Second Chance.

Chapitre 38.

Après avoir terminée son shooting photo, la jeune femme se fit inondée de compliment puis elle s'en alla se changer dans sa loge. Malgré qu'elle était devenue connue, Kaya n'avait pas changé pour autant, elle était restait toujours la jeune femme impassible et insociable. Si elle avait accepté de poser quelque fois autant que mannequin, c'était simplement pour de l'argent et non par passion car le métier de chasseuse de prime restera son métier favori à jamais.

A peine elle ferma la porte de sa loge à clé, que deux puissants bras entourèrent sa taille. Sentant qu'il s'agissait de son mari, Kaya lâcha un petit sourire puis se tourna vers ce dernier avec un air interrogateur.

Kaya- Tu ne devais pas rentrer demain de Bali ?

Clive- Je me suis dépêché de finir ma scène ce matin et je suis vite venu pour te voir.

Kaya- Tu manques sérieusement de patience très cher Souffla-t-elle désespérée.

Clive- Quand il s'agit de ma super femme ouai, maintenant arrête pas parler et laisse moi te tripoter, j'ai besoin de rechargé ma batterie.

Kaya- Non Dit-elle d'un ton sec

Clive- Attends répète, j'ai pas compris, tu refuses le tripotage à qui ?

Kaya- A toi pour la simple et bonne raison que j'ai une requête à te demander.

Clive- Et laisser ton pauvre mari excité ? C'est dur la dessous ! Plaignit-il en débouclant sa ceinture

Kaya- Frappe son crâne Je suis sérieuse Clive !

Le jeune homme souffla bruyamment en tournant des talons puis s'assit furieusement sur le canapé. Kaya roula des yeux après lui avoir jetée un regard ahuri puis croisa des bras en prenant place sur un fauteuil face à lui. Elle appréhendait totalement sa réaction mais elle tenait tout de même à lui demander son aide.

Kaya- Depuis nos retrouvailles, cela faisait plusieurs mois qu'on se fréquente et plusieurs mois également que je me force à m'habituer à ton mode de vie, seulement je trouve qu'au sein de notre relation, c'est pas équitable et pour corriger ça, même si je ne suis plus dans le milieu, je voudrais que tu m'accompagnes à ma dernière mission, je souhaites te faire découvrir mon monde, si tu es partant avec moi bien sûr, bien évidemment, nous ferons ça dans l'ombre.

Clive fronça lentement des sourcils tout en dévisageant Kaya d'un regard froid. Celle-ci voulut éclater de rire puisqu'elle savait pertinemment qu'il allait lui jeter un tel regard mais garda tout de même son air sérieux. Elle avait longuement songé à cette décision jusqu'à arriver à la conclusion qu'elle avait également besoin de montrer à son tour son ancien mode de vie au jeune homme.

Clive- T'es pas sérieuse j'espère ? Moi qui pensait t'avoir bien dressé, tu comptes tout de même retourner à ta vie de merde ?

Kaya- Veine au front Comme je viens de te le dire, se sera ma dernière mission après c'est terminé, alors s'il te plaît Clive, sois un peu mature et écoute la suite avant de t'emporter.

Clive- Ok, je suis mature, va s'y, poursuis que je rigole un peu.

Elle lui jeta un regard désespéré avant de croiser les jambes et continuer son récit.

Kaya- J'ai une dette envers un homme que je me dois d'honorer, il m'avait sauvé la vie lors d'une fusillade contre une bande de motard mentalement instable et aujourd'hui j'ai décidé de lui rendre la pareils.

Clive- Souffle bruyamment Combien de tune il veut, je lui rembourserai ta dette à ta place qu'en on finissent rapidement.

Kaya- Il veut pas d'argent Clive, on marchent pas tous comme toi, il a besoin d'un service...enfin c'est plutôt moi qui lui ai proposé, il n'y est pour rien.

Clive- Est voici Kaya Walker, la seule et l'unique femme à se mettre dans des merdes aussi impressionnante et chiante les unes que les autres Dit-il d'un ton ironique En vrai, je vais te buter toi, il s'est passé quoi durant mon absence ta race ?

Kaya- Souffle Je suis parti rendre quelques affaires qui me restait au commissariat, en passant devant un bureau, j'ai surpris un de mes anciens collègues en mauvaise posture, il était sur une affaire de trafique d'organe concernant seulement les jeunes filles entre quinze et vingt ans, quoi de plus classique, pour cela, il devait interrogé un gang suspect, seulement il a besoin d'un mandat de perquisition dont la juge ne voulait pas lui accorder, cette procédure est une règle importante dans le milieu de la justice et puisque je ne suis soumise à aucune règle...

Clive- Tu portes tes couilles à la place de ce demeuré et aller interroger des types dangereux.

Kaya- Il risque de perdre sa place et cette affaire est très délicate et importante, cet homme est bloqué et il pourrait avancé que si il interrogera le gang, si tu m'accompagnes pour le faire à sa place, nous sauverons des millions de jeune fille, prends cela comme un devoir de bon citoyen.

Clive- Beh j'ai qu'à engagé un ninja et il fera le sale boulot à notre place Railla-t-il en croisant les jambes

Kaya- Tu plaisantes j'espère ? Je sais me défendre autant que toi Clive, j'ai eu affaire à de pire des missions que même un agent du FBI ne pouvait le faire, celle ci est d'un niveau très faible, suffit de récolter des informations et cogner si ils veulent pas coopérer, tu as peur ?

Clive sursauta en crispant son visage de colère puis se leva furieusement.

Clive- MAIS TU ME PRENDS POUR QUI ?! TU CROIS QUE J'AI PAS DE COUILLE MOI ?! JE LES PRENDS QUAND TU VEUX TON GANG DE MERDE !

Kaya- Chiche, je te prend au mot, si tu combats à mes côtés, je reconsidérerai mes paroles autrement tu resteras une tafiole à mes yeux durant tout notre du vie de mariage, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Défia-t-elle, satisfaite qu'il est mordu dans l'hameçon

Clive- MAIS JE VAIS TE FAIRE RAVALER TES PAROLES, TU VAS VOIR C'EST QUI L'HOMME DE NOUS DEUX !

Kaya- Alors laisse moi m'occuper du reste, tu as juste besoin d'être prêt à l'heure et nous ferons cela dans là nuit.

Clive- Il y a pas de problème, tu m'as chauffé, chose qu'il fallait surtout pas faire ! Je comptais te tripoter et te faire l'amour mais rien à foutre, mon honneur passe avant ta gueule !

Kaya- Charmant et flatteur Ton ironique

Clive- Mais tu vas tout même pas y échapper, on aura notre lune de miel mais plus tard.