de quoi j’avais à me plaindre au final ? Il y a tellement plus malheureux que moi, tous les jours des milliers d’enfants innocents meurent sous les bombes. J’ai la chance d’avoir un toit au dessus de ma tête, d’avoir une éducation qui me permettra de me construire un avenir, de manger à ma faim autant de petites choses dont on oublie parfois d’être reconnaissants…
J’ai relativisée les choses, dédramatisée la situation car après tout ce n’est qu’une énième épreuve du Tout-Puissant. Je me devais d’être digne de la foi qu’Il a placé dans mon cœur en étant patiente.
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Le lendemain c’était encore une journée de stage. Je devais rejoindre Jalil juste après le travail, c’était devenu notre petit rituel se voir ne serais-ce que pour quelques heures. J’avais besoin de voir son visage, de le sentir près de moi. Je n’arrivais plus à me passer de lui. On est resté à parler dans la voiture et très vite notre conversation s’est dirigée vers le sujet du départ de Yass…
-Jalil : Wesh tu penses à quoi ?
-Moi : Je pense à Yass. Je sais même pas s’il va bien et puis mon père il va devenir fou à cause ses conneries. T’aurais du le voir hier soir, ça me fait mal au cœur qu’il soit dans cet état. Yass c’est mon frère je l’aime mais je supporte plus son égoisme il pense pas à mon père, d’ailleurs il pense à aucun de nous en nous infligeant ça. Et puis les jumelles on est obligé de leur mentir quand elles posent des questions mais elles commencent à grandir et à prendre conscience que quelque chose tourne pas rond, il arrivera un moment où elles ne se contenteront plus de nos explications bancales. J’ai pas envie qu’elles soient obligés de grandir plus vite que prévu à cause de nos erreurs.
J’avais sorti tout ce que j’avais sur le cœur, j’ai vidé mon sac auprès de lui. il m’a laissé parler sans chercher à m’interrompre pour me dire que j’ai tort ou raison…
-Jalil : Arrêtes de t’en faire pour lui wesh, ton reuf il va s’faire oublier quelques temps et il reviendra. Il fait pas ça par plaisir au contraire. Azi fais moi confiance tout va s’régler bientôt.
-Moi : Je sais tout ça mais ça m’énerve quand même.
-Jalil : T’es mignonne quand tu fais ta nerveuse.
-Moi : Jalil arrête de te moquer de moi.
-Jalil : Wah la meuf j’lui fais un compliment et elle fait sa belle, sale Kasos que t’es. Les gens normaux ils disent Merci tu vois. Mais c’est vrai oit t’es pas normale.
-Moi : Comme t’as dit je suis pas normale, ça rien à voir mais hier après que tu m’aie déposé j’ai rencontré Souheila. Elle est venue s’excuser pour la dernière fois…
Sans que j’en comprenne la raison, il se met à rigoler.
-Moi : Pourquoi tu rigoles encore toi ?
-Jalil : J’repense à comment tu l’as enchainé, j’aurais pas été là elle aurait plus de dent meskina (*la pauvre). En sah (*vrai*) t’es la fille cachée à Mohammed Ali oit.
-Moi : T’as vu ce qu’elle osé dire sur ma mère ?
-Jalil : Ouais mais vous les meufs vous êtes des vraies migraines en sah (*vrai*), vous vous tapez dessus et deux minutes après vous êtes de nouveau les meilleures shab (*amies*). J’sais pas comment vous faites ça.
-Moi : Avec elle ça redeviendra jamais comme avant. Elle m’a trop déçu.
Il ne me répond pas et se penche pour ouvrir la boite à gants et y récupérer quelque chose.
-Jalil : Tu t’souviens de ça ?
-Moi : La gourmette à Jibril ! Je croyais que je l’avais perdu ! Où tu l’as trouvé ?
-Jalil : Tu l’as fait bétom quand tu t’battais avec ta pote là et j’l’ai récupéré. J’ai zappé de t’la rendre.
-Moi : Wah je croyais que je la retrouverais jamais.
Sans réfléchir à mon geste, je me suis réfugiée dans ses bras. Après coup je me suis sentie gênée je réalisais ce que je venais de faire, il devait sûrement me prendre pour une folle c’est certain ! Je me dégageais de ses bras quand j’ai senti qu’il me retenait.
-Jalil : Nan Ness reste.
Je me suis remis dans ses bras et il m’a serré fort contre lui. J’étais bien, je ne pensais plus à tous ces soucis qui empoisonnaient ma vie. Dans ses bras je pouvais rêver d’un avenir meilleur…
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Je suis rentrée chez moi en repensant à la journée que je venais de passer. A peine j’ai franchi le seuil de chez moi que Khadija m’a intercepté et sans un mot m’a emmené jusqu’à la chambre.
-Moi : Khadija qu’est ce qui t’arrives encore ?
-Khadija : J’ai besoin d’un conseil wAllah je suis perdue là.
-Moi : Vas y je t’écoute.
-Khadija : Bon je suis allée faire quelques courses pour Baba cette après-midi, je sors du supermarché et je tombe sur Soryan sur le parking on aurait dit qu’il m’attendait, j’ai essayé de l’esquiver mais c’était impossible. Il est venu vers moi j’avais le cœur qui battait fort je voulais m’enfuir loin. Bref, ensuite il m’a demandé comment j’allais ce que je devenais il parlait posément je sais pas mais je sentais qu’il avait changé son comportement qu’il est moins nerveux qu’avant. On parlait de tout et de rien et c’est là qu’il m’a dit « Khadija tu me manques », au début j’ai cru que j’avais mal entendu parce que c’est Soryan hein mais nan c’était bien ce qu’il avait dit. J’ai pas su quoi répondre parce que c’est trop facile que je retombe dans ses bras après tout le mal qu’il m’a fait. Il m’a dit qu’il avait commis beaucoup d’erreurs avec moi et qu’il regrettait. Je lui ai répondu que c’était facile de regretter après coup et que c’était surement qu’une disquette. Et là il m’a répondu « je te prouverai que j’regrette vraiment et que c’est pas des paroles en l’air » et il m’a laissé comme ça. Ness je fais quoi maintenant ?
-Moi : J’ai pas envie de te conseiller de faire une chose et qu’au final c’était pas ce qu’il fallait faire. T’as Le meilleur des conseillers à tes côtés, continue ta prière de consultation ma sœur et patiente si Soryan est ton destin il te reviendra sinon t’auras rien perdu. Ecoute fais attention à toi, te laisses pas berner facilement t’as souffert avec lui retombe pas dans le panneau une nouvelle fois.
-Khadija : Je le sais ça Ness, j’ai changé je suis plus la fille naive qui se fait douiller par tout le monde. J’étais dans un amour destructeur avec Soryan et cette fois ci je laisserais pas mes sentiments pour lui guider ma décision, je vais faire ce que tu m’as dit je vais prier Allah pour qu’Il me montre la voie que je dois suivre.
-Moi : Voila fais comme ça et Kheir In sha Allah.
-Khadija : Mais quand même Ness t’aurais du voir comment il était beau !
-Moi : T’es folle Khadouja.
Jabir Ibn Adbillah (Qu’Allah l’agrée) a dit : "Le Prophète nous enseignait la prière de consultation d'ALLAH [al-istikhâra] avant toutes nos entreprises comme il nous enseignait les sourates du Coran. Il disait : "Si l'un d'entre vous décide de faire quelque chose, qu'il fasse deux rak'ats en dehors des prières obligatoires et qu'il dise après les salutations finales : "Seigneur ALLah! Je base mon choix sur Ta science et je puise ma capacité de la Tienne et je Te demande un effet de Ta générosité infinie. Tu es en effet Capable et je ne le suis pas, Tu sais et je ne sais pas et c'est Toi le Grand Connaisseur des mondes inconnus. Seigneur ALLah! Si tu sais que cette entreprise (nommer l'affaire) est bonne pour moi dans ma religion, ma vie présente et ma vie future, destine-la-moi, facilite-la-moi puis bénis-la pour moi. Si tu sais que cette affaire (nommer l'affaire) est pour moi un mal dans ma religion, ma vie présente et ma vie future, écarte-la de moi et écarte-moi d'elle. Destine-moi le bien où il se trouve puis fait que j'en sois satisfait".
(Al-Boukhâri n°6841; d'autres versions sont citées par At-Tirmidhi, An-Nasâi, Abou Dâwoud, Ibn Mâja et Ahmad)