17.𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑛𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑊𝑦𝑎𝑡𝑡

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En média Demi Lovato- Confident

Allez Isis, ressaisis-toi ! Je tente tant bien que mal de me faire violence pour me lever, tandis que les assauts portés à mon corps deviennent de plus en plus violents.

Il me faut continuer à me battre. Je suis plus forte que ça. Je ne suis pas faible. Je me remets debout difficilement et chancelle. J'agrippe une des matraques que l'un des hommes utilise pour me frapper, et lui rend ses coups. Sauf que contrairement à moi, il ne doit pas être habitué au courant qui parcourt chaque parcelle de son organisme dans une fusion sauvage, puisqu'il recule immédiatement. Je plonge à terre pour récupérer mon glock mais le deuxième agresseur me précède. Nous roulons au sol et passons à la lutte au corps-à-corps. Il m'attrape par les cheveux et frappe ma tête déjà touchée par l'accident au sol, m'arrachant un cri de douleur.

Ce sadique a bien cerné ma faiblesse et ne se gêne pas pour l'exploiter. Je lui assène un uppercut dans la mâchoire, mais il me rend coup sur coup. L'autre assaillant s'est saisi de l'arme de son compère et avance dangereusement vers moi. Mais je n'ai pas le temps de m'en inquiéter, car ma boite crânienne entre férocement en contact avec le sol une nouvelle fois. D'autres points de lumières dansent devant mes yeux. Je tente de battre des paupières afin de les faire disparaître mais la douleur lancinante qui me brûle le front revient avec encore plus de force.  Je gémit, et vois le prochain coup de matraque électrique arriver.

Cette fois, c'est fini.

Mais au moment où je baisse les bras, un coup de feu résonne. Ma tête cesse de faire l'auto-tamponneuse avec le sol dur et froid. J'ai tout juste le temps d'apercevoir un éclair blond, que le corps du deuxième individu se retrouve criblé de balles. Je roule sur le côté en crachant du sang. Quelques secondes plus tard, je saisis la main qu'on me tend pour me relever, puis lève la tête afin de découvrir l'identité de mon mystérieux sauveur.

Ou plutôt, ma sauveuse, puisqu'une grande blonde me fait face. Elle a des traits délicats et des yeux bleus où brille une lueur aussi farouche que facétieuse.

— Et bah, on était moins une !

Je l'observe, ne sachant pas vraiment comment réagir. Elle vient quand même d'assister à la raclée phénoménale que je viens de recevoir. La honte. Je sonde ses billes azur à la recherche d'un quelconque jugement, mais ne rencontre que de l'amusement. Son corps fuselé et la facilité avec laquelle elle vient de tuer ne laisse planer aucun doute : c'est un agent. Comme moi, sauf qu'elle, elle fait son job.

— Qui t'envoie ? je lui crache.

— Oh là ! Je viens juste de te sauver la vie ma chérie, alors merci de me considérer un peu. Sinon la prochaine fois je les laisse transformer ton cerveau en bouffe reconstituée !

Elle continue à rouspété et s'éloigne à grand pas.

— Attends ! je la rattrape. Pourquoi tu m'as aidé ?

— Monte dans la voiture, dit-elle simplement.

Je lève les yeux au ciel, excédée.

— Hors de question. La mienne est là je te signale.

Elle éclate d'un rire léger.

— Et tu crois qu'elle va rouler ? Allez monte, tu n'as pas le choix ma grande.

M'apercevant qu'elle a raison, je récupère le sac noir dans le coffre et la suis jusqu'à une belle jaguar blanche, flambante neuve. Durant le trajet, elle jette un regard suspicieux à mon bagage, mais ne fait aucun commentaire.

— Où on va ? je demande.

— Nettoyer tes blessures pour commencer.

— Tu comptes me dire qui tu es au moins ?

𝐋𝐚 𝐍𝐞́𝐛𝐮𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐞𝐮𝐫 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant