Chapitre 42.

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Deux semaine sont passées et Clive refusait catégoriquement de laisser tranquille la jeune Kaya. A chaque occasion, chaque contexte et chaque moment et il n'avait de cesse à lui faire l'amour. Depuis qu'il avait découvert les joies des rapports avec cette dernière, il lui était impossible d'être rassasié.

Du côté de Kaya, celle-ci trouvait l'excitation excessif de Clive trop irritante, elle ne l'avait jamais vue autant câlin et charnel avec elle. Ils passaient des nuits blanches et se reposaient que très rarement. Kaya était fatiguée contrairement à Clive qui respirait l'énergie et la joie de vivre. Maintes fois et la jeune femme tentait de résister à l'union corporel mais chaque fois elle cédait à cause de jeune homme qui se montrait trop persuasif.

Un matin, alors qu'ils dormaient tous les deux dans les bras de l'autre. Kaya entendit la porte de leur maison s'ouvrir et une voix féminine qui criait le prénom de Clive. Interloquée, elle soupira d'aise en ouvrant ses yeux et lorsqu'elle voulut sortir du lit, son mari l'en empêcha en grognant. Celle-ci claqua de la langue puis poussa la tête du jeune homme en pestant furieusement avant de remettre son short et son t-shirt. Elle descendit les escaliers en cherchant la provenance de cette voix si féminine et si familière et lorsqu'elle fit à peine devant la personne en question, elle écarquilla des yeux, figée et surprise par ce qui se dressait devant elle. Lorsqu'elle la vielle femme croisa son regard avec Kaya, elle arrondit les yeux autant qu'elle. La jeune femme n'arrivait pas à croire de voir enfin la mère de Clive devant elle, vivante et en bonne santé.

Cette dernière était très belle pour son âge, elle avait une taille ni fine ni ronde, une coupe chignon décontracté noir, les yeux exactement similaire que ceux de son fils, gris et perçant, le teint blanc et légèrement ridé au visage. Celle-ci se couvrit la bouche puis s'approcha lentement de Kaya.

...- Alors c'est vraiment vrai ? Tu es bien vivante Kaya... tu te souviens de moi j'espère ?

Kaya- Mama Ozalee..

Ozalee- Oui c'est moi, mama Ozalee, mon dieu tu as tellement grandi et embellie...je n'arrivai pas à croire que tu sois revenu dans la vie de l'autre idiot qui me sers de fils...

Ozalee la tira par la poignée puis l'étreignit très fort comme si elle venait de retrouver sa fille. Kaya crispa son visage de tristesse et d'une main tremblante, elle empoigna la robe de sa belle-mère en répétant sans cesse « mama Ozalee ». Cette dernière sourit tendrement en tapotant gentiment le dos de Kaya puis recula pour mieux l'observer.

Ozalee- Je suis si heureuse de te revoir, Clive m'a fait part pour Mark, sa mort m'a beaucoup affecté ma chérie, je suis désolée... qu'il repose en paix...

Kaya- Merci... Baisse sa tête il a dû sans doute te parler de ma fuite en Colombie aussi...

Ozalee- Tu étais partie sans donner de nouvelle et sa nous a bouleversé autant que Clive mais... tu avais tes raisons et nous le comprenons tout à fait... ne te sens pas coupable et honteuse envers moi... tu n'avais pas le choix Kaya, ce n'étais pas de ta faute...

Kaya- J'ai fais du mal à ton fils...

Ozalee- Il était très mal certes mais une fois de plus Kaya, tu étais contrainte et je le comprends tout à fait, regarde moi dans les yeux...

Lentement, elle leva sa tête puis fixa sa belle-mère tel une enfant qui venait de commettre une bêtise. La vielle femme esquissa un sourire angélique puis prit à nouveau Kaya dans ses bras. Au moment où elles rejoignirent le salon, Clive fit son entrée, à moitié endormi, torse nue et les cheveux en bataille. Il bailla et lorsqu'il vit sa mère en compagnie de sa femme il s'approcha d'elles.

Clive- Ah mama t'es là depuis quand ?...

Il termina à peine sa phrase qu'il reçut une paire de talon en plein face. Kaya sursauta de surprise tandis que Clive gémit de douleur. Ozalee tira l'oreille de son fils d'un air fâché.

Ozalee- Je peux savoir c'est quoi ces manières d'accueillir sa propre mère ?! J'ai attendu plus de trente minutes à l'aéroport ! Tu étais censée venir me chercher !

Clive- Merde, j'ai zappé !

Ozalee- Et je peux savoir ce qui t'a fait perdre la tête, espèce de petit con va !

Clive- Maaais... j'ai pas bien dormi hier ! Gémit-il tel un enfant en massant son front on a fait l'amour avec Kaya et j'ai pas vue le temps pass...

Kaya l'interrompit à nouveau en lui lançant un objet non identifié au visage qui l'assomma aussitôt. Rouge de honte, elle jeta un regard foudroyant à Clive puis esquissa un sourire gênée à Ozalee. Cette dernière soupira d'un air désespéré puis s'assit sur le canapé en croisant les bras et les jambes suivit de Kaya.

Kaya- Je suis désolé mama Ozalee, si je l'avais su, je serai aussitôt venu te chercher mais cet idiot ne me dit jamais rien.

Ozalee- Il va falloir le corriger et le reprendre à chaque bêtise.

Kaya- C'est ce que je désespère à faire depuis tant d'année...

Ozalee- Si il te fait quoi que ce soit mon enfant, je tiens à ce que tu m'informes, c'est un ordre.

Kaya- Bien sûr mama Ozalee.

Clive- Waaa sa mère Grogna-t-il en se levant Mais putain tu m'as fait mal !

Ozalee- Mes affaires sont à l'entrée, met les dans ma chambre avant que je m'énerve davantage.

Clive- Et Kaya aussi alors hein !

Ozalee- De quoi Kaya ? Qu'est ce qu'il y a avec Kaya ? Va mettre mes valises dans ma chambre espèce de gamin va ! Je vais parler avec elle.

Son fils grogna lança un regard noir à sa femme qui lui tirait la langue puis s'en alla exécuter l'ordre de sa mère. Pendant ce temps, les deux femmes conversèrent sur tous les sujets, Kaya lui raconta en bref son histoire en Colombie sans donner trop de détaille, de ses retrouvailles avec Clive, de son ancien travail puis termina avec sa vie actuel. Ozalee observait Kaya d'un regard tendre et fière puis sourit de toutes ses dents en caressant ces longs cheveux noirs. Clive revint en quémandant de la nourriture à sa mère tel un enfant puis s'assit à coté de Kaya. Ozalee soupira puis s'en alla préparer à manger. Ce dernier prit la tête de Kaya entre ses mains et au moment où il voulut l'embrasser, la jeune femme tourna sa tête sur le coté en rougissant d'embarras. Surpris, il fronça des sourcils.

Clive- Tu fous quoi là ?

Kaya- Ta mère est juste à coté, sa se fait pas !

Clive- Mais t'es ma femme, je fais ce que je veux, pourquoi tu fais des manières ?

Kaya- Non, tu fais pas ce que tu veux, minimum de respect s'il te plaît.

Clive- Attend, si je comprend bien, j'ai pas le droit de te tripoter jusqu'au départ de mama ?

Kaya- Oui voilà, c'est très bien Clive.

Ni une, ni deux, Clive se leva d'un coup sec puis se mit à hurler de sorte à ce que sa mère puisse entendre.

Clive- Mama, tu peux partir s'il te plaît, on a pas bes...

La jeune femme écarquilla des yeux puis sauta sur Clive afin de le plaquer contre le matelas du canapé et couvrir sa bouche.

Kaya- Mais que cabrón, je vais te tuer !! Je vais te tuer !

Il lâcha un rire puis lécha sensuellement la paume de Kaya qui retira aussitôt sa main d'un air dégoûté. Le jeune homme donna un baiser furtif à sa femme puis se leva après lui avoir ébouriffer les cheveux.

Clive- Alors si tu veux que mama reste à la maison, tu me laisses te toucher.

Kaya- Sale pervers.

Clive- Et j'adore ça.

Ozalee- Vous venez les enfants c'est prêt ! Cria-t-elle depuis la cuisine

Clive- Oui mama, on arrive.

Il lui lança un regard malicieux alors qu'elle le dévisageait d'un air mauvais puis s'en alla rejoindre sa maman en cuisine. Kaya soupira de colère puis suivit le jeune homme en fronçant des sourcils. Elle qui pensait être tranquille ne serais ce qu'un bref moment, la voilà tout de même sous l'emprise charnelle de Clive. Espérant que malgré cela, elle puisse profiter de la présence de sa belle-mère qu'elle avait tant manqué.  

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant