Chapitre 7.

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Clive Wlaker sortait de sa villa fraîchement habillé d'un t-shirt à manche longue blanc, un pantalon bleu marine et des Stan Smith blanches. Lorsqu'il monta dans sa voiture de sport rouge, il mit ses lunettes de soleil, se recoiffa rapidement devant son rétroviseur puis démarra le contact de sa voiture afin de sortir de chez lui. Durant le trajet, Clive se massa une de ses temps du bout de ses doigts. Une fois de plus il avait mal dormi, rêvant ses souvenirs de son passé. Neuf années s'étaient écoulées et il n'arrivait toujours point à effacer Kaya Clifford de sa mémoire. Leur séparation lui était un choc si violent que cela l'avait marqué à jamais. Bien que Clive était l'homme le plus désiré du monde et très aimé par la gente féminine, il n'avait d'yeux que pour son jeune amour. Difficile pour lui de tourner la page et passer à autre chose. Espérant que cette journée sera très chargée pour pouvoir se concentrer à son travail et cesser de penser à son passé.

Une fois devant le lieu de son rendez-vous pour un nouveau contrat de mannequinat, Clive gara sa voiture devant un café luxueux puis entra à l'intérieur sous les flashs des appareils photo et l'escorte des gardes du corps. Il administra son énième sourire insincère pour le bien de son image puis l'effaça aussitôt lorsqu'il fut devant son employeur.

Le rendez-vous était très long et ennuyant mais le bon côté des choses était qu'il avait réussi à signer son contrat de travail. Alors qu'il buvait seul son café en fixant de temps en temps les passants par les baies vitrées, l'étrange jeune femme qu'il le fixait hier durant sa conversation avec son manageur attira de nouveau son attention. Elle se battait avec des mouvements coordonnés, précis et spectaculaire, digne d'un film d'action. La plus part des passants prenaient peur alors ils s'écartaient de la scène tandis que d'autres prenaient beaucoup de photos. Clive ne perdait pas une seule miette du combat impressionnant que menait la jeune femme. Seulement, il aurait voulu voir son visage qui était caché par un masque chirurgical en coton noir, une casquette et une capuche par dessus mais il se contenta de l'observait d'un œil attentif. La voir prendre avec une aisance déconcertante le dessus sur l'homme aux corps affreusement plus imposant qu'elle, l'amusait. Un moment, alors qu'elle esquiva un de ces coups de poing, elle atterrit sur le toit de sa voiture rouge ce qui fit réagir Clive. L'instant d'après, ce dernier sursauta de colère en se levant de son canapé en velours lorsqu'il vit la jeune femme cassé inconsciemment un de ses rétroviseurs. Furieux, sa mâchoire se crispa puis il courut à l'extérieure avant d'avoir couvert son visage de ses lunettes et d'une casquette blanche. Il se faufila entre les spectateurs puis s'approcha de la jeune femme qui menottait son détenu.

Clive- MA CAISSE PUTAIN, FAIT CHIER !

Kaya assomma son homme avec un coup de tête puis le tint par son col.

Kaya- Voilà, pas bouger chien chien.

Clive- Hey ! Je te parle là !

La jeune femme roula des yeux d'un air lassé, remit convenablement sa casquette puis se retourna lentement vers Clive qui bouillonnait de rage. A peine leurs regards se croisèrent qu'ils se mirent à se dévisager silencieusement, ignorant les personnes qui les entourent. Clive plissa des yeux, il ressentit quelque chose de familier chez cette jeune femme mais il ignora pourquoi. Ce dernier baissa sa tête en cherchant loin dans ses souvenirs tandis que la jeune femme écarquillait les yeux, reconnaissant enfin ce qui se dressait devant elle. Tremblante et déstabilisée, elle recula d'un pas pour s'enfuir mais Clive l'arrêta aussitôt. Maintenant qu'elle est pu le voir plus clairement qu'hier dans ce fameux café luxueux, Kaya sentit son cœur se battre à tout allure et son ventre se nouer. Ce qu'elle appréhendait depuis des années arriva enfin. Une envie de pleurer lui prit le dessus mais elle dut faire appel à une force phénoménal pour se retenir.

Durant ce temps, Clive s'impatienta puis s'approcha d'un air fâché jusqu'à la hauteur de la jeune femme afin de pointer son rétroviseur du doigt.

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant