After Chronique 55

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Alia : je pense que la bonne personne c'est un peu le meilleur ami, celui qui te connait telle que tu es, tu ne prétends pas, tu es toi-même, et il accepte tout ça. Une personne avec qui tu communiques, pour que ça ne pète pas à la première occasion tu vois ? Il connait le pire et le meilleur et il est là, vous surmontez tout, il te rend heureuse.

Plus je l'entendais parler, plus je voyais Alexandre. Comment j'avais pu être aussi aveugle tout ce temps ? Comment j'avais pu être aussi méchante avec lui alors que je l'aimais au fond ? J'avais tout fais pour le repousser, toujours. Toutes ces années... Dès que je sentais battre mon cœur pour lui je coupais les ponts, quand il m'avait confié ne pas pouvoir m'attendre j'avais agis comme-ci je ne comprenais pas alors que je comprenais très bien, quand il m'a parlé de se retrouver je faisais la surprise. J'avais toujours refusé de l'aimer sans jamais pouvoir m'en détacher, le laisser.

J'avais cru aimer Khalid mais j'aimais son comportement, j'avais juste besoin d'attention et c'est ce que je retrouvais chez lui, mais le laisser n'était pas difficile, comme ça n'avait pas été difficile 1 an plus tôt. Alexandre, lui, c'était difficile. C'était lui, depuis toujours... J'espérais juste qu'il ne soit pas trop tard...

(...)

On fini par se quitter avec Alia, je mets ma 4G, désireuse de savoir ce qu'il avait pu me répondre. Rien... Il n'avait même pas lu mon message, c'était impossible, il était toujours sur son téléphone. A coup sûr il voulait me faire un peu galérer et je pouvais comprendre... J'espérais juste qu'il n'avait pas abandonné.

Je rentre, me douche et prépare la table pour être tranquille.

Bzzz bzzz

Alexandre : salut little. Moi aussi je pense fort à toi. Prends le temps qu'il faudra. A bientôt insh'Allah. Prends soin de toi. Bisous

Je souris face à cette réponse et pose mon téléphone. Je termine de préparer la table pour mon frère et moi, prépare la nourriture pour ce soir. Une fois posée, je ne pouvais m'empêcher de penser à ma discussion avec Alia. Je ne voulais pas laisser Alexandre partir, je ne doutais plus, j'avais encore des craintes, mais jamais je ne le laisserai quitter ma vie ça j'en étais sûr.

Je ne m'imaginais pas un conte de fée, j'avais les pieds sur terre, je ne voulais plus de toutes ces choses rocambolesques, pas de strass, de paillette, juste une belle histoire, naturelle, simple, que je vivrais au jour le jour... Alexandre me connaissait vraiment, moi aussi, on ne s'était jamais lâché malgré nos différences, nos coups bas, les obstacles. Ça voulait sûrement dire quelque chose.

Je retourne dans la conversation et lui envoie des photos de lui et moi. Des photos que je ne lui avais jamais envoyé par peur, peur qu'il s'en serve contre moi. C'était 2 photos simples de nous 2 en voiture, un soir de 2018. A l'époque où je déprimais, on se voyait assez souvent à cette période. C'était ma manière de revenir à lui, l'air de rien...

Alexandre : oh je m'en souviens comme-ci c'était hier, j'ai un immense sourire là

Moi : c'était où ?

Alex : ********

Moi : good job

Alex : tu te souvenais plus ?

Moi : si c'était un test

Alex : t'en as d'autres ?

Moi : j'ai la photo de nos pieds

Cette photo toute flou, toute bâclée, c'était nous, nos pieds côte à côte. Elle avait été prise 6 ans auparavant lors de notre premier rendez-vous ensemble, la première fois qu'on se voyait. Je l'avais toujours gardée.

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant