Chapitre 32.

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Flash back de Kaya

Mon plan était simple : tuer le cartel ennemi jusqu’au dernier, les dépouiller et quitter le pays une fois la vengeance accomplit. Lorsque je suis arrivée enfin à leur planque, tous, sans exception, avait braqué aussitôt leur gun sur moi mais je n’avais absolument pas peur. Un homme d’un musculature semblable à Hulk, s’était approché de moi avec un sourire malicieux. C’était leur chef, il s’appelait Diego Vergara, trafiquant d’arme explosive et toutes sortes de drogue. Son cartel était peut être petit, comptant peu d’homme mais il rentrait tout de même de grosse somme d’argent, ce qui était bien ma vaine.

Diego- Je peux savoir ce qu’un cafard fait ici ?

Kaya- Je suis venue te louer mes services, je suis une excellente tueuse à gage, je peux t’être utile si tu me prends.

Tout le monde avait rit d’un air méprisant mais j’en avais rien à foutre. J’étais ni impressionnée, ni intimidée encore moins effrayée. En réalité, à cet instant là, je n’étais plus une humaine tout court. Diego s’est mis soudainement à tourner autour de moi, pour m’évaluer.

Diego- C’est mort, es no possible, une gamine n’a rien à faire ici, dégage avant qu’on te viole, tueur à gage est un métier muy diffi…

Kaya- Justement, c’est pour ça que je suis ici et je n’aime pas perdre du temps, prend moi et tu seras gagnant autrement tu sortiras perdant dans cet affaire et tu auras de sacrés problèmes.

Diego- Éclate de rire Mais quel audace, j’aime mieux ça bwhahaha ! Et dit moi tu as déjà tuer quelqu’un ?

Kaya- Jamais.

Diego- Tu te fous de ma gueule j’espère ?

Kaya- Demande moi de le faire et je l’exécuterai sur le champs.

Il avait sourit en s’asseyant sur son fauteuil tandis que tous les hommes devinrent pâle et sur la défensive. Diego était connu pour être un homme cruel et sans pitié, si on voulait rentrer dans son réseau, il fallait buter un des leurs pour le remplacer. Chaque cartel avait une condition de recrutement, c’était en quelque sorte un moyen de gagner leur confiance. Il m’a donc lancé un revolver que j’ai attrapé à la volet et dès qu’il m’a donné son consentement, j’ai aussitôt tué la personne qui avait tiré sur mon père. De base, je devais simplement me satisfaire de ça et m’enfuir mais j’ai découvert en moi une soif de sang, je voulais plus, beaucoup plus, c’était pour ça que j’ai décidé de tenir mon plan jusqu’à la fin. Diego m’a applaudit en sifflant d’un air impressionné.

Diego- Pourquoi tu as tué Rodrigo ?

Kaya- Sans doute... le destin Fais-je d'une voix rauque et mystérieuse

Il me fixait d’un air pensif et silencieux. La situation était tendu jusqu’à ce qu’il est pris enfin la décision de me prendre. Ce qui était une erreur fatale. Depuis, je travaillais pour le diable en personne. Durant un an, exactement, jour pour jour et je n’avais de cesse à buter chaque âme qu’il m’inscrivait sur un papier. C’était une période difficile où j’avais fait couler énormément de sang. Homme ou femme, tous passaient par mon arme mais je n’avais pas le choix. Il fallait que je gagnes assez leur confiance et pourquoi j’ai pris autant de temps à assouvir ma vengeance ? C’était simple, grâce à ce crétin, j’ai pu beaucoup m’entraîner, gagné en expérience, en force, en agilité et en capacité de tire.

Lorsque j’ai jugé bon d’exécuter enfin mon plan, j’ai arrêté mes conneries. Un soir, j’avais tout préparé pour faire sauter la planque de Diego et ces hommes avec. Chaque explosif était soigneusement posé à sa place, les hommes était à l’intérieur et moi, j’étais sur un bateau non loin du lieu. Diego planquait une quantité massif d’explosive dans son hangar, j’étais donc sûr que j’allais tout détruire. Est ce que cela en valait la peine ?

Kaya- Fixe la gâchette Bien évidemment que non.

Alors j’ai appuyé sur la gâchette et le hangar a sauté d’une allure impressionnante.

Ce soir là, il faisait froid et l’air marin me faisait un bien fou. Le goût de ma bière avait un goût excellent pour la toute première fois. J’étais resté un long moment à observer le hangar en feu. C’était un spectacle assez surprenant et jouissif. Diego avait tout perdu, ces hommes, sa drogue, ces armes et je n’en avais strictement rien à foutre. Ma vengeance a été accomplit, je n’avais donc plus rien à faire à Medellin.

Quelques jours plus avant de prendre mon envol pour New York, j’ai déposé des fleurs au pied de la tombe de mi padre. Il faisait beau et le cimetière était calme. J’étais restée assez longtemps pour faire mes adieux avant de quitter le pays et partir loin, loin de cette ville qui ne m’avait apporté rien d’autre que souffrance et malheur. Mi tío refusait de m’adresser la parole, il s’en voulait à cause de son petit frère et il se sentait honteux envers moi. Je n’ai rien fait, j’ai simplement décidé de le laisser souffrir à son sort et le quitter sans me retourner. Notre relation était devenu… neutre. Il est mon oncle, je suis sa nièce et ça s’arrête à là.

Fin du flash back

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