Chapitre 1.

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La nuit commençait à tomber sur la ville de New York, pourtant sa population était toujours présente. Kaya Clifford, chasseuse de prime depuis un an, attendait sagement sa nouvelle proie dans une des ruelles sombres de la ville. Elle était assise sur une caisse en métal, balançant ses jambes dans le vide et fredonnant un air enfantin jusqu'à ce qu'elle entende des pas s'approcher petit à petit d'elle. Lorsqu'elle leva sa tête, elle commença à rire ; trois hommes marchaient tranquillement à travers la ruelle. L'un d'eux était sa cible du soir. La jeune femme fit un sourire cruel puis sauta de sa place afin de bloquer la route des hommes. Ils étaient grands, effrayants et empestaient l'alcool. Quand ils vinrent une jeune femme se tenir devant eux, ils émirent un rire disgracieux puis profitèrent de la tranquillité du lieux afin de tenter d'attraper Kaya et de faire d'elle ce qu'ils souhaitaient. Mais pas manque de chance, les trois pauvres hommes étaient tombés sur la mauvaise personne.

Kaya- C'est toi Mickeal Douglas ? Demanda-t-elle en s'adressant à la personne du milieu

Mickeal- Ouai c'est moi poupée, tu veux jouer avec papa Mickeal ?

Kaya- Oui et c'est moi le loup ! Répondit-elle d'un air sadique

Elle termina à peine sa phrase, qu'elle tourna sur son pied et administra un coup de plein fouet au visage du dénommé Mickeal. Le coup fut tellement bien placé et violent, que ce-dernier tomba à terre en heurtant sa tête contre une des caisses de poubelle. Les deux autres hommes fixèrent tour à tour Kaya et Mickeal d'un air surpris avant de se lancer également dans le combat contre la jeune femme.

Kaya- Vous faites peine à voir, vous n'arriverez jamais à me battre, surtout bourrés les gars. Marmonna-t-elle en esquivant avec aisance les coups de ses adversaires

Kaya se moqua d'eux jusqu'à les rendre verts de rage puis finit par les assommer avec des coups de pied. Elle souffla en époussetant sa veste en cuir puis attrapa Mickeal ,qui était encore sonné, par le col. D'un geste mal maîtrisé, il tenta de lui donner un coup de poing mais celle-ci bloqua son attaque et lui infligea un nombre incalculable de coups de poing tout en le faisant reculer. Au bout de la ruelle, elle l'acheva avec un coup de pied avant de le faire tomber à terre sous les regards surpris des passants. Essouflée, Kaya rit, souleva Mickeal de nouveau par le col et le plaqua contre sa voiture de service. Une fois menotté, elle le jeta sur la banquette arrière puis démarra sa voiture en trombe. Sur le trajet, elle observa plusieurs fois sa victime assomée puis sourit d'un air malicieux.

Kaya- Merci chéri, grâce à toi je vais enfin pouvoir mes payer cette paire de chaussures que je convoitais tant.

Lorsqu'elle arriva devant le commissariat, Kaya éteignit le contact de sa voiture puis sortit de celle-ci afin de traîner Mickeal de force jusqu'à l'intérieur. Une fois le criminel derrière les barreaux, elle récupéra son argent puis se mit à compter les billets d'un œil gourmand sous le regard intense du commissaire de police. Satisfaite, elle rangea l'enveloppe dans la poche arrière de son jean noir et au moment où elle allait sortir, son supérieur l'en empêcha.

Le commissaire- Êtes-vous sûre de votre refus mlle Clifford ?

Kaya roula des yeux en soufflant d'un air lassé puis se retourna en croisant les bras.

Kaya- Vous allez souvent me poser la question mon commissaire ? Demanda-t-elle avec un ton ironique

Le commissaire- Vous savez autant que moi que êtes devenue un élément important au sein de ce commissariat, être chasseuse de prime n'est qu'une perte de temps et vous attrapez les criminels mieux que personne, intégrez mon équipe et je vous...

Kaya- Je très satisfaite de mon statut actuel, d'autant plus que je déteste le collectivité. Contentez vous de mon service actuel un point c'est tout. Maintenant si vous voulez bien m'excusez, commissaire, je vais prendre une douche, je pue l'alcool et les déchets.

Elle sortit du bureau sans laisser son supérieur dire quoi que ce soit puis s'en alla du commissariat. La jeune femme monta ensuite sur sa moto de sport noire mate, mit son casque puis démarra après avoir jeté un dernier coup d'œil à l'établissement.

Conduisant sa Jaguar à toute allure, Clive Walker ne voyait plus ce qu'il y avait autour de lui, il était très en colère et une rage immense montait en lui. Il ne pensait qu'à une chose, sauver sa petite amie des griffes de son pire ennemi. Lorsqu'il arriva devant un bâtiment complètement lugubre et abandonné, il éteignit le contact, sortit de sa voiture en claquant sa portière puis se précipita à l'intérieur avec détermination.

Clive- MARIA ! MARIA !

Aucune réponse. Il grogna puis monta des escaliers. Après avoir traversé un long couloir, Clive se retrouva dans une grande pièce sinistre et sombre. Il balaya l'endroit d'un regard affolé jusqu'à la jeune kidnappée assise sur une chaise, bâillonné et attaché au milieu d'une pièce froide, sans lumière et funeste.

Clive- J'y crois pas ! Maria !

Fou d'inquiétude, Clive fit à peine un pas qu'un groupe de douze hommes surgirent de nulle part, armés de bâtons et de coups de poing américains, les visages masqués par des cagoules et habillés tout en noir. Le jeune homme serra ses poings puis scruta autour de lui, le visage emprunt de haine.

...- C'est ce qu'on appelle tomber dans la gueule du loup.

Clive plissa des yeux. Cette voix, il la reconnaissait entre mille. Il crispa son visage de rage avant de porter son regard vers la personne en question qui s'avançait lentement derrière sa petite amie.

...- Ça fait longtemps... Jack !

Clive- Billy Boston, enfoiré, c'était toi depuis le début ! Relâche Maria ! Espèce de lâche !

Billy- Tu sais bien que je suis très porté sur les choix ; ou elle vit et tu meurs ou bien le contraire. Choisis.

Clive- Touche à un cheveux d'elle et tu...

Billy- Te crois tu capable de vaincre mes hommes Rire moqueur Laisse moi rire.

Le dénommé Billy reprit soudainement son air sérieux puis brandit un 9 mm sur la tempe de la jeune femme qui sursauta de peur en pleurant davantage. Le visage de Clive se crispa de rage, ce dernier serra les dents en dévisageant son ennemi d'un mauvais regard.

Clive- Qu'est ce que tu veux ?!

Billy- Que tu cesses de revoir cette jeune demoiselle et que tu quittes le pays ! Elle est la fille de notre chef, il est hors de question que tu continues à la fréquenter !

Clive- Va te faire foutre !

Billy- Bon, eh bien puisque tu ne me laisses pas le choix connard, je vais devoir utiliser la force, tu es seul contre douze personnes, ouvre les yeux.

Clive- Pour rien au monde je quitterai Maria, nous allons nous marier avec ou son le consentement de son père !

Billy- Inconscient Claque sa langue d'un air désolé Démembrez le les gars Ordonna-t-il à ses subordonnés

Le groupe se resserra autour de Clive. La jeune femme se tortilla pour se détacher tandis que le jeune homme se mit en position de combat d'un air tendu et sévère.

Vingt minutes étaient passées et voilà que Clive se trouvait dans un sale état mais ce ne fut pas pour autant que ce dernier baissa les bras. Clive envoyait à terre quelques hommes tandis que d'autres en profitèrent pour le frapper à coups de traître. Billy consulta sa montre en soufflant tandis que Maria pleurait de plus en plus. Clive tomba à terre en vomissant du sang puis se fit relever par deux hommes et chacun le bloqua par les bras. Billy pointa l'arme à feu vers Clive qui était couvert de sang et essoufflé puis sourit d'un air sadique.

Billy- Tu es plus coriace que je ne le pensais bâtard.

Maria- NOOON ! JACK ! Ne le tuez pas, je vous en prie ! Supplia-t-elle en pleurant

Clive roula des yeux d'un air dégoûté puis scruta Billy du regard. Ce dernier émit un sourire cruel avant de tirer à coups de feu sans scrupule sur Clive. Maria écarquilla des yeux les yeux puis hurla de paniquer. Le jeune homme cracha du sang puis tituba à reculons sous les rires des hommes. Clive pencha sa tête en arrière, soupira puis fixa Billy d'un air froid en s'avançant vers lui d'un pas lent. Paniqué, son adversaire continua à tirer sur Clive jusqu'à ce qu'une lumière aveuglante les interrompit.

...- Coupé ! Hurla une voix masculine derrière le plateau

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant