Chapitre 16.

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Kaya- Tu as fouillé sur ma vie.

Clive- Toujours aussi perspicace ma belle mais en effet j’ai engagé un détective il y a quelques années de ça, juste pour ta gueule, j’étais curieux de savoir ce que tu étais devenu ainsi j’ai appris pour Marc… je suis désolé pour toi Kaya.

La révélation de Clive choqua la jeune femme au point de ne plus respirer. Elle ne tremblait plus de froid mais à cause de bouleversement. Kaya couvrit sa bouche avec un de ses mains puis serra ses paupières. Elle voulut fondre en larme mais il en était hors de question de lui faire face. Elle lui en voulait énormément d'avoir était aussi loin dans sur les recherches de son passé. Clive soupira de tristesse puis à peine il voulut toucher la jeune femme pour la consoler qu’elle claqua sa main d'un geste sec pour la retirer. Il écarquilla des yeux de surpris, non pas à cause de son geste mais à cause de son regard plein mépris et de haine. Clive lâcha un rire nerveux puis croisa les bras avec un sourire diabolique.

Kaya- Pour quel but tu me fais tout ça ? Il y a quelques jours tu voulais me faire du mal et là je te vois au petit soin, c’est quel degrés d’inconstance ? Gronda-t-elle légèrement en colère
Tu as pitié de moi ? C’est parce que j’ai perdu mi padre que tu te comportes comme ça avec moi ?

Clive- Arrête de dire de la merde Kaya tu casses les couilles Souffla-t-il d’un air désespéré Commence déjà par te nourrir et je répondrai à ta question.

Kaya- La ferme ! J’ai pas faim !

Malgré son entêtement son ventre se mit à gargouillé fortement. Rouge de honte, elle grogna en jetant un mauvais regard à Clive puis se mit à se restaurer. Clive soupira d’un air lassé puis versa de l’eau dans un verre avant de préparer ces médicaments. Lorsqu’elle termina, elle posa son plateau sur la table de chevet puis observa longuement Clive tapotait sur son téléphone avant de prendre ses médicaments. Lorsqu’il remarqua qu’elle avait terminé, il glissa sa main sur son front puis souffla de soulagement. Ce geste fit sursauter Kaya puis la fit rougir.

Clive- Tu es toujours fiévreuse mais c’est moins pire qu’avant

Kaya- Retire sa main Tu peux répondre à mes questions maintenant ?

Clive- T’étais partie comme une voleuse, ça m’a rendu fou et j’ai voulu te le faire payer mais lorsque j’ai su ce qu’il t’es arrivé, j’ai reconsidéré mes intentions Souffla-t-il en grognant et en fronçant des sourcils

Kaya- Tu as donc eu pitié de moi ? Lâcha-t-elle d’un ton sec

Clive- Non j’ai pas envie d’en rajouter c’est tout mais si tu continue à me parler comme ça je mettrai à exécution ta punition que j’avais planifié il y a bien des années de cela Aura noir

Il rangea son téléphone, prit le plateau repas de la jeune femme puis l’emmena dans la cuisine avant de revenir avec un verre de lait chaud et du miel. Bien qu’elle avait affreusement changé, la revoir près de lui et vivante lui gonfla le cœur de joie malgré les mystères qui planait autour d’elle. Clive se rassit sur le bord du lit, versa du miel dans le verre de lait puis le tendit à la jeune femme qui le saisit aussitôt d’un geste hésitant.

Clive- Tu bois toujours du lait chaud avec du miel avant de dormir, j’espère que ça au moins, n’a pas changé.

Kaya- Merci, ça fait longtemps que je n’en ai pas bu… Dit-elle en soufflant dans le verre

Clive- Neuf années sont écoulé et je connais que le gros de ton passé et sa ne me suffit pas, je veux tout savoir Kaya.

La jeune femme resta silencieuse, elle but une petite gorgée de lait avant de s’adosser contre le dossier de son lit en soupirant.

Kaya- Il n’y a rien à savoir Clive, merci pour tout mais j’aimerai me reposer maintenant Souffla-t-elle en fermant les yeux

Clive- Qu’est ce qu’il s’est passé en Colombie pour que tu devienne chiante comme ça ?

Kaya- Tu poses trop de question, repart d’où tu viens Clive, je t’assure que tu perds ton temps dans ce taudis.

Clive- Je rêve, t'es entrain de me chasser là ? Je crois bien que ton cerveau de merde n’a pas encore compris que dorénavant tu m’auras aux pattes jusqu’à ce que la mort nous sépare Rit il nerveusement

Kaya- Toujours aussi têtu Grogna-t-elle en buvant le contenu de son verre

Clive- Ouai, toujours aussi têtu, toujours aussi chiant, toujours aussi vulgaire, impulsif, bagarreur, connard mais toi Kaya, tu as bien changé et j’aime pas ce coté chez toi, t’était pas comme ça avant ! S’écria-t-il en crispant son visage de colère

Kaya- Je ne me souviens plus… de ce que j’étais avant…

Il écarquilla des yeux. Ce qu’elle venait de dire lui serra le cœur. Kaya reposa son verra sur la table de chevet puis se glissa dans sa couette. Clive souffla bruyamment puis s’éloigna en s’approchant d’une des fenêtres balcon de la chambre. Décidément, Kaya commençait sérieusement à lui taper sur le système. Son caractère a peut être changé mais ces manières sont resté les mêmes et ce fut le seul point qui rassurait le jeune homme. Il alluma une cigarette puis se mit à fumer en observant une ruelle passante d’un regard vide et songeur. Kaya l’observa d’un air triste et mélancolique, c’était bien la première fois qu’il fumait devant elle. Lorsqu'ils était plus jeune, le jeune détestait fumer devant elle, de peur de l'influencer ou la rendre malade. Il se cachait toujours d'elle lorsqu'il fumait mais c'était peine perdu, car l'odeur de la cigarette s'impregnait sur ces vêtements et elle pouvait facilement deviner qu'il fumait. J’ose espérer qu’il avait arrêté…, pensa-t-elle.

Clive- Si tu veux pas parler de ce qu’il t’est arrivé ces putain de neuf dernière années, moi je vais te raconter.

Kaya se mit à l’écoutait attentivement, même si elle ne le montrait pas, elle était tout de même intéressée. Clive souffla un nuage de fumée avant de se lancer sur son récit.

Clive- Ton départ aussi soudain soit il, m’avait beaucoup affecté, scolairement comme mentalement, je m’étais beaucoup renfermé sur moi-même, je parlais plus, je mangeais plus et je t’en voulais à mort de m’avoir quitté. J’étais redevenu le garçon que j’étais avant de t'avoir rencontré; froid, agressif, violent et solitaire. J’avais grave du mal à encaisser ton départ. Parfois j’étais triste, parfois j’étais en colère… ma mère avait du mal à me réconforter et vint le jour où je devais me reprendre en main pour moi comme pour elle. Pour ça, je me suis souvenu de notre pari alors j’ai du faire appel un ami à moi dont son père était acteur afin de m’initier dans le showbizz, évidement je vais pas te cacher à quel point j’en ai bavé au départ mais c’était pas très grave car j’avais qu’une seule idée en tête qui était de devenir acteur. Ainsi de fil en aiguille, j’ai commencé à graver les échelons, à devenir célèbre et riche. Je peux te dire que ma vie avait complètement changé mais malgré tous ça, je n’avais eu de cesse que de te chercher, que de penser à toi et m’inquiéter pour toi. J’ai beau être l’homme le plus désirer du monde, je suis resté fidèle à toi parce que c’était toi que je voulais et par mon plus grand bonheur, la chance fut de mon coté, je t’ai retrouvé et que dieu m’en sois témoin si je serai capable de te laisser tranquille... Kaya Clifford.

     

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