Parce que je t'ai perdu...

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Voilà à présent deux jours que j'évitais Jungkook et je dois dire qu'il me manquait.

Au début, je voyais bien qu'il avait essayé de vouloir faire le premier pas et de revenir vers moi mais je ne l'avais pas écouté et l'avais évité. A présent, je me rendais compte qu'il s'était lassé.

Alors que je m'avançais vers un banc libre, proche de la cantine, je sentis quelqu'un agripper ma main et m'attirer dans un recoin. Je paniquais un peu avant de m'apercevoir que ce n'étais que Jungkook. Cette constation me fit me tendre.

- Il faut qu'on parle, me dit-il alors.

- Je t'écoute.

- Tae, je ne veux pas que tu ne fasses que m'écouter, je veux que tu m'expliques.

- Je n'ai rien à expliquer.

- Pourquoi est-ce que tu ne manges plus ? Pourquoi te balades-tu avec des boites de médicaments ?

- Cela ne te regarde pas, je te l'ai déjà dit ! JE NE VEUX PAS EN PARLER !!!

- POURQUOI !

- PARCE QUE ! SI TU ES VENU POUR AVOIR DES REPONSES A TES QUESTIONS TU PEUX REPARTIR, JE N'AI...

Je fus coupé par les lèvres de Jungkook qui fondirent sur les miennes. Je fermais directement les yeux, savourant ce bonheur retrouvé.

Voulant approfondir le baiser, je plaçais mes mains autour de son cou et il mit les siennes sur mes hanches. Ensuite, je mordillais délicatement la lèvre inférieure de Jungkook qui, comprenant le message, entrouvrit ses lèvres. Ma langue partie à la rencontre de la sienne.

On s'embrassa pendant de longues secondes avant de se séparer. Jungkook colla alors son front au mien et je sentais son souffle chaud sur mon visage.

- Je suis désolé, me murmura t-il. Tu as raison, cela ne me regarde pas mais je m'inquiète pour toi.

Sa voix, chaude et profonde, me fit frissonner malgré moi. Je compris alors que je m'étais peut-être énervé un peu trop vite, il avait vraiment l'air sincère dans ces propos.

- C'est moi qui m'excuse, j'ai peut-être sur réagit...

Jungkook se recula un peu de moi, tout en conservant ses mains sur mes hanches, afin de planter son regard dans le mien.

- Je te pardonne mais, même si je veux bien ne pas te poser de questions et passer l'éponge, je veux que tu recommences à manger.

- D'accord maman, dis-je d'un air enfantin nous faisant tous les deux rigolés.

On s'embrassa une dernière fois avant de se séparer à nouveau.

Je remontai vers le bâtiment principal avec pour but de récupérer quelques cahiers dans mon casiers quand une silhouette bien familière se profila sous l'escalier.

Je changeais donc de directions, m'abaissais et récupérais mon carnet. Alors que je me relevais, une petite pochette tomba du carnet. Je la ramassais et sorti l'objet qu'elle contenait.

C'était un collier fait avec un fin lacet noir et je ne pu m'empêcher de sourire devant le médaillon. En effet, dans le creux de ma main, reposait la moitié blanche d'un yin yang.

Ce cadeau m'étonnait, jamais on ne s'était échanger d'objet. Pourtant, je mis le collier autour de mon cou. Je savais que je ne l'enlèverais pas de si tôt.

Afin de voir si une phrase n'accompagnait pas le bijou, j'ouvris mon carnet sans me soucier de la sonnerie qui retentissait.

Une phrase s'étalait alors devant moi : Rien ne sert d'être le numéro 1 partout, ce qui compte c'est de l'être dans le cœur des gens qui t'aime.

Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase me fit penser à Jungkook. Aujourd'hui, c'est la seule personne chez qui j'ai envie d'être le numéro 1.

Je ne savais plus quoi penser de tout ça et, à présent, des questions que je ne m'étais jamais vraiment posé faisait surface. Qui est la personne derrière tout ça ? Pourquoi fait-elle ça ?

Pourquoi fait-elle ça pour moi ?