Mon corps est lourd, pesant, c'est comme si je ne voulais plus quitter ce matelas douillée. J'ouvre lentement les yeux, me sentant si bien dans ses bras si doux et confortable. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant un petit moment, mais je n'en sais rien. Une chose est sûre, ce sommeil m'a fait du bien. Je me sens mieux à présent. J'ai l'impression que les autres jours étaient difficiles pour moi, mais ça va mieux à présent. C'est comme si j'étais enfin prêt à découvrir cette Capitale aux milles et uns aspects.
J'ai l'impression d'avoir fait un rêve étrange, mais je ne m'en souviens plus à vrai dire et tant mieux. Mes pupilles se déplacent lentement dans la pièce et je tourne sur le dos avant de me redresser. Oui, j'ai toujours du mal à m'y faire et pourtant, il faut que je m'y fasse. C'est ici que je vis à présent, mais mon cœur, reste fidèle à la zone blanche. Je me demande comment vont mes parents ? J'espère qu'ils prennent soin d'eux. Je regarde mon code barre avant de soupirer. Dès que je le regarde, je me sens toujours aussi nostalgique et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.
Je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma nouvelle vie. Je veux juste reprendre l'ancienne. Je quitte mon lit, avant de regarder par la baie vitré les grands bâtiments qui me font office de paysage. Différent de la zone blanche. Tout est différent. Rien ne ressemble à ce que j'ai connu. Je soupire avant de me diriger vers la salle de bain où je me rince le visage.
J'ai une très grande garde-robe, avec toutes sortes de vêtements, la Capitale a tout prévu pour ses nouveaux arrivants, c'est incroyable. Je n'ai jamais eu l'habitude d'avoir le choix. Dois-je appeler ça de la chance ? Est-ce que ça me rend heureux ? Non, pas vraiment. Mes orbes sont attirés par ma couleur favorite. Le blanc. Elle me rappelle tellement ma zone et sa pureté. Cette cape est sublime, la matière est toute douce, je n'ai jamais bénéficié d'un tel luxe dans ma vie. J'enfile rapidement un jean gris ainsi qu'un simple t-shirt. Ce qui me plait le plus, c'est cette cape que je me dépêche d'enfiler avant d'enfiler la capuche. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens en sécurité quand je porte cette couleur. Je me sens à nouveau proche de ma famille. Je me regarde dans la glace. Mes yeux sont beaucoup plus orangés que d'habitude. On pourrait à nouveau croire que je porte des lentilles, mais c'est faux. Après avoir enfilé une paire de bottines assorti avec cette cape, je quitte l'appartement qui me sert de chambre.
Je trouve ça étrange, mais j'ai la sensation que connaître chaque recoin de cette Capitale, les ruelles à chaque palier, tout. Je n'ai plus peur d'aller dehors, au contraire, j'ai à présent envie d'aller découvrir cette Capitale. C'est comme si ma timidité s'était envolé et je dois avouer que je trouve ça mieux, de ne plus être constamment sous pression. Je ne comprends pas pourquoi j'avais autant peur de cette Capitale, elle ne veut que mon bien. J'esquisse un sourire en coin des lèvres, quittant l'immeuble dans lequel j'habite. Je suis un habitant de la Capitale, je suis fidèle à Hope et à ses idées. Personne ne pourra jamais m'enlever ma foi. Personne.
Je me rends dans une passerelle, gravissant plusieurs paliers, je sens les regards sur moi. Je vois qu'ils sont toujours autant fan de moi, pour une raison que j'ignore. J'ai juste fait ce que je jugeais bon de faire. Ça en devient presque dérangeant, je l'admets. Je décide d'ignorer les regards et les dires sur moi. Les paliers sont tous organisées de la même manière. Il y a dix piliers, qui font tenir la ville sur plusieurs étages. Les piliers forment un rond et la ville est organisée à l'intérieur de ce rond sur plusieurs hectares. Au milieu, se trouve la plus haute tour, celle où vit le chef de L'Etat et sa famille, dont ce jeune homme, Chanyeol, qui n'a pas arrêté de me fixer lors de mon interview. Je m'en rappelle, je n'ai pas pu oublier ce regard qu'il avait sur moi, il semblait si impassible, mais pas que... J'avais l'impression qu'il cachait une rancœur envers tout ce qu'il l'entourait. Donc les dires sur lui sont vrais ? Il n'aime pas sa Capitale ? Quelle ironie pour le fils du Chef de L'Etat. J'aimerai lui montrer que je ne suis pas d'accord avec sa façon d'être et de penser. Je pense que si je le croise à nouveau, je ne me gênerai pas pour lui dire. Je n'ai pas peur de lui.
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HOPE [16+]
FanfictionLa nouvelle Corée du Sud a été rebaptisée HOPE depuis la fin des jours sombres. Le régime mis en place est totalitaire et la liberté d'expression n'existe plus. Byun Baekhyun a accepté son sort depuis longtemps. Soumis, timide et peureux, sa vie va...