Chapitre 15.

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Alors qu'il cuisinait d'un air tendu et concentré, Clive se fit interrompre par la sonnerie incessante de son téléphone. En entendant son manager lui hurlait dessus au bout du fil, ce dernier se rendit compte qu'il avait lâchement abandonné son travail sans donné de retour. Il soupira en roulant des yeux tout en continuant tout de même sa besogne, irrité par la colère de son manager. 

Alexander- Putain Clive, où est ce que t'es ? Depuis que t'as quitté l'agence on a pas cessé de te joindre !

Clive- J'avais un truc urgent à faire Alex je suis désolé.

Alexander- Aussi important que ton shooting photo ?

Clive- Ouai voilà.

Il entendit son manager souffler bruyamment avant de reprendre.

Alexander- Tu as beaucoup à faire ce soir Clive, t'es où là que je vienne te cherche ?

Clive- Non par contre Alex il va falloir me libérer pour la semaine entière, débrouille toi à reporter tous mes rendez-vous, j'ai une affaire personnel à gérer, merci manager, salut.

Il ne laissa même pas le temps à Alexander protester qu'il lui raccrocha au nez. Durant la cuisson, il profita de la tranquillité des lieux afin d'aller dans la salle de bain. Clive s'accroupit vers les vêtements éparpillés de la jeune brune puis les ramassa afin de les mettre dans le panier à linge sale excepté son sac banane. Tiens, c'est étrange, son sac pèse un peu, pensa-t-il d'un air interrogateur. Intrigué, il ouvrit le petit sac noir puis y dénicha une enveloppe brune. Lorsqu'il l'ouvrit, le jeune homme fronça des sourcils.

Clive- Sans doute sa récompense contre Josh Watson... alors comme ça tu étais prête à m'exploser pour vingt cinq mille dollars ? Marmonna-t-il en comptant l'argent Sacré somme même si je gagne six fois plus, bien évidemment.

Il rangea l'argent dans le sac puis le posa sur le comptoir du lavabo avant de se lancer dans l'inspection de l'appartement. Ce dernier fouilla au moindre coin des pièces jusqu'à tomber sur une caverne au trésor. Son dressing était remplit de toute sorte d'arme, de bijoux de grande valeur et de billet vert. Le jeune acteur attrapa un revolver d'une main et un collier en diamant de l'autre puis soupira d'un air tendu.

Clive- T'es sûr que c'est une chasseuse de prime Seth ? Je dirais plutôt une gangster, tout ça me dit rien qui aille, j'ignore ce que t'as vécu en Colombie ma belle mais ce dont je suis sûr ce qu'elle t'a apporté rien de bon Grommela-t-il en rangeant les objets à leur place

Il sortit du dressing puis regagna la cuisine afin de préparer un plateau dîné après avoir allumer une cigarette pour détendre ses nerfs. Chose acquise, il revint vers Kaya, s'installa près d'elle pour la lever puis commença à la nourrir. Au début, elle rejetait la les aliments mais Clive continua à la forcer jusqu'à ce qu'elle termina son assiette puis l'aida à s'allonger. Inconsciente de la situation, Kaya sentait simplement une chaleur près d'elle sans plus. Affaiblie et malade, celle ci se laissa guider par cette chaleur inconnue puis sombra à nouveau dans un profond sommeil. Clive se mit à la fixer durant plusieurs minutes puis soupira de fatigue en croisant les bras, décidé à prendre soin de la jeune femme jusqu'à son rétablissement et la kidnapper en suivant.

 ∆

Réveillée par la lumière du soleil, Kaya grogna de douleur puis se leva avec difficulté en ouvrant légèrement les yeux. Elle s'assit contre le dossier de son lit puis observa autour d'elle d'un air interrogateur. La jeune malade se souvenait qu'elle s'était évanouit mais ignorait complètement comment elle avait atterrit dans sa chambre. Elle vit qu'elle était en pyjama, qu'il y avait des médicaments sur sa table de nuit et son appartement émanait une bonne odeur de nourriture. Méfiante, elle glissa sa main sous son oreiller puis y dénicha son 9 mm tout en fixant la porte de sa chambre fermée. Doucement, Kaya retira sa couverture et au moment où elle voulut sortir du lit, elle y retomba aussitôt, toujours faible et fatiguée. Elle souffla bruyamment en revenant à sa place et lorsqu'elle vit la porte s'ouvrir, elle pointa d'un geste vif, son arme sur celle ci.

A peine leur regard se croisèrent, qu'ils écarquillèrent en même temps leurs yeux. Clive fronça des sourcils puis s'approcha lentement du lit tandis que Kaya baissait son arme. Il posa un plateau repas sur la table de chevet puis croisa des bras en dévisageant la jeune femme d'un regard noir. Kaya soupira en fermant le yeux puis remit sa couverture sur ses jambes, ignorant totalement la raison de sa présence.

Clive- Tu ouvres à peine les yeux que tu pointes déjà un flingue sur moi, c'est la deuxième fois, tu tiens tant que ça à me tuer ?

Kaya- Qu'est ce que tu fais ici Clive ? Souffla-t-elle vide d'énergie

Clive- S'assit sur le bord de son lit Je t'ai suivit depuis que tu as quitté mon agence jusqu'à chez toi en passant par le commissariat et lorsque tu t'es évanouit, j'ai couru à ton secoure, un ami à moi t'as soigné et me voilà entrain de m'occuper de ta gueule Expliqua-t-il en fixant Kaya d'un regard perçant Maintenant tu vas me faire plaisir chérie et m'obéir jusqu'à ta guérison, tu as besoin d'alimentation et beaucoup de repos.

Kaya se massa le crâne en grimaçant de douleur puis détourna sa tête ailleurs. D'un côté elle lui ait redevable de s'être occupé d'elle sans une raison quelconque mais d'un autre coté sa présence lui complique les choses. Il ne devrait pas être avec elle, il ne devrait pas être chez elle. Kaya était ennuyée maintenant et ignorait comment se débarrassée du jeune homme. Clive était devenu un grand acteur, connu et très célèbre, un jeune homme aspirant un brillant avenir tandis qu'elle était qu'une simple chasseuse de prime, traînant un lourd et chaotique passé. Si jamais Clive se faisait attraper par les journalistes, sa réputation sera terni, et se sera bien dommage pour lui.

Kaya- Je suis guéri Clive, c'est bon tu peux te casser et me laisser tranquille.

Clive lâcha un rire nerveux, compressa les joues de la jeune femme puis approcha son visage du sien en la dévisageant d'un air à la fois diabolique et malicieux. Kaya serra les dents puis dévisagea Clive d'un regard impassible.

Clive- Reparle moi comme ça et je jure sur le petit Jésus que je te feras ravaler tes paroles. Tu es malade et faible ainsi il est normal que je prenne soin de toi alors tu fermes ta gueule et tu me laisse faire Lâche ces joues en se levant d'un regard sévère La Colombie t'as vraiment changé à ce que je vois, on a de l'audace et des couilles, pas mal, pas mal mais avec moi tu vas parler autrement, je suis pas ton chien.

Surprise par tant de menace, la jeune Kaya serra ses poings sur sa couverture puis jeta un regard haineux au jeune homme qui souriait d'un air défiant. 

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant