After Chronique 36

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Mehdi : je t'attends à 4h30 merci Jade

Moi : TU GAVES

Trop tard, il est parti. J'en avais marre qu'on me mette toujours dans des positions inconfortables, marre d'être gentille, marre d'être faible. J'aimerai avoir la force de calmer Hakim, d'être ferme avec Mehdi. Mais j'étais encore conne. Je mets ma 4G et vois une notification whatsapp.

... : tu regardes quoi sur ta photo de profil ? Mdrr

Le retour... Je souris. Contente qu'il me pardonne. Il avait été très présent pour moi durant ma dépression cet hiver et les choses s'étaient arrêté brutalement. J'avais peur qu'il ait toujours des sentiments à mon égard, on s'était disputé. Mais il revenait...

Moi : mdr j'aime pas montrer mon visage tu le sais

Alexandre : ça va little ?

Moi : ben oui et toi ? ça me fait plaisir ton petit message. J'en profite pour m'excuser cet hiver j'étais pas au top de ma forme et on était trop proche je pense on avait besoin de s'éloigner

Alexandre : t'inquiètes c'est déjà oublié, tu fais quoi ?

Moi : je viens de finir le travail et toi ?

Alexandre : tu bosses où ? Rien de spécial

Moi : usine mdr, alors comme ça tu habites Paris maintenant ?

Alexandre : oui j'ai trouvé un CDD là-bas et dans mon domaine il y a du travail que là-bas mais bon je m'habitue pas trop je rentre tous les week-end de toute façon

Moi : ça va ça te plait

Alexandre : oui trop

Moi : j'ai raté quoi sinon depuis tout ce temps ?

Alexandre : ça va pas trop... Je suis en couple je souffre trop Jade j'te jure

Moi : pourquoi ?

Alexandre : c'est compliqué

Moi : ben si tu veux en parler tu peux sinon on en parle pas

Alexandre : la distance se passe pas bien, on fait que s'embrouiller

Moi : j'espère que ça s'arrangera

Alexandre : de toute façon je suis sûr que toi et moi on se retrouvera un jour mdr

Je reste bloquée devant son message, ni une ni deux je l'appelle.

Alexandre : mdrrr allo ?

Moi : à quoi tu joues ?

Alexandre : ben c'et vrai non ?

Moi : j'en sais rien moi

Alexandre : genre ça t'est jamais venu à l'esprit ?

Moi : si, c'est vrai... Mais je pensais que dans ta tête j'étais une amie

Alexandre : ben maintenant tu sais que non

Moi : commence pas à me compliquer la vie Alexandre

Alexandre : je sais pas comment ni pourquoi mais j'en suis sûr

Moi : si tu le dis

Alexandre : je te sens pas très réceptive

Moi : qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je pense que tu es mal, comme tu me l'as dis, tu souffres et donc t'essaies de te sentir mieux là

Alexandre : et ?

Moi : et donc règle tes problèmes comme un grand garçon, je dis pas ça méchamment mais tu fais n'importe quoi là

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant