Second Chance.

Chapitre 31.

🔹️Flash back du point de vue de Kaya🔸️

La plus part des habitants des bidonvilles sont cruels et sans état d’âme. Lorsqu’ils ont su que la fille de Mark Clifford vivait seule et sans protection, plusieurs hommes avaient tenté de me cambrioler, harceler, kidnapper et pire violer. C’était des choses que je n’avais jamais eu le courage de le révéler à mi padre car si il apprenait cela, mon quartier finirait en bain de sang. Alors j’ai pris mon courage et commençait à me défendre, à me battre et manier les armes que laisser mi padre à la maison. Avec le temps, j’ai commencé à gagner en technique et en force, alors je me suis servi de tous ça afin de participer au combat clandestin. Mes objectifs étaient simple : gagner des combats, amasser de l’argent et me barrer de ce trou le plus vite possible.

Mais… le 7 juillet 20xx, une fusillade s’était déclenché dans mon quartier, à ce moment là, je rentrai de mon énième combat, amochée mais satisfaite d’avoir gagner quelques pesos. J’étais à peine arrivée que j’ai sursauté de surpris. La fusillade s’intensifiait de plus en plus, sa criait, s’entre tuait et détruisait tous sur son passage. Je m’étais alors cachée derrière un mur, escaladée les maisonnettes puis me suis approchée un peu plus du lieu de la bataille. Une fois sur place, la peur m’envahit après avoir reconnue le cartel de mi padre. Affolée et paniquée, je m’étais mise à le chercher du regard mais… c’était trop tard car le dernier coup de feu était pour lui. Ainsi la bataille avait prit fin et le cartel ennemi s’était barré. Mon père s’est effondré en même temps que ma vie. Impuissante et sous le choc, j’ai dégringolée jusqu’à lui et lorsque je l’avais soulevé dans mes bras, je tremblais nerveusement. Je devais éclater en sanglot, pleurer à me faire saigner les yeux mais aucune larme n’était sortit pour la simple et bonne raison que je n’arrivais pas à m’en rendre compte.

Kaya- Pa..papa, aller réveille toi, c’est pas drôle, viens on rentre à la maison...papa...porfa papa…

Mark- C’est toi mi niña ? Demanda-t-il avec une voix faible

Kaya- Oui, je suis là papa… je vais t’aider à te lever…

Mark- Mio angelo, il ne me reste plus beaucoup de temps avant de rejoindre tu madre… mais assez pour te dire que je t’aime et je suis désolé pour tout le mal que je t’ai fait, je t’ai arraché à ta vie, à ton lycée, à ton pays… je t’ai ramené dans un endroit de merde alors que tu mérites mieux cara, je t’ai délaissé… et me suis mal comporté avec toi…

Kaya- Non padre c’est pas ta faute… arrête de dire des bêtises et rentrons à la maison…

Mark- J’ai été le pire des padre…

Kaya- Non tu es le meilleurs papa du monde…

Mark- Kaya, écoute Gémit de douleur Sous ton lit, se trouve une enveloppe, assez pour que tu quittes cet endroit de merde et refasse ta vie ailleurs, prends tout et fuis Kaya, par d’ici, je ne serai pas de repos que si tu t’en vas d’ici… Deviens une grande femme… vis Kaya… Tousse du sang Tu madre y mio seront toujours là pour toi...te amo…

A peine son bras est tombé sur le sol que je me suis enfin rendu compte, qu’à ce moment là ; mi padre... était mort. Je n’avais ni hurlé, ni frappé encore moins explosé de colère. J’étais calme, affreusement calme. Mi tío était arrivé ensuite et lorsqu’il a vue son petit frère par terre, gisant dans une mare de sang, il a pété les plombs. Il était paniqué et pleurait à chaude larme. Je devais lui en vouloir, car c’était à cause de lui que mi padre avait commencé les trafiques, c’était donc à cause de lui qu’il était mort. Mais je n’avais ni le codeur de le frapper à mort, ni l’envie de lui en vouloir. Je réfléchissais alors à une seule chose : trouver le tueur... et je savais qui c’était et où est ce qu’il pouvait se trouver.

🔸️Fin de flash back🔹️

Clive- Tu avais fait quoi ensuite ?

Kaya- Exactement ce que je fais en ce moment jusqu’à ce que tu m’ôtes l’envie de continuer ; j’ai traqué, chassé et lorsque j’ai enfin trouvé le tueur, qui n’était d’autre qu’un vulgaire subordonné d’un mafieux un peu connu dans le milieu, j’ai...