Chapitre 67: Trahison

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Je reste sans voix devant le bijou qu'il me présente. J'en connais pratiquement tous les détails à cause de cette foutue faculté des sorcières à retenir ce qu'elles lisent. En un claquement de doigts, ce qui devait être le plus beau jour de ma vie vient d'être réduit au néant. Tous les piliers solides sur lesquels je pensais que notre relation avait été construite chancèlent, prêts à s'effondrer. Peter fronce les sourcils, toujours un genoux à terre, attendant patiemment ma réponse. 

La petite ride sur son front disparait d'un seul coup lorsqu'il comprend que je sais. 

Peter: Mini merlin.....

Il se relève pour faire un pas vers moi mais dans le même temps je fais un pas en arrière. Des larmes me montent aux yeux. Je déclare d'une voix blanche.

Moi: Alors c'était donc ça depuis le début.

Peter: Non attend, je ne sais pas comment tu l'a su mais ce n'est pas ce que tu cr....

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je le gifle. Le coup est parti tout seul, sans que je ne réfléchisse. Mais je ne le regrette pas. En fait, j'ai envie de me jeter sur lui pour lui hurler ma déception au visage mais à la place c'est un calme froid qui m'envahit. Le calme de la désillusion. Les épaules de Peter s'affaissent tandis qu'il tourne de nouveau la tête vers moi, une expression peinée sur le visage et la joue rouge. À cet instant, je lis dans ses yeux que je viens de le blesser plus durement qu'une simple claque mais mon cerveau ne traite pas l'information. Je suis trop occupée à accuser le choc pour ça. 

Moi: De qui tu voulais tant te souvenir, Peter?

Ma voix tremble mais je serais incapable de dire moi même si c'est dû à la colère ou au désespoir. Peter répond d'un ton neutre, sans même chercher à se justifier. Il sait qu'aucune explication, à cet instant, ne peux rattraper ce qu'il a fait. C'est comme essayer de retenir de l'eau entre ses doigts. Tout lui échappe. 

Peter: De la mère de Malia. 

De mieux en mieux.

Les yeux mauves que je plante dans les siens le transpercent mais ils véhiculent en même temps le sentiment de trahison qui me dévore de l'intérieur.

Moi: Alors tout ce qu'on a vécu jusque là ne servait qu'à aboutir à cet instant.

Peter: Tu sais bien que c'est faux.

Moi: NON PETER, JE NE LE SAIS PAS! JE NE SUIS PLUS SÛRE DE RIEN À PRESENT!

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Moi: NON PETER, JE NE LE SAIS PAS! JE NE SUIS PLUS SÛRE DE RIEN À PRESENT!

Les gens qui passent près de nous en essayant de se protéger de l'averse tournent la tête dans notre direction. C'est bien la première fois de ma vie que je me fou royalement d'être le centre de l'attention! Une colère sourde m'envahit, à la mesure de l'amour que je ressentais et ressent encore pour lui. J'ai envie de lui hurler tellement de choses au visage que je ne sais pas par où commencer. 

Mélissandre Heartwood T4: La confrérie des vampiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant