Plusieurs heures plus tard, après un long voyage, Kaya attendait patiemment le réveil de son compagnon. Elle était assise calmement sur un fauteuil en face d'un lit baldaquin où se trouvait Clive. Les jambes croisées et les avant bras sur l'accoudoir, la jeune femme ne l'avait pas quitté des yeux ne serais ce qu'une seconde.
Huit heures avant sa venue sur les lieux, a peine elle avait terminé son appel avec Alexander, que la jeune femme avait fabriqué un somnifère pour ensuite le verser dans le coca du jeune homme. Une fois qu'il était tombé dans le pomme, celle-ci s'était dépêchée de rassembler tous leurs affaires et traîner Clive jusqu'à une de ces voitures. Avec l'aide précieuse du manager, Kaya a pu emprunter le jet, voler jusqu'en Grèce, utiliser le yacht personnel du jeune homme et finir enfin sur son île privé. Après l'avoir jetée au lit, Kaya avait pu avoir toute la tranquillité et le loisir de faire un tour dans la maison. Le lieu regorgé d'endroit magnifique, l'eau était clair, le sable était blanc, il y avait de la végétation tout autour et la maison était assez grande, très luxueuse, spacieuse, lumineuse et surtout calme. Le genre d'endroit fait pour se relaxer. Il vient sans doute ici pour échapper à la pression médiatique, pensa-t-elle en plissant les yeux d'un air tendu.
Les gémissements soudain de Clive, interpellèrent Kaya et lorsqu'il ouvrit petit à petit ses paupières, il se leva en sursaut. Après avoir observé autour de lui d'un regard furtif, Clive reconnut qu'il se trouvait dans sa maison en Grèce. Furieux, il fronça des sourcils puis jeta un regard maléfique à Kaya qui l'observait depuis tout à l'heure.
Clive- T'es contente hein ? Tu m'as foutu un somnifère dans mon coca petite idiote ! Tu cherches quoi enfaîte ? Tu veux que je te viole c'est ça ? Hum ? Répond !
Il sortit du lit puis s'approcha d'elle d'un air meurtrier tandis que la jeune femme se levait calmement de son fauteuil avant d'enfoncer ses mains dans ses poches de son jogging.
Kaya- Du calme, il me fallait simplement un moyen de t'éloigner de ton monde de merde, je n'avais pas le choix Clive.
Clive- Compresse ces joues avec une de ses mains Et je serai curieux de connaître les raisons de ton comportement de merde. A cause de toi, tu as foutu en l'air tous mes rendez-vous, une fois de plus tu penses qu'à ta gueule, t'es contente ?
Une sourire malicieux s'étira sur ses lèvres, ce qui ne mit pas longtemps à provoquer Clive.
Kaya- Très.
Clive- Tu joues au maline en plus ? Kaya, tu sais très bien comment je suis, si tu continues à jouer avec mes nerfs seul dieu sait ce que je vais te faire. Menaça-t-il d'une aura noir
Kaya- Sors sèchement de son emprise J'ai demandé à Alexander de reporter tous tes rendez-vous pour la semaine prochaine, il m'a également aidé à te kidnapper et t'emmener jusqu'ici, loin de ton showbizz et de ta vie chiante. Ne m'en veux pas cariño mais regarde les bons cotés des choses, nous sommes seuls, rien que toi et moi sur une île magnifique, tu sens cette odeur de la mer ? On est bien ici, pourquoi tu paniques et cherches à tout prix repartir à New York ? Hum ?
Ahuri, Clive dévisagea la jeune femme d'un regard interrogateur. Depuis quand son manager est il devenu aussi complice avec la jeune femme ? Perdu, il se gratta l'arrière crâne puis croisa des bras.
Clive- Je peux savoir pourquoi tu as commis cette bêtise ?
Kaya- Lâche un rire nerveux Une bêtise ? Franchement tu exagères Clive mais je ne regrette absolument pas ce que je fais pour la simple et bonne raison que...
Le visage de Kaya se crispa de fureur puis elle empoigna le col du jeune homme afin de ramener son visage près du sien. Clive papillonna des yeux d'un air surpris tandis que celle-ci rougissait tel une enfant timide.
Kaya- Ton absence commençait sérieusement à me faire chier, tu passes ton temps à voyager, privilégier tes rendez-vous de merde, d'aller à tes soirées de merde juste pour donner une image de merde et faire tes trucs d'acteur ! Et moi je suis quoi hum ? Una idiota qui doit sagement rester à la maison pendant que l'homme gambade de droite à gauche ? Je dors seule, je mange seule, je sors à peine à cause de toi, j'en ai marre !
Clive- Hein ? Mais je rêve ou t'es entrain de me faire un caprice sale gamine ! C'est pas toi qui voulait que je deviennes acteur ? Colle son front contre le sien
Kaya- Mais joder, j'ignorai que t'allait jusqu'à être capable d'acheter carrément une île privé ! Répliqua-t-elle en poussant de force son front
Clive- Aaah parce que tu croyais pas en moi en plus ? Bravo mi mujer ! Pousse son front à son tour Sa suffit maintenant, arrête de me casser les couilles Kaya, tu sais bien que je suis obligé d'aller au taff pour nous assumer tout les deux ! T'es pas heureuse avec tous ce que je t'offre ?!
Kaya- Tire ces joues Que gillipoas ! Mais écoute toi parler, tu crois que je suis vénale à ce point espèce de crétin sans neurone ? Bien évidemment que je suis fière de toi, je suis fière que tu puisses accomplir un métier que tu aimes puisque c'est pas donné à tout le monde, mais joder de mierda, je suis là moi ! Je m'ennuie et je suis seule !
Clive- Sors de son emprise Ta gueule ! Tu vois pas que j'ai pris soin de laisser tout à ta putain de disposition, tu peux faire ce que tu souhaites, du shopping, des tours avec mes bagnoles, jouer à notre salle de jeux, je pourrais t'offrir un jet pour toi ou te présenter à des femmes et te faire des potes ?
Kaya- Mais j'en ai rien à foutre de tous ça, non non non non non non et non ! Je veux rien, je veux toi, toi, toi et toi !
Clive- Je te savais pas si possessive que ça, sale chieuse Souffla-t-il d'un air agréablement surpris
Kaya- Qui se ressemble, s'assemble Marmonna-t-il en détournant ses yeux ailleurs
Clive- Pas faux mais j'ignorai que tu pouvais te montrer aussi folle que moi, aller jusqu'à me kidnapper, c'est surprenant de ta part Se moqua-t-il pour détendre l'atmosphère, heureux d'entre de tel révélation de la part de Kaya
Kaya- Je t'aime connard Lâcha-t-elle en rougissant d'un air légèrement furieux
Son coeur rata un battement lorsqu'il entendit sa déclaration. Clive écarquilla des yeux puis posa ses grandes mains sur ces frêles épaules avant de serrer son emprise sur elle sans lui faire mal.
Clive- Tu... tu viens de dire quoi là ? Souffla-t-il d'un air hébété
Kaya- Connard ?
Clive- Frappe son crâne Non, avant putain !
Kaya massa sa tête en grognant furieusement puis détourna son regard ailleurs tel une enfant boudeuse. Heureux et excité, il mordit sa lèvre inférieur puis embrassa sauvagement la jeune femme avec passion et amour. Celle-ci gémit de surprise en écarquillant des yeux puis les ferma lentement en empoignant ses mains sur ces cheveux noir. Elle le poussa lentement vers le lit puis le plaqua sur le matelas sans quitter sa bouche, Ivre de bonheur de pouvoir enfin goûter à ces lèvres qui l'avait tant manqué, la jeune femme approfondit le baiser en insérant sa langue puis entoura ses bras autour de Clive. Ce dernier gémit de bonheur avant de mettre fin à leur étreinte. Il entoura ses jambes et ses bras autour de Kaya puis la serra très fort en frottant sa joue contre la sienne avec un grand sourire.
Kaya- Mais putain, lâche moi connard ! J'arrive pas à respirer !
Clive- Mais c'est parce que je t'aime !
Kaya- Je vais vomir sur toi si tu continues à me serrer comme ça !
Clive- Alors dit « Je t'aime mon coeur »
Kaya- Nique ta race.
A peine il lui jeta un regard noir, qu'ils commencèrent à se chamailler sur le lit tel deux enfants. Kaya lui tira ces cheveux tandis que Clive en faisait autant avec ces joues.
Clive- Je sens que cette semaine va être génial pas vrai chérie ? Sourire cruelle
Kaya- Lui donne un coup de poing Ça, c'est pour m'avoir laisser toute seule comme une conne durant ces dernières semaines.
Clive- Mais ça va putain je vais pas recommencer ! Je vais te donner de l'affection si tu veux que ça, arrête de frapper imbécile ! Frappe son crâne
Kaya- Saute sur lui avec un sourire fière J'espère bien cabrone !
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Second Chance.
RomanceLes gens changent mais le coeur reste t il le même ? Kaya Clifford et Clive Walker étaient très amoureux et inséparables dans leur jeunesse. Mais d'incontrôlables circonstances les ont séparés et chacun a suivi un chemin différent. Neuf ans plus ta...