Chapitre 45.

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Quelques heures plus tard, la jeune femme se réveilla en sursaut après s'être fait aspergée d'eau. Haletante, elle balaya son regard autour d'elle d'un air paniqué puis découvrit avec surprise qu'elle était suspendu par des chaînes et des cordes autour de ses poignets, elle était également enchaînée aux chevilles et autour du cou. Celle ci tenta de se détacher mais en vain, elle était liée assez fermement pour ne pas s'échapper. Kaya lâcha un grognement puis fronça lentement des sourcils en dévisageant Diego Vergara d'un regard noir. Satisfait, il lâcha un rire moqueur, prit une chaise puis s'assit devant elle en remontant les manches de sa chemise blanche.

Kaya- Je pensais t'avoir fait sauté, tu devrais être mort.

Diego- En effet mais... apparemment tu n'étais pas venu à bout de ton plan diabolique très chère Kaya. Il se trouve que j'ai survécu à l'explosion que tu avais provoqué il y a quelques années, ce soir là je n'étais pas loin du hangar, j'ai sauvé ma peau mais comme tu peux le voir mais mon œil et ma jambe ont péri et puisque je t'ai enfin trouvé, je vais te le faire payer héhé, ce qui est logique.

Kaya- Comment m'as tu trouvé ?

Diego- Jette un magasine près de ces jambes Grâce à ton bâtard qui te sers de mari, félicitation pour ton mariage enfaîte, j'aurai jamais cru qu'un homme aller t'accepter malgré ton passé mais attends ? Est ce qu'il est au courant au moins de la pute que tu étais avant ?

Kaya- Callate hijo de puta !

D'un geste vif et bien placé, Diego infligea un crochet au visage de Kaya qui grogna de douleur. Il empoigna ces cheveux puis inclina sa tête en arrière afin de la dévisager avec haine.

Diego- Tu vas me parler autrement parce que je suis pas ton petit pédé de mari ok ? Maintenant je vais poser des questions et tu vas me répondre grosse pute, pourquoi tu as tenté de me tuer ?

Kaya- Pour venger mon père.

Elle termina à peine sa phrase qu'il lui administra un deuxième coup de poing.

Diego- Rodrigo était aussi dans ton plan de vengeance ?

Kaya- C'était celui qui a tué mon père.

Un troisième coup de poing.

Diego- Tu as venger ton père en tuant Rodrigo chose faite mais pourquoi avoir poussé ta vengeance aussi loin au point de faire sauter mon biznesse sale pute.

Kaya- Pour plusieurs raisons... tu n'étais qu'un enfoiré de pourriture qui abusait des faibles pour faire régner tes lois de merde, tu me forçais à tuer des innocents et tu braquais les pauvres et voler leur argent hijo de puta.

Cette fois-ci Diego vue rouge, il claqua furieusement des doigts en reculant sans quitter Kaya des yeux et un groupe d'homme l'entourèrent afin de la rouer de coup sous son ordre. L'un lui donnait des coups de pied, l'autre des coups de poing, elle se faisait claquer, frapper, voir massacrer jusqu'au sang. Kaya s'affaiblit petit à petit mais resta tout de même consciente pour tenir tête à son ennemi, si elle cédait, alors ce sera à ce moment là, qu'elle perdra pour la première fois son combat. Lorsque Diego ordonna à ses hommes d'arrêter, ils reculèrent puis il s'approcha de la jeune femme dégoulinante de sang. Il esquissa lentement un sourire cruel avant de sortir un couteau de chasse de son port d'arme. L'homme tourna autour de la jeune femme puis se plaça devant elle. Il releva doucement son t-shirt sous le regard effrayé de Kaya puis déposa la pointe du couteau sous sa poitrine.

Kaya- Tu... tu vas me le payer très chère... Diego...

Diego- Rien à foutre, tu vas y passer et ton hijo de puta aussi.

Kaya- Tu ne le connais pas... il est plus fort que moi... il va facilement tous vous refaire el culo.

Il commença à la mutiler lentement de sorte à savourer chacun de ces hurlements.

Diego- Mes hommes vont massacrer ton petit bâtard à dos pesos, il va venir dans quelques instants et à ce moment là, j'aimerai bien voir sa gueule quand il verra sa femme se faire violer par mes hommes héhéh.

Ses subalternes se mirent à rire avec lui tandis que Kaya grognait de douleur. Diego cessa sa torture puis recula en riant diaboliquement. Elle déglutit avec difficulté puis dévisagea son ennemi d'un regard noir.

Kaya- Tu n'es qu'un fils de pute qui se cache derrière ces chiens pour foutre la pression aux autres.

Le visage de l'homme changea subitement d'humeur en crispant son visage de colère. Il lui cracha en plein visage, retira sèchement sa ceinture, se plaça derrière elle puis se mit cruellement à la fouetter sous les regards haineux de ses hommes.

Diego- TU N'ES QU'UNE SALOPE QUI MÉRITE LA MORT ET RIEN QUE LA MORT ! JE VAIS TE BUTER TELLEMENT SALE QUE TU EMPORTERA CE SOUVENIR JUSQU'EN ENFER ! ON A BIEN RIGOLER DEUX MINUTES MAIS LA TU COMMENCES SÉRIEUSEMENT A CASSER MES COUILLES GROSSE PUTE !

Tellement la douleur était forte que Kaya feignit de s'évanouir. A ce moment là, Diego recula, essoufflé puis s'en alla suivit de ses hommes sauf deux pour tenir la garde.

Diego- Je vais te laisser crever de faim maintenant mais d'ici une heure je reviens et ma sentence sera pire grosse chienne.

Puis il claqua la porte. La jeune femme se retrouva non aussi crucifiée mais aussi couverte d'hématomes, de sang, de blessure et d'entailles. Elle tremblait tellement la douleur lui faisait mal mais elle devait tenir au moins jusqu'à l'arriver de Clive. Deux hommes s'approchèrent d'elle avec un sourire plein de concupiscence.

...- Joder comment j'ai envie de me la faire.

...- Parra Juan, si le patron te chope en plein action, il va te tuer, on a pas le droit de toucher cette puta.

Juan- Pour l'instant.

Ils se mirent à rire alors que la vision de Kaya se brouillait petit à petit. Elle ignorait combien de temps allait-elle encore rester mais elle devait au moins trouver une solution pour s'échapper mais le seul problème était ses chaînes. Elle ne possédait pas même une barrette pour ouvrir les serrures ce qui compliquait la tâche plus qu'autre chose. Kaya soupira faiblement puis ouvrit discrètement les yeux afin d'observer autour d'elle. C'est étrange mais cet endroit m'est familière... ces murs, ce parquet, ces fenêtres... ne me dit pas que... que je me retrouve actuellement dans mon ancienne chambre ? Pensa-t-elle en écarquillant des yeux et en fronçant des sourcils.

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant