Second Chance.

Chapitre 43.

Le lendemain après s'être longuement préparés, Kaya et Clive se trouvaient dans le hall entrain de mettre leurs chaussures. Ozalee, la mère de Clive, s'approcha d'eux avec un tendre sourire puis tendit deux petites poches à chacun que le jeune couple saisit aussitôt d'un air interrogateur.

Ozalee- Votre goûté est dedans, vous faites attention et ne vous battez pas avec le premier venu !

Clive- Mais mama, c'est une blague ? On a plus de 25 ans là, on a pas be...

Kaya- Waaa, il y a des kinder et des bonbons ! Trop bien, merci mama Ozalee !

Ozalee- Mais c'est avec plaisir mon petit cœur adorée ! Minauda-t-elle en pinçant gentiment la joue de Kaya

Clive lança tour à tour un regard ahuri à sa femme et à sa mère. Cette dernier lâcha un rire content puis embrassa le front de la belle brune qui s'en alla en suivant. Le jeune homme remercia tout de même sa mère et au moment il voulut l'embrasser, elle posa sa main sur son torse.

Clive- Merci mama, un petit biso...

Ozalee- Toi, tu dégages chez ta mère.

Clive- A ce soir.

Puis il ferma la porte derrière lui afin de rejoindre sa femme dans une de ses voitures.

Après un bref trajet, le jeune homme déposa Kaya à son rendez-vous shooting, l'embrassa langoureusement et à peine elle fut à l'intérieur du building qu'il s'en alla aussitôt à son lieu de tournage habituelle.

Non loin du bâtiment, un homme se trouvait dans une voiture noir garé, dévisageant Kaya avec un regard plein de haine et de malice. Ce dernier souffla un nuage de fumée puis esquissa lentement un sourire déterminé. Déterminé à lui rendre la pareil, déterminé à se venger, déterminé à tuer. Voilà maintenant plusieurs années, qu'il remuait ciel et terre à la chercher et grâce à la célébrité de Clive Walker, la chance à fait qu'il a pu facilement la trouver. Aujourd'hui sera un jour de taille pour le grand Diego Vergara et il a bien l'intention de le fêter avec la jeune femme, dans un endroit sympathique, avec une condition agréable et entouré par des personnes charmants.

⚜

Fatiguée et affamée, Kaya sortit enfin du building après plusieurs heures de shooting photos. Alors qu'elle dévalait les escaliers puis rejoindre son taxi, deux hommes semblables à des vigiles mais habillés comme des braqueurs se dressèrent devant elle. Méfiante, elle fronça des sourcils puis lorsqu'elle voulut reculer, elle heurta une troisième personne et à peine elle se retourna qu'elle devint pâle en un éclaire. Elle n'arrivait pas à croire que la mort était venu la chercher plutôt que prévue. Kaya déglutit nerveusement tandis que son pire cauchemar souriait de toutes ces dents. Es no possible, il devait être mort, je l'ai explosé et je m'en souviens très bien, comment se fait-il por dios ?... pensa-t-elle en tremblant de tout son être. Ce dernier était debout, face à elle, avec une jambe artificielle et un œil en verre, fumant comme à son habitude un cigare et s'appuyant sur une luxueuse canne noir.

Kaya écarquilla des yeux, le cœur battant et le ventre noué. Elle prit peur et lorsqu'elle voulut s'échapper, un des hommes l'attrapa par le bras mais elle lui infligea un coup de pied entre les jambes, esquiva le coup de poing du deuxième homme puis sprinta de toute ses forces afin de s'éloigner le plus possible de son ennemi juré. Ce dernier lâcha un rire à la fois diabolique et moqueur puis claqua des doigts afin d'ordonner à ces subalternes de la rattraper.

Ainsi une course poursuite débuta dans les quartiers de New York. Kaya courrait d'une vitesse défiante sa corpulence, elle ne pensait qu'à une seule chose : survivre. Celle-ci jeta un regard derrière elle, les deux hommes ne la lâchait pas d'une semelle. Elle pesta, doubla sa vitesse en esquivant les passants dont la plus part la reconnaissait puis sauta au dessus des rampes, des escaliers et des murets avec des acrobaties spectaculaire. Au bout de plusieurs minutes, celle-ci était essoufflée mais ne perdait tout de même pas son endurance. Pensant les avoir semés, elle s'enfonça dans une ruelle et lorsqu'elle fut au bout, elle jeta un regard derrière elle. Elle n'était plus suivie, satisfaite, elle fit à peine un pas, qu'une batte surgissant de nul part l'assomma puis elle tomba dans les pommes.