Cela fait à présent une bonne heure que nous marchons dans le couloir. Je comprends pourquoi on voulait nous faire partir d'ici assez tôt dans la nuit. Plus nous avançons, plus les éclairages des néons deviennent faible. Dans un sens, je suis heureux d'avoir quitté la zone grise car cette zone n'était finalement pas aussi sereine qu'elle en avait l'air, bien que personne ici ne s'en doute. C'est bien ça le problème, tout le monde pense que la zone grise est la zone la plus saine au monde à cause de son soit disant passé héroïque et brave. Elle se sert de cette image pour cacher d'autres intentions, exactement comme le fait le président actuel. Mais les choses vont bientôt changer. La révolution d'Hope est lancée.
Cette galerie a dû être vraiment très longue à construire, vu l'épaisseur du couloir. L'heure n'est pas aux plaintes. Je trouve l'équipe bien silencieuse pour le moment. C'est sans doute normal, ils doivent tous penser à quelque chose, tout comme moi. Je pense à beaucoup de choses. Je pense peut-être trop. Mais tellement de choses me préoccupent l'esprit, encore trop de questions sans réponses. J'ai manqué de temps pour avoir mes réponses.
- Nous devrions atteindre la sortie dans moins de deux kilomètres, lance finalement M.
Elle semble déjà avoir pris ce couloir j'ai l'impression. J'acquiesce. Nous continuons notre marche et je commence enfin à voir la sortie, bien qu'il fasse nuit dehors, la lumière de dehors se fait voir et je sens un petit courant d'air entrer dans le tunnel. J'accélère mes pas avant de finalement atteindre dehors. Ça me fait très étrange d'enfin pouvoir sentir de l'air pur. J'avais presque oublié à quoi ressemblait dehors. Je suis heureux d'être à nouveau à la surface. Nous voilà au pied de la montagne, nous faisons face à une forêt. Le vent fait bouger le feuillage des arbres et cette mélodie avait manquée à mes oreilles. C'est vraiment agréable de pouvoir à nouveau apprécier la nature.
- Donc c'est ça, dehors ?
Lance finalement Shownu. Je me tourne vers lui, esquissant un fin sourire. Oh, c'est la première fois qu'il sort de la zone grise, ça doit lui faire un gros choc et encore, il n'a rien vu. La nature m'avait manquée. Je me baisse au niveau du sol avant de poser ma main dans la terre. Je ne suis plus enfermé entre quatre murs, je ne me sens plus oppressé. Kyungsoo, Kris M et Yixing y sont déjà allés donc ça ne les surprends pas plus que ça.
- Et encore, tu n'as rien vu.
J'imagine que les habitants de la zone grise découvriront ce que c'est d'être dehors, ça risque de leur faire gros choc. Mais on s'y habitue très rapidement. Je suis heureux d'être à nouveau libre. Yixing démarre finalement le drone qui ne fait aucun bruit, je suis plutôt surpris, mais bon c'est un bon signe, au moins je n'aurai pas la sensation de me sentir tout le temps observé.
- Ne perdons pas de temps, nous avons une longue route à faire avant d'arriver vers les zones d'habitations de la zone jaune, lance M.
Je me redresse et me frotte les mains. Elle a raison, ne perdons pas trop de temps. Je connais déjà cette nature, mais bon, la revoir me fait quelque chose. Ça fait trop longtemps que j'étais enfermé dans cette zone grise et ne voir que du béton commençait à me rendre malade. Puis, je trouve toujours mon bonheur dans les petites choses de la vie. Je n'ai pas tant changé que ça finalement.
Nous entamons notre route vers l'ouest. Le ciel est bien sombre ce soir, impossible de voir les étoiles et c'est bien dommage. Je me demande depuis combien de temps le climat est comme cela ? Pour l'instant, je ne sens aucune aura à part les nôtres. Nous sommes seuls ici. C'est parfait pour avancer. Pas de détour à faire, nous devrions en profiter.
- Unité Alpha, vous me recevez ?
Mon cœur rate un battement lorsque j'entends la voix de Chanyeol à travers mon oreillette.
VOUS LISEZ
HOPE [16+]
FanfictionLa nouvelle Corée du Sud a été rebaptisée HOPE depuis la fin des jours sombres. Le régime mis en place est totalitaire et la liberté d'expression n'existe plus. Byun Baekhyun a accepté son sort depuis longtemps. Soumis, timide et peureux, sa vie va...