Chronique au cœur de mes histoires impossibles

After Chronique 52

J'ai lu son message un nombre incalculable de fois. 3 solutions... 30 minutes s'étaient déjà écoulées lorsque j'ai fais mon choix... Je ne savais pas vraiment quoi faire, quoi dire, j'étais dans un état d'esprit ou je voulais être seule. Je me voyais avancer plus tard avec Khalid mais la présence d'Alexandre chamboulait tout. Je me bloquais parce que 3 garçons c'était beaucoup trop à gérer... C'était n'importe quoi et j'avais fais assez de bêtises. Mais je me devais d'être là pour lui, toujours...

Je décide de l'appeler.

Moi : allo ?

Alexandre : allo ?

Moi : désolée si j'ai mis autant de temps

Alexandre : c'est rien je savais que tu réagirais comme ça

Moi : alors comme ça tu me mets des coups de pression ? mdrrr

Alexandre : mdrr mais non

Moi : je rigole je rigole, j'ai tout lu mais je préfère qu'on en parle en vrai. Demain je vais faire des courses, si tu veux je peux aller un peu plus loin que prévu et on va ensemble

Alex : oui avec plaisir je suis là

Moi : ok... C'est exceptionnel hein ! J'ai vu que t'en avais vraiment marre donc voilà...

Alex : merci Jade

Moi : oh arrête mdr

Alex : tu faisais quoi là ?

Moi : rien de spécial je vais aller au lit

Alex : ok tu veux parler par message ?

Moi : d'accord si tu veux

Je raccroche. Brosse mes dents, mets ma crème de nuit.

Bzzz bzzz

Khalid : ça va ?

Moi : oui et toi ?

Bzzz bzzzz

Alexandre : je suis apaisé

Moi : mdrr

Alexandre : pourquoi tu m'envoies plus de message ?

Moi : je le ferai c'est juste que j'étais dans mon truc

Alex : en attendant ce message. Je pense à toi une dizaine de fois, je vais sur ton profil instagram, je pense à toi, je me demande si tu penses à moi. Et je me dis mais elle me manque en fait. Tu me donnes trop l'impression de pas être intéressant pour toi, de pas t'intéresser

Moi : ça te prend depuis quand ? Que je suis rentrée en France ?

Alex : depuis qu'on s'est vu

Moi : bien sur que si tu m'intéresses, tu le sais depuis tout ce temps

J'essayais de le rassurer car je savais qu'il allait mal, qu'il était mal. Je découvrais une certaine sensibilité chez lui qui me touchait. Je voulais qu'il n'ait plus jamais mal, qu'il soit heureux mais je lui en voulais trop pour ces derniers mois, son couple, ses va-et-vient. Je ne croyais plus en un retour possible, en des retrouvailles. Je n'avais plus envie. Mais je restais là pour lui parce que j'avais promis.

Alex : en gros, quand on s'est prit dans les bras ce soir là. J'ai senti dans ton comportement, dans ton regard que voilà t'avais besoin « d'aide », et j'ai découvert que voilà, les sentiments que j'avais pour toi depuis ces années c'était pas de la merde, c'était réel vraiment

Je savais plus quoi dire, j'avais l'impression que c'était trop tard, qu'il avait tout gâché, qu'on avait touché un point de non-retour. Je n'avais plus envie, j'avais trop de rancœur et je n'arrivais pas à passer outre...