Parce que je t'ai perdu...

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Mon répit était terminé et je suis à présent assis à l'arrière de la voiture sur la route menant au tribunal.

J'étais stresser et anxieux par rapport à la séance à venir. A chaque fois que je paraissais devant le juge et que je lui mentais, cela me donnait l'impression de banaliser mon histoire, ma vie, comme un gamin qui à un peu mal au ventre mais qui ne dit rien à ses parents car il veut sortir avec ses copain le soir même.

On pénétra dans le tribunal, moi à la suite de mes parents. Je fus ensuite conduit chez le médecin qui m'examina tout en me posant des questions.

- Alors, bonjour jeune homme, asseyez-vous ici et retirer votre haut ainsi que votre pantalon, s'il vous plait.

Je m'exécutais en silence. Rien dans mon attitude ne laissait transparaitre mon anxiété. Mes geste était calculer, effectués, en apparence, avec calme et précision.

- Alors, respirez profondément par la bouche, me demanda le docteur. Très bien, à présent retournez-vous.

Je lui fis donc dos, inquiet. En effet, malgré toutes les crèmes que j'avais appliqué dessus, je savais très bien que j'avais toujours une cicatrice dans le dos qui partait de mon épaule gauche jusqu'à ma hanche droite. Souvenir d'un coup de ceinture plus fort que les autres

Effectivement, cela ne rata pas et j'eu droit à une question.

- Dites-moi Taehyung, pouvez-vous m'expliquer d'où vous vient cette cicatrice, me demanda le docteur en passant son doigt dessus, me faisant frissonner.

- On jouait avec un ami en se battant avec des ronces et sans faire exprès, il me la frappé brutalement dans le dos.

Je savais que mon mensonge était bancal mais je n'avais pas eu d'autre idée sur le moment. Plus qu'à prier pour que le médecin ne remarque rien.

Ma prière fut exaucée car il ne me posa pas plus de question, terminant son examen dans le silence. On m'accompagna ensuite devant le juge où mes parents étaient déjà assis. Je m'installais et attendis patiemment.

- Alors, je vais procéder aux déclarations d'identités, corrigez-moi si je me trompe.

Il se tourna alors vers mon père.

- Monsieur Kim Hyun-Jin, né le 13 novembre 1972 à Busan, époux de Madame Kim Sun-Hi, née Park, et père de Kim Nam-Hyun, né le 22 juin 1998 et mort le 6 mai 2005 ainsi que de Kim Taehyung, né le 30 décembre 2002.

- Oui, approuva mon père.

- Madame Park Sun-hi, épouse Kim, née le 15 avril 1974 à Séoul, mère de Kim Nam-Hyun, né le 22 juin 1998 et mort le 6 mai 2005 ainsi que de Kim Taehyung, né le 30 décembre 2002.

- Oui, approuva à son tour ma mère.

- Monsieur Kim Taehyung, né le 30 décembre 2002 à Busan, fils de Monsieur Kim Hyun-Jin et de Madame Kim Sun-Hi, frère de Kim Nam-Hyun.

- Oui, dis-je à mon tour.

- Bien, nous sommes ici aujourd'hui afin de statuer si Kim Taehyung restera vivre au domicile familial ou si un placement doit se mettre en place.

J'écoutais le juge attentivement, redoutant le moment des questions. En effet, même si je mentais bien, j'avais toujours l'impression que le juge pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert et cela me rendait nerveux.

- Bien, Taehyung, dites-moi, est-ce que cela se passe bien pour vous à la maison ?

- Oui.

Ma voix ne tremblait pas, elle était claire et forte, reflétant l'opposer du bazar qu'il y avait en moi.

Soudainement, la porte derrière nous s'ouvrit brutalement et une voix forte déclara :

- NE L'ECOUTEZ PAS, IL MENT !