After Chronique 11

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Je rappelle que j'écris cette chronique sous forme de thérapie, pour m'aider à prendre une décision futur, à voir où j'ai pu faire des erreurs, des mauvais choix. Ce n'est qu'une histoire parmi tant d'autre. Pas de jugement.


Je raccroche, le dis à ma mère et me dépêche de me préparer, préparer les papiers nécessaires et j'y vais. L'entretien se passe bien. C'est pour un job 11h semaine en tant qu'hôtesse de caisse à compter de la rentrée. A l'issu de l'entretien, elle me dit qu'elle ne devrait pas le dire, qu'elle ne le fait jamais mais que j'étais normalement sur d'être prise, elle me rappellerait. J'étais la première qu'elle voyait mais elle m'avait rassurée.

J'étais contente.

Maintenant, je m'étais mise en tête que j'avais 1 mois de vacances, de voyages pour me détendre, profiter. J'avais validé ma L2 et je passais donc en 3ème année de licence à la rentrée, et après je ferais le maximum pour être heureuse, cela incluait divorcer...

(...)

Je ne saurais expliquer pourquoi à mon sens, pour parvenir au bonheur, pour me retrouver, m'accepter à nouveau et m'aimer je devais quitter Younès. Les 2 n'allaient pas ensemble. Il ne m'avait jamais levé la main dessus, jamais insulté... Et pourtant psychologiquement j'étais anéantie. Je pensais aller voir une psychologue par moment pour parler de mon père dont je ne parle jamais... C'était trop frais, et ma famille me faisant la misère, je n'arrivais pas à y penser sans pleurer. Alors j'avais mis mon père dans une boite, dans un coin de ma tête, dans un coin de mon cœur. Mais je n'évoquais jamais le sujet.

Parfois j'écoutais ses chansons, les chansons de Jean ferrat qu'il écoutait toujours. Cela faisait presque 2 ans qu'il était parti et je recommençais à peine à oser les écouter : La montagne, que serai-je sans toi... C'est comme-ci ça me rapprochait un peu de lui.

J'aimerai que Younès prenne la place de mon père en quelque sorte, qu'il soit cette figure masculine qui me rassure, me console... Bien que mon père n'avait pas eu une place majeur dans ma vie, le peu de présence qu'il avait me comblait. Younès me faisait des promesses qu'il ne tenait pas. Encore et encore.

(...)

4 mois de vacances c'est long... J'essayais de retrouver la Jade d'autrefois, la Jade qui croquait la vie à pleine dent, qui se lançait beaucoup d'objectifs, qui était curieuse, qui lisait, écrivait... Alors j'ai commencé à écrire ma chronique pour la troisième fois au moins. En commençant par l'histoire de Yanis et Jade. Mon premier amour. Mais cela n'a duré que l'espace de quelques semaines. Je n'étais pas encore prête, chaque partie me rappelait trop de moments cher à mon cœur, écrire ne me faisait pas du bien, ça me touchait, ça me peinait. Ça me faisait penser à Yanis. Tout cela m'effrayait, je me rendais compte que Yanis était encore dans mon cœur, écrire sur lui me faisait rêver de lui, j'étais chamboulée à chaque réveil. Un constat m'effrayait : je l'aimais encore malgré tout ce temps. Comment c'était encore possible ? J'étais choquée, apeurée. J'écoutais Un jour peut-être en pensant à lui. Pas à nos possibles retrouvailles mais à tout cet amour que j'avais pu avoir autrefois.

Est-ce que lui pensait encore à moi ? Non, bien sur que non. J'étais mariée maintenant c'était terminé. Il était même en couple avec une gamine de 16 ans. Qu'est-ce qu'il devait penser de moi ? Les choses s'étaient faite si rapidement... Une autre voix intérieure m'hurlait qu'il avait eu 2 ans pour se lancer. Alors j'avais fais le bon choix.

Mais si j'avais fais le bon choix, pourquoi je n'étais pas heureuse ? Pourquoi je doutais toujours ? Pourquoi j'avais des phases de déprimes ?

(...)

Voilà toutes les pensées qui se bousculaient dans ma tête, sur la route des vacances, nous avions prévu d'aller chez ma grand-mère et son « copain » près de Toulouse, puis de poursuivre notre itinéraire vers Arcachon.

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant