Percy Jackson et l'enchanteresse

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Voilà un nouveau chapitre !! 

J'espère qu'il vous plaira ~

***Petit indice du scénario: faites bien attention à ce média, il est important pour l'histoire ~

Disclaimer: Les images que j'utilise en image pour les médias viennent d'internet et non de moi 😅

Si je mets une image qui  m'appartient, je vais le préciser comme la plupart de mes couvertures de livres (sauf pour deux : HP et Teach Me Again auquel c'est une demande de coverbook.) BREF.

Bonne lecture ~

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Elle était au milieu de nulle part. Elle s'était réveillée il y a quelques minutes à peine et dans un horizon tout blanc, tout bleu. Elle se redressa et pencha la tête en arrière, ses cheveux blonds ondulant son dos. Ses pointes de cheveux étaient bouclées. Elle frissonna en sentant le froid l'envahir et interagir négativement avec son corps. Ses doigts picotaient et elle humidifia ses lèvres rosées.

Elle redressa sa tête droite et commença à parcourir la lande qui l'entourait, cherchant probablement une sortie. Une onde de choc traversa l'atmosphère de la lande, traversant le corps de Rosalya. Elle baissa les yeux lorsqu'elle se rendit compte qu'elle marchait dans un liquide qui remplissait le sol de la lande. De l'eau. Jusqu'aux chevilles. Elle s'humidifia les lèvres et continua son ascension. Cependant, elle se sentit attraper par la cheville droite, la faisant s'asseoir brusquement sur le sol et entraîner vers l'avant. Elle cria tandis qu'elle sentait ses vêtements se mouiller par l'eau qui accaparait son corps comme une masse, l'englobant, l'alourdissant et la faisant entraîner dans un tourbillon d'eau. Elle avait l'impression de tomber dans un tronc d'arbre comme Alice dans son conte. Elle atterrit sur un sol plus mou et visqueux. Elle vit des mains entourer son corps et compresser ses membres. Elle hurla de douleur en fermant les yeux. Ses cheveux blonds devinrent anormalement marrons et elle se fit entraîner dans le sol. Elle entendit un rire cristallin parvenait à ses oreilles qui bourdonnèrent.

Des yeux globuleux s'ouvrirent du tronc et regardèrent la jeune fille se débattre pour sortir de cette eau visqueuse. Elle tendit ses mains vers l'avant, mais ceux qui la retenaient, rabattaient ses mains contre son corps : lui bloquant tout mouvement. Elle pouvait seulement contrôler ses yeux et son souffle. Rosalya vit une grande forme noire englober le tronc alors que des cris retentissaient contre les parois. La grande ombre l'observa et se jeta sur elle, mais avant qu'elle ne l'atteigne elle était englobée par l'eau et elle lâcha un grand cri.

Elle se redressa en sueur et regarda perturbée tout autour d'elle, se prenant la tête entre les mains. Elle respira un bon coup et ses yeux s'agitèrent, ne comprenant pas ce qu'il lui ait arrivé. Elle regarda autour d'elle. Elle était sur un lit de camp avec une couverture marron qui la couvrait. Tout autour d'elle se trouvait des lits de camp de la même carrure qu'elle, tous séparé par un poteau qui maintenait la hutte en équilibre. Une toile beige qui laissait passé la lumière du jour l'entourait et la surplombait. Du côté gauche se trouvait un étalage d'outil aidant à la médecine. Elle souleva sa couverture et se leva de son lit de camp, mais elle eut un vertige qui la fit se rasseoir. Elle fronça les sourcils et se tient le front pour amoindrir la douleur. Elle se releva à nouveau plus doucement et arpenta les allées afin de sortir du lit de camp.

Elle dut plisser les yeux à cause du soleil qui l'éblouissait dès sa sortie. Elle mit une main en visière et regarda autour d'elle alors qu'elle pouvait entendre des cris de guerre, d'encouragement. Elle se dirigea vers les cris, un terrain éloigné et elle vit un théâtre antique. À la place principale au centre, qui reliait tout une estrade de marche, une grosse construction qui partait en hauteur et s'élargissait sur plusieurs parcours était installé. Une rangée d'adolescents regardait un professeur qui leur expliquait les règles de la Tour.

Le professeur s'arrêta et releva la tête lorsqu'il aperçu du coin de l'œil, la fille aux cheveux d'or les observer tout en haut des marches. Intrigué par son arrêt, les adolescents se tournèrent d'un même homme et virent l'invitée surprise. Rosalya déglutit et recula lorsqu'elle vit tout ses yeux posés sur elle. Pris de panique, elle recula et se retourna pour fuir. Des cris lui provenaient, mais ne put les décrypter. Elle courra, ses oreilles bourdonnèrent et elle courra pour se diriger vers l'entrée du campement. Son souffle devenait erratique et ses yeux parcouraient rapidement autour d'elle, cherchant la sortie. Elle bifurqua à un tournent et dépassa deux bâtiments avant de s'arrêter pour voir de dos une arche qui faisait office d'entrée. Elle essaya de reprendre une respiration normale pendant un laps de temps puisqu'elle entendait derrière elle, les cris des adolescents la hélée. Qui étaient-ce ? Pourquoi la poursuivait-elle ? Que voulaient-ils ?

Alors qu'elle allait sortir, un tremblement de terre et des cris aigus retentissaient, bousculant toute ondes à travers le campement. Les feuilles virevoltèrent et chantèrent leur mécontentement grâce au vent. Des oiseaux s'éloignèrent, sortant des arbres. Quelque chose clochait. Elle regardait autour d'elle alors qu'elle vit les adolescents s'arrêter eux aussi pour observer le spectacle, afin de comprendre ce qu'il se passait.

Puis comme par magie, une horde de créature surnaturel entra dans le campement à la vitesse de la lumière. Leur cris aigus résonnèrent aux oreilles des jeunes. Ceux-ci cachant leurs oreilles pour amoindrir le son criard auquel ils ne supportaient pas de l'entendre. Les êtres surnaturels farfouillaient dans le campement, entrant et sortant des huttes, cherchant quelques choses. Une mauvaise odeur parvint aux narines des adolescents, certains en tombèrent évanouis. Les petits êtres étaient transparents, des ailes étaient dans leur dos, une petite tête était au bout d'un petit corps et des petits bras. Ils avaient la taille d'une fée. C'était un mélange de gnome, de fée et d'elfe.

Les créatures surnaturels s'envolèrent alors dans les airs, s'éloignant ne se préoccupant même pas des dégâts qu'ils avaient laissés. Rosalya descendit son regard vers les jeunes devant elle qui finirent par la regarder à son tour, troublés.

Rosalya émit un gémissement de douleur, elle se tient la tête et tangua, son énergie faiblissant tandis qu'un jeune homme vient la secourir alors qu'elle était sur le point de rencontrer le sol. Elle sentit à nouveau la même chaleur l'entourer.