Second Chance.

Chapitre 46.

Quelques heures plus tard, Diego revint vers la jeune femme, plus calme, plus serein. Il se rassit sur sa chaise face à elle puis croisa les bras et les jambes. Kaya leva lentement les yeux vers son adversaire puis le fixa tel une morte vivante. Ce dernier souffla une fumée de cigare puis le jeta sur la jeune femme.

Diego- Tu sais, j'avais une confiance aveugle en toi, tu étais mon élément le plus précieux de l'équipe, je t'ai tout donné, tout enseigné, grâce à moi tu étais devenue la femme la plus forte de mon cartel et surtout... non aussi tu avais ma confiance mais mon cœur également... je t'aimais sale pute et tu m'as fait quoi ? Tu m'as trahi ? Depuis quand on me la fait à l'envers à moi hum ?

Elle ne répondit pas et se contenta seulement à le fixer avec toute la haine qu'elle éprouvait pour lui. Kaya était au courant de l'amour qu'il portait pour elle mais elle avait fait exprès car cela faisait partit de son plan de vengeance. Cette dernière l'avait volontairement séduit dans le but de baisser sa garde envers elle et elle ne le regrettait absolument pas.

Diego- Enfaîte... tu n'en avais rien à foutre de ma gueule ?

Kaya- Je voulais acquérir ton argent et tes enseignements de combat, chose faite, je ne voyais pas pourquoi je devais te laisser vivre davantage puisque tu ne m'étais plus d'aucune utilité.

Diego- Lui crache dessus Tu vois, c'est ce caractère froid qui m'a attiré chez toi mais là tu dépasses les bornes sale folle, regarde ton état, à croire tu fais exprès de me chercher pour te buter sale pute, t'aimes les coups c'est ça ?

Elle ne répondit pas ce qu'il l'irrita davantage. L'homme se leva, dénicha son revolver de son port d'arme puis le chargea afin de le pointer sur le front de la jeune femme.

Diego- Mais puisque je suis le méchant de l'histoire, je vais pas te donner ce plaisir alors je préfere plutôt te buter hum ? De tout façon c'est mieux que de se faire violer pas vrai ? Tu as une dernière volonté avant de crever ?

Kaya- Va consulter un psy.

Au moment où il allait appuya sur la gâchette, un rugissement de lion se fit entendre à travers toute la maison. Kaya écarquilla des yeux tandis que le visage de Diego crispait de colère. Il ordonna à ses hommes de descendre s'occuper de nouveau arrivé puis se plaça à coté de la jeune femme tout en gardant l'arme sur sa tempe.

A peine Clive défonça la porte d'un seul coup de pied qu'il se retrouva face à une vingtaine d'hommes aussi costaud les uns des autres mais ce dernier n'avait pas le temps, il devait sauvé sa femme le plus vite possible alors il se lança dans le combat sans trop réfléchir. Celui ci ouvrit les hostilités en assommant un des hommes en premier d'un seul coup de poing puis s'attaqua aux restes. D'un geste vif, il donna un puissant coup de pied au visage d'un autre homme, attrapa sa mitraillette puis l'acheva avec. Ainsi il utilisa l'arme afin de frapper les subordonnés de Diego jusqu'au dernier.

Cette scène lui rappelait étrangement celle qui avait tourné il n'y a pas très longtemps avant ses retrouvailles avec Kaya, il avait refusé de mourir à la fin de l'histoire et ce soir non plus, il ne comptait pas y laisser sa peau. Il sauvera Kaya coûte que coûte.

Un des hommes ouvrit le feu et aussitôt, Clive se réfugia derrière le mur de la cuisine. Il réussit à en tuer quelques uns mais trouva tout de même de la difficulté avec d'autres. Il grogna de colère, se faufila vers une deuxième porte de la pièce qui menait au salon puis surprit le reste des hommes en les désarmant un par un. En suite de cela, il jeta son arme puis surgit sur eux afin de les rouer de coup.

Après plusieurs minutes de combat, Clive empoigna les cheveux de sa dernière victime puis le cogna mainte fois contre le miroir jusqu'à le tuer. Essoufflé, il recula en crachant du sang, observa autour de lui, dénicha un revoler des mains d'un inconscient puis monta lentement les escaliers. La jeune femme se trouvait dans son ancienne chambre, une lumière surgissait à travers l'entrebâillement de la porte alors il s'avança doucement vers celle ci puis d'un geste vif, il donna un coup de pied à la porte puis se plaqua contre le mur à coté au moment où une balle traversa l'encadrement de la porte.

Diego- Kaya ne plaisantait donc pas, tu es très fort très cher, tu as réussi à battre mes hommes mais est ce que tu serais capable de me battre moi qui est plus d'expérience que Kaya et toi réunit hein ?

Clive- Écoute moi bien fils de pute, j'ai pas encore vue l'état de ma femme mais je jure que si tu lui a fait le moindre mal je vais te le faire payer sale enfoiré de merde !

Diego- Eh bien viens constater toi même si tu as des couilles.

Clive- Commences par lâcher ton arme petit pédé.

Kaya- Non Clive ! N'entre pas ! Il va te tuer !

Clive- Kaya ?! Bon sang c'est quoi cette voix cassé déjà ?! T'as hurlé ?! S'emporta-t-il ivre de colère

Diego- Et pas qu'un peu Se moqua-t-il cruellement

Kaya- Non c'est pas vrai, il ment !

Clive écarquilla des yeux puis une rage sans nom enveloppa son esprit et brouilla sa vision. Il crispa son visage de haine puis chercha un moyen d'entrée et à ce moment là son regard croisa une ancienne statuette en argile. Le jeune homme l'utilisa pour faire diversion puis le jeta en premier. Diego tomba dans le piège en tirant dans l'objet et il n'eut même pas le temps de voir Clive en face qu'il se fit aussitôt désarmé et frapper en plein visage. Sa tête se cogna contre le bord de la fenêtre et au moment où il se releva, il reçut un seconde coup de pied au visage. En colère, Diego bloqua subitement son troisième coup puis lui infligea un crochet qui le fit reculer. Kaya écarquilla des yeux en pleurant puis tenta de se défaire de ses chaînes afin de d'aider Clive. A les voir, on aurait cru assister à un combat entre deux lions enragés.

Diego plaqua Clive contre le sol puis le roua de coup en riant d'un air sadique jusqu'à ce qu'il se fit maîtriser par le jeune homme. Ce dernier donna un coup de pied au visage, un deuxième puis un troisième, prit une bouteille en verre et explosa celle ci sur le crane de son adversaire qui s'effrondra aussitôt par terre.