Apprivoise Moi, Si Tu Peux !

Chapitre 81

Je m'étire de tout mon long devant la fenêtre. Ce soir c'est Thanksgiving, les  membres de la prime meute ne devraient plus tarder. On va passer une semaine tous ensemble jusqu'à Noël, puis ils repartiront nous laissant encore quelques jours tout seuls ici.

Je suis entrain de me demander s'ils ne rencontreront pas trop de problème sur la route à cause de la neige quand deux bras puissants viennent m'enlacer. Je lève distraitement la tête au moment où Ryley enfoui son nez dans mes cheveux, embrassant mon cou.

__ On va bientôt être beaucoup plus nombreux ici, me souffle-t-il, pas trop déçus ?

Je ricane.

__ C'est surtout toi qui va être triste, dis-je en me tournant vers lui. Il va falloir réprimer tes mains baladeuses !

Ce séjour en amoureux a été très agréable... Et très charnel. Je souris, me retournant en agrippant ses hanches, j'ai adorée nos randonnées, autant que nos jeux fripons toutefois, il va falloir redevenir sage, maintenant.

__ C'est ma prime meute ! Me dit-il les yeux brillant de malice, mes mains baladeuses ne gênerons personne !

En illustration de ses propos, il m'attrape une fesse d'un geste conquérant, alors que je fait la moue en lui donnant une petite tape sur les doigts.

__ Si, moi ! Rétorquais-je en soupirant. Si tu ne veux pas que sa vire à la lutte gréco-romaine, ne me tripotes pas devant tout le monde !

Il se renfrogne tout en posant son front sur le mien.

__ Tu es à moi ! Me souffle-t-il, pourquoi est ce que ça te gênes tant de le montrer en publique ?

La dessus, on n'est vraiment pas sur la même longueur d'onde. Je n'aime pas m'exposer devant tout le monde, mais lui a un côté exhibitionniste un peu effrayant parfois.

__ C'est comme ça ! Fis-je boudeuse, en échappant à son étreinte pour me retourner vers la vitre. En plus je n'appartiens à personne... Je peux très bien reprendre ce que j'ai donnée !

J'aperçois au loin sur le chemin un gros 4x4, puis deux autres qui se frayent un passage à travers la poudreuse. Je soupire, rassurée de voir qu'ils sont arrivés sans encombre.

Tout à mon soulagement, je me retourne pour aller les accueillir, quand je percute le torse de mon homme. Relevant les yeux vers son visage, je remarque tout de suite ses yeux assombris ainsi que sa moue revêche. Je n'ai pas le temps de faire un pas pour reculer que je décolle littéralement du sol dans ses bras.

__ Tu es à moi ! Me dit-il avec un sourire carnassier en m'emprisonnant dans son étreinte d'ours. Tu peux rêver pour récupérer ton cœur et ton âme... Je ne te rendrai jamais rien !

Poussant mon col rouler avec son nez, il aspire ma peau, me créant un énième suçons. Je me débats en gigotant des pieds un moment, tout en gloussant, avant de changer d'idée, passant à l'offensive. Me tortillant, je parvient à glisser mes mains sous son pull, afin de le chatouiller. Mes doigts agiles ne lui laissent aucune chance, tandis qu'il me lâche en essayant de m'esquiver. Hors de question de le laisser tranquille maintenant, je vais lui faire passer l'envie de jouer au dur.

Je continue jusqu'à ce qu'il cède, tombant à genoux sous mon assaut, en pleurant de rire.

__ Comment peut tu être aussi sensible monsieur l'alpha K1 ? Me moquais-je en riant, le poussant contre le mur, alors qu'il tente de m'échapper.
__ C'est... C'est toi... S'écrie-t-il en essayant d'attraper mes mains entre deux crises de rire. Il n'y a que toi... Qui me rende... Aussi... Vulnérable... Arrête...

Il est rouge pivoine tandis qu'il tente de se relever. Je suis prête à pousser mon avantage, quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Je me déconcentre une minute, ce qui lui laisse le temps de se redresser d'un coup en me soulevant du sol.