Chapitre 18.

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Ainsi, durant une semaine entière et jour pour jour Clive ne cessait de s’occuper de Kaya jusqu’à sa guérison. Il la nourrissait, la soignait et veillait sur elle. Ce dernier était constamment près d’elle et l’aidait à se déplacer lorsqu’elle le souhaitait. Kaya se sentait beaucoup mieux qu’avant grâce à l’aide précieuse de Clive. Elle était gênée par tant d’attention et de soin de sa part mais il avait l’air d’y tenir et elle ne pouvait le contredire.

Alors qu’elle sortait de la salle de bain, la jeune femme sursauta lorsqu’elle vit Clive dans sa chambre, debout, les bras croisés et le regard sévère.

Clive- Maintenant que tu es guérit et en bonne forme Montre une enveloppe marron Tu pourras me dire ce que tu comptes faire avec ta prime ?

Kaya- C’est pas vrai ! Ecarquille des yeux Où l’as-tu trouvé ?! Je l’ai complètement oublié ! Lui arrache des mains en grognant

Clive- Dans tes affaires sales ! Il y a également plein de bijoux, d’arme et d’argent ! Il est impossible qu’en l’espace d’un an, tu as autant de chose d’un seul coup !

Kaya- Que veux-tu que je te dise, j’aime les armes, l’argent et les bijoux qui brillent !

Clive- Tu as des katanas ! Fit-il d'un air ahuri

Kaya- Cela me sera utile au cas où je croiserai un asiatique Répondit-elle en hochant les épaules

Clive- Mais qu’est ce que… Non enfin bref tu m’as toujours pas répondu ! D’où provient l’argent et les bijoux !

Kaya- Souffle d’un air désespéré Je les ai volé à des trafiquants de drogue avant de venir en Amérique.

Clive- Quoi ?! Hurla-t-il de colère

Kaya- J’ai rien fait de mal, je n’avais pas d’argent pour m’enfuir du pays alors j’ai volé… des voleurs, sa revient au même et puis de tout façon je n’avais pas de choix, je devais également me payer un appart, des vêtements et un moyen de transport !

Clive- Mais je rêve je vais devenir fou ! Sa suffit je veux plus rien entendre Kaya, va faire ta valise dépêche toi vite, j’ai pas ton temps !

Kaya- Mais…

Clive- Il y a pas de mais ! Gronda-t-il encore plus fort Me casse pas les couilles et fait ce que je te dis ! J’ai supporté une semaine dans ton appart de merde rien que pour ta gueule maintenant sa suffit ! Plus de trafiquant, de vol, de Colombie, d’arme et tout ce qui va avec ! J’ignore ce qu’il t’est arrivé durant ces neuf dernières années mais je sens que je vais démarrer au quart de tour si jamais tu m’en parles !

Kaya- Mais sa va pas la…

Clive- KAYA ! S’écria-t-il en frappant l’armoire avec son poing

La jeune femme sursauta de surprise et au moment où elle voulut lui hurler dessus, elle s’arrêta subitement, les yeux écarquillés, figée et choquée par ce qu’elle était entrain de voir ; Clive tremblait et pleurait légèrement. Il essuya ses larmes d’un geste vif avec le revers de son avant bras droit puis souffla nerveusement. La jeune femme ne l’a jamais vue pleurer aussi facilement devant elle. Elle serra les poings et la mâchoire puis soupira désespérément en baissant sa tête. Impuissante face à une tel situation, elle baissa les armes. Si il tient à ce point à ce que je viens chez lui, je ne peux rien y faire, pensa-t-elle.

Clive- S’il te plaît, pose pas de question, proteste pas et laisse moi m’occuper de toi, j’ai attendu neuf putain d’années pour te revoir alors arrête de faire la fille têtu tu sais très bien que je suis plus fort à ce jeu. J’en ai marre de te voir galérer alors maintenant que j’ai les moyens laisse moi prendre soin de toi et te rendre heureuse. M’oblige pas à te supplier parce que tu sais très bien que je déteste ça.

Kaya- Qui te dit que j’en ai envie ?

Clive- Arrête Kaya je sais que tu débordes de bonheur de me voir auprès de toi, même si tu ne le montres pas pour une raison que j’ignore je peux sentir au plus profond de toi que tu es contente de me voir.

Kaya ne répondit pas, évidement qu’elle était heureuse de le revoir, ce qu’elle espérait était arrivé. Même si au départ elle nous souhaitait pas le rencontrer, elle la tout de même trouver et c’était tout ce qu’il comptait à ses yeux. Gênée, elle se gratta l’arrière crâne en mordillant sa lèvre inférieur puis passa à côté de lui afin de s’accroupir près de son lit. Elle dénicha une valise noir puis ouvrit sa commode. Lorsqu’il vit Kaya faire sa valise, son cœur se gonfla de joie puis il sourit de toutes ses dents. Content et satisfait, il s’approcha d’elle pour l’aider mais se résigna lorsqu’il la vit dégainer son sabre. Elle lui jeta un regard interrogateur tandis qu’il baissa son arme lentement.

Clive- Bouge ça de ma vue Souffla-t-il en grognant T'as besoin d’aide ?

Kaya- Non je n’ai pas grand-chose à prendre avec moi seulement ce que tu viens de fouiller dans mon dressing.

Clive- Mes affaires sont les tiennes et vise versa donc je fais ce que je veux, d’ailleurs tu comptes faire quoi avec tes vingt cinq mille dollars ? Tu m'as toujours pas répondu.

Kaya- Customiser ma moto et m’acheter un collier qui brille.

Clive- Je peux te financer tous ça ?

Kaya- Clive, je vais peut être vivre avec toi mais qu’on soit clair, au grand jamais tu ne me retirera mon indépendance, c’est tout ce qu’il me reste pour vivre alors cesse de t’exciter pour mes finances quotidienne j’ai un travail assez gratifiant pour assouvir à mes besoins Prévint-elle en pliant ses affaires

Clive- Mais comment t’es devenu si ennuyante comme meuf ! Gémit-il tel un enfant

La jeune femme termina de faire sa valise et ses sacs puis s’assit sur le bord de son lit afin de mettre ses chaussures.

Clive- Concernant ton appartement, je demanderai à mon secrétaire de s’occuper de ça.

Kaya- Tu as toujours ta phobie administratif ? Demanda-t-elle avec un sourire espiègle

Clive- Ouaai, j’aime pas la paperasse, bref partons de ce trou, je commence à m’étouffer ici.

Kaya- Riche de merde Grommela-t-elle

Clive- Compresse ces joues Tu viens de dire quoi petite tête ?

Elle gémit en fronçant des sourcils puis se mirent à se fixer d’un air tendu jusqu’à ce que Clive émit un sourire. Il attrapa sa valise d’une main et la poignée de Kaya de l’autre puis sortirent de l’appartement en trombe, hâte qu’elle soit enfin chez lui et de lui faire visiter sa nouvelle maison.

Second Chance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant