Chapitre 18

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Eva

Je me rends immédiatement dans ma chambre et vais prendre un bain pour ne pas tout casser tellement je suis énervée. Il m'énerve tellement ! Comment est-ce que j'ai pu coucher avec lui. Comment??? J'appelle ma meilleure amie pour lui racontais ma folle journée et me calmer aussi. En même temps, j'ouvre le robinet pour remplir la baignoire d'eau.

— Bonjour, ma belle, me dit-elle

— Bonjour ma chérie, je te dérange ?

— Non, je viens de rentrer. Et ton appel tombe bien, je suis toute seule à la maison.

— Ah et bien tant mieux parce que j'ai des tonnes de choses à te racontais.

— Je t'écoute chérie.

— D'une Edma et moi vont devenir dirigeantes des sociétés de notre père. Mon père a acheté la maison des Bellgram. Et Shawn vient habiter chez moi. Je lui débite le tout rapidement.

— Oh, attends, tu parles trop vite. Mais j'ai bien entendu, Shawn vient habiter chez toi??

— Oui ce gros connard a été employé par mon père pour nous surveiller, protéger. Du coup, il doit vivre avec nous.

— C'est fou. Et il a fallu que ça soit Shawn. Mdr.

— Ca ne me fait pas rire. Il m'énerve tellement.

— Je croyais que tu avais changé d'avis sur lui.

Oui, mais au final, il est toujours un gros connard. Il n'a pas répondu à mes messages et il m'a envoyé balader quand il a connu l'existence de Nyah.

— Ma chérie, je peux le comprendre, tu n'aurais pas dû le caché.

— Je ne l'ai pas caché, c'est juste que je n'ai pas eu l'occasion. Tout est parti tellement vite entre nous. J'ai l'impression que je l'ai toujours connu. Il fait naître toutes sortes d'émotions en moi.

— Je peux comprendre. Mais il faut bien que vous ayez une discussion à un moment ou un autre.

— NON ! Je ne lui adresse plus la parole. Il m'a traité de salope.

— Quoi ?

Je lui raconte la séquence de l'arrivée à la maison.

— Ok, je vois. Je ne sais pas trop quoi te dire. Je pense que c'est parce qu'il y a quelque chose de fort entre vous. Genre un coup de foudre orageux. Lol

— Mais n'importe quoi San.

— Ma belle, je dois te laisser Evan vient de rentrer.

— D'accord, on se voit plus tard.

Je raccroche et me plonge dans mon bain. J'avais encore deux heures avant que Nyah rentre de la garderie.

Je ferme les yeux pour oublier tout ce qui s'est passé aujourd'hui. Je me plonge un peu plus dans la profondeur de l'eau. Je pense à Calvin. Encore. S'il était encore là. Ça serait tellement plus simple...

Sorti du bain, je descends à la cuisine. Je cherche Shawn au rez-de-chaussée, mais ne le vois pas. Je demande à Sylvia.

— Tu as vu le garde du corps ?

— Oui, je lui ai montré sa chambre, je pense qu'il y est. Il est vraiment gentil. Il m'a dit qu'il était déjà venu et que je lui avais ouvert la porte quand il est venu te chercher pour aller à une soirée, mais je ne me souvenais plus de lui. Je ne rajeunis pas.

— Ah oui, c'est vrai qu'il est déjà venu me chercher. Mais à cet instant je n'aurais jamais penser que j'allais devoir passer mes journées et mes nuits avec lui.

— La vie est souvent faite de surprise ma petite chérie.

Je lui souris et fais oui de la tête. Sylvia a toujours travaillé pour nous. Elle n'a pas d'enfants, pas de famille. Elle a toujours fait parti de notre famille. C'est elle qui s'occupé de moi quand mes parents étaient absents. Elle me donnait le bain, me bossait les cheveux, me racontait une histoire dormir. Et le plus important, elle m'aimait d'un amour inconditionnel comme sa propre fille. Pour moi, c'est comme une deuxième maman. J'ai une grande admiration pour elle. Parfois, quand j'ai des soucis ou que j'ai besoins de me confier, je me tourne plus facilement vers elle que vers ma propre mère. Même si j'adore ma mère.

— Ca va nous changé d'être que toutes les trois, dis-je.

— Oh oui, mais ça fera du bien à Nyaj d'avoir une présence masculine.

Je la regarde perplexe.

— Il est là pour son travail. Et puis je ne pense pas que les enfants soient son truc.

— Hmm ma chérie, on ne sait jamais. L'amour peut parfois faire changé les gens.

L'amour ? N'importe quoi. Je ne rajoute rien. Et lui demande juste.

— Tu pourrais faire à manger pour lui aussi s'il-te-plait.

— Bien sûr ma chérie.

Je prends mes affaires et me dirige dans mon bureau. Je devais refaire mon planning. Mes journées allées être charger entre l'université, les sociétés et surtout ma fille. Mais je sais que j'y arriverais.

Plus Que Ma RaisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant