Partie 58

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"J'fais comme-ci tu m'attendais mais le temps parait long"

Bzzzz bzzz

Msg de Souleymane : c'est Yanis, félicitations pour ton bac je suis content pour toi là j'ai des problèmes de téléphone je t'envoie un message quand c'est réglé, bis

Je lis le message, il avait pensé à moi. Je l'aimais à en mourir et je vivais avec. On obtient les choses désirées par la patience... Mais je me rendais compte que je n'avais rien obtenu en 2 ans. Ce message fut le dernier message reçu de Yanis Maleki. Après ça, il n'est pas revenu, il m'avait abandonné, laissé. Je ne le savais pas encore mais désormais je faisais cavalier seul... le cœur déchiré.

(...)

Plusieurs semaines plus tard...

J'espérais un peu son retour je ne vais pas mentir, surtout que ce message ne laissait pas croire que c'était la fin de nous 2. Je pense qu'une partie de moi l'attendait timidement, mais cette petite partie ne décidait plus désormais. Je voulais aller de l'avant. J'étais déterminée. J'avais ces derniers mois travaillé dur à l'oublier, et mon amour pour lui avait faibli. Le plus gros était fais. Je ne pensais qu'au futur.

Je m'étais inscrite en licence en anglais, dans la même fac que Maya. On serait ensemble, encore et toujours. Je finirai par rencontrer celui qui me ferait tout oublier. Je faisais le tri dans ma vie.

Je n'avais pas de nouvelles de Yanis, Ryad ou même Younès qui m'avait un peu saoulé le jour des résultats du BAC. Je me portais bien al hamdoulilah.

(...)

Bzzz bzzz

Snap de Younès : j'ai changé de numéro si tu le veux

Younès : fais moi signe ;)

Je lis son message et réfléchis. Le cœur ou la raison ? Une fois de plus, je choisis mon cœur qui m'avais tout de même bien fait souffrir jusqu'à présent. Je ne pouvais plus être égoïste, il fallait que je le laisse partir.

Moi : non merci, profite de ça pour supprimer le mien et avancer. C'est le mieux pour toi je pense. Bonne continuation et pleins de bonnes choses tu mérites.

Younès : j'me disais bien. Allez ciao

Sa réaction était à la hauteur de l'image que j'avais de lui : gamin, fière, immature. Mais je pouvais souffler, je me débarrassais petit à petit de toutes ces relations toxiques.

(...)

Un week-end mon frère et moi étions parti dans ma famille paternel. Comme d'habitude quand j'étais là-bas je m'ennuyais, mais être avec moi-même me faisait du bien, je réfléchissais beaucoup. Je ne pensais qu'à l'avenir, je m'imaginais des scénarios de ce qui pouvait m'arriver. J'avais hâte.

Bzzz bzzzz

Maya : Vraiment Jade je vais à la fac avec ma meilleure amie, je suis au code avec, on a trop de bons délires, c'est un missile, je suis heureuse de la connaître wAllah

C'est une des choses que j'aimais par-dessus tout chez elle : sa sensibilité. Elle prenait toujours le temps de dire des choses qui viennent du cœur, de rappeler qu'elle m'aimait. Chose que j'avais un peu plus de mal à faire. Je la taquinais beaucoup mais des fois je ne pensais pas à lui rappeler à quel point elle était exceptionnelle. Alors qu'elle me mettait toujours en valeur. J'avais hâte de vivre tous ces moments avec elle.

Le dimanche soir, une fois le week-end terminé, mon frère me propose de rester une nuit de plus. J'étais pas trop emballée mais j'ai dis oui... Pour lui.

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant