Chapitre 7

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J'ai l'impression que de la lave en fusion me brûle le cerveau alors que je me réveille péniblement. Je serre les dents, essayant de trouver une position plus confortable quand j'entends un cliquetis de chaîne.

Prise d'une bouffée d'angoisse, j'ouvre les yeux précipitamment, me déclenchant une violente nausée. J'ai l'esprit embrouillé, ainsi qu'un mal fou à réfléchir de manière cohérente, toutefois, je tente d'analyser l'endroit où je suis de mon regard trouble.

Il y a de grandes fenêtres recouvertes par d'épais rideaux en velours rouges que seul quelques raies de lumières éparses parviennent à percer. La principale source de lumière étant au final un chandelier au dessus de moi.

Me relevant en grognant, je fronce les sourcils, non seulement je continue d'entendre le bruit de chaîne, mais je sens quelque chose pendre à mon cou.

Je baisse la tête et cligne des yeux perplexe en voyant que je ne porte plus qu'une chemise d'homme. C'est devenu une habitude de me déshabiller pendant que je dors: ils m'ont prise pour une poupée Barbie ou quoi ?

Toutefois, ce n'est même pas ce qui m'inquiète le plus car j'ai un collier en cuir relier à une laisse de métal qui bloque toute ma mobilité, je peu à peine m'asseoir. Sans compter que pour parfaire la scène tirée d'un film d'horreur, je suis attachée à une sorte de fauteuil de barbier par les mains et les pieds.

Mon cœur bat la chamade alors que je scrute la pénombre à la recherche de mon bourreau.

Je finis par le trouver à l'autre bout de la pièce, alors qu'il se lève d'un gros fauteuil de cuir en repoussant une desserte où trône des objets inconnus.

_ Enfin réveillée ? Me demande-t-il d'une voix suave. J'ai cru que tu dormirais cent ans, comme la belle au bois dormant !
_La différence entre elle et moi c'est qu'elle n'a pas été piqué a la morphine, elle! Lui repliquai-je, acide, en le fusillant du regard.

Tout en parlant, je tire sur mes liens dans l'espoir de me dégager, toutefois ils ont l'air résistant. Il s'agit probablement de chaîne en métal.

_Ne te débat pas comme cela...me dit le vampire, d'un air vaguement inquiet. Tu vas te faire mal!

Je ricane.

_Trop gentil de t'occuper de mon bien-être ! Me moquai-je avant de lui montrer le meuble sur lequel il me retient prisonnière. Mais bon... Tu aurais peut être pu y penser avant de me sangler à ce fauteuil !
_ Je n'ai pas l'intention de te faire du mal ou de te faire peur, cependant tu n'es pas quelqu'un de très raisonnable ! Me dit-il avec un petit sourire ironique. Le carambolage que tu as créé avec Ericsson passe en boucle à la télé, vois-tu ! Si je trouve que l'on voit bien tes talents de cascadeuse sur la vidéo qu'à pris l'hélicoptère qui passait au dessus de vous juste à ce moment là, je préférais que tu ne recommences pas une nouvel fois ce genre d'exploit ...

Je grogne de dépit en m'écroulant contre le fauteuil, me rendant compte que je viens de me mettre dans des ennuis de tailles dantesque.

_J'ai préféré prendre quelques précautions... Finit-il par ajouter en caressant les sangles du bout des doigts. Pour ta propre sécurité...

Cette fois ci, je rigole franchement en lui demandant :

_Quoi ? Tu craignais que je ne tombe ? Sympa les sécurités enfants ! Du coup maintenant tu peux me libérer, non ?

Il soupire avec fatalité en allumant de grandes bougies bleues, à côté de moi, avant de s'éloigner pour en allumé d'autres plus éloigné. Je remarque qu'il y en a partout dans la pièce autour de nous. Sans arrêter de tirer sur mes chaînes, je le suis des yeux pendant qu'il met patiemment le feu à toute les mèches en me demandant à quoi peut bien rimmer cette mise en scène.

Apprivoise Moi, Si Tu Peux !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant