Second Chance.

Chapitre 44.

Clive consulta sa montre et il était pile vingt trois heures. Ce dernier avait hâte de retrouver sa mère et sa femme afin de la tripoter comme à son agréable habitude. Une fois garé devant l'entrée de sa villa, il dénicha un ourse en peluche de grande taille et un bouquet de rose puis entra chez lui. Trouvant sa mère devant la télévision, il lui offrit un bouquet qu'elle le saisit avec un grand sourire puis interpella sa femme. Ozalee lui lança un regard interrogateur puis se leva lentement.

Ozalee- Mais elle n'est pas avec toi ?

Clive- Beh non, normalement elle devait être à la maison il y a plusieurs heures, je lui ai pris un taxi parce que je pouvais pas venir la chercher, elle est où ?

Ozalee- C'est étrange, je m'inquiète là, Kaya n'aime pas sortir seule de base, si à cet heure elle est toujours dehors je...

Clive- Du calme, du calme, je vais appeler le photographe qui s'occupe d'elle et si elle est encore la bas je vais la tuer aussi simple que ça.

Il appela donc Rodrigo mais ce dernier affirmait qu'elle était partie à la minute où elle avait terminé sa séance photo. Interloqué, il tenta de la joindre plusieurs fois sur son téléphone. Celui ci semblait sonné mais aucune réponse. A partir de cet instant, Clive devint de plus en plus nerveux et en colère. Il fit les cent pas dans le salon sous le regard inquiet de sa mère. Jurant dans sa barbe, il jeta son téléphone contre la table basse puis s'effondra sur le canapé en tenant sa tête entre ses mains. Une boule au ventre s'installa. Il avait peur, très peur, peur qu'elle ait quitté une seconde fois ou pire qu'il lui ait arrivé quelque chose de mauvais. Elle lui répétait sans cesse qu'elle avait beaucoup d'ennemi et si l'un d'eux avait réussi à se venger ? En pensant à cela, Clive s'en voulut. Il était très confiant qu'il ne lui arrivait rien mais l'absence de Kaya lui confirmait qu'il avait affreusement tort.

Ozalee- Parle Clive, ton silence me met mal ! Faut appeler la police bon sang ! Paniqua-t-elle en secouant son fils

Clive- La police va rien faire mama ! Dit pas de la merde ! Hurla-t-il soudainement

Ozalee- Frappe violemment son crâne Tu me parles pas comme ça ! Faut faire quelque cho...

La sonnerie du téléphone l'interrompit. Voyant que l'appel venant de la concernée, Clive décrocha aussitôt. D'une voix paniqué et en colère, il commença à menacer la jeune femme mais une voix masculine se fit entendre ce qui glaça subitement le sang de Clive.

...- Hey écoute moi bien hijo de puta, tu vas déjà baisser d'un ton parce que ta voix me fait mal aux tympans.

Clive- Où est Kaya enfoiré ? Articula-t-il avec haine

...- Delawere avenue, Cape May à l'ancienne maison dont tu sais très bien de quoi je parle, si tu veux retrouver ta puta va falloir te pointer seul mon garçon mais si tu ramène tes chiens qui te servent de flic, on la tue.

Clive- Comment...

Il eut même pas le temps de dire quoi que ce soit que son interlocuteur lui raccrocha au nez. Clive rangea son téléphone dans sa poche calmement puis lorsqu'il voulut sortir, sa mère l'interpella.

Ozalee- Clive ! Que ce passe-t-il ?!

Clive- Rien mama, je vais aller chercher Kaya mais je risque d'être en retard, nous serons ici pour le petit déjeuné.

Ozalee- Elle va bien ? Je t'en pris Clive, dit moi qu'elle va bien ?

Il resta silencieuse un bref moment avant d'ouvrir la porte.

Clive- Elle va très bien.

Puis il la claqua afin de monter dans sa voiture. Après s'être bien installé, il resta bloquer un bref moment en serrant le volant. Cape May, la ville de leur naissance, de leur rencontre et le lieu même de leur séparation. Il n'arrivait toujours pas à se rendre compte de ce qu'il venait de se passer. Ses appréhensions s'avèrent donc vrai, ce qui le mit affreusement dans une colère noir. Il démarra le contact puis sortit de la villa en trombe. Il ignorait de qui s'agissait il, il ignorait les dangers, il ignorait l'état de sa belle mais il ne voulait qu'une seule chose, la ramener saine et sauve et pour cela il était prêt à tomber dans la gueule du loup peut importe la situation, peut importe le degré de la difficulté. Ivre d'inquiétude et de haine, Clive accéléra la vitesse, espérant de tout son être ne pas arriver en retard.