Percy Jackson et l'enchanteresse

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Hey ! Voici un chapitre pour ce Week-end ! 

J'espère que l'histoire vous plait toujours autant ?! 🧐

Je vous souhaite une bonne lecture ! 

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Ils remontaient la petite pente qui donnait accès à la plage, se dirigeant tous les quatre vers le campement d'un pas rapide. La soirée approchait, ils avaient passé leur temps sur les dunes de sables, à sentir l'eau salée frapper délicatement leur peau comme s'ils étaient un verre qui se cassait facilement en mille morceaux dès qu'il nous tombait des mains. Les cheveux au vent, ils arpentèrent les allées du campement, frôlant les murs de briques qui marquaient les délimitations de chaque bungalow, de chaque emplacement utilisé dans le camp des Sang-mêlé. Le tout étant entouré d'arbre et de grande verdure. Les bungalow étaient large, long et étaient fabriqué comme à l'ancienne : le toit était fait de brindille, de paille maintenu fortement par des cordes utilisé comme des lianes. Le reste était faite de brique.

Le vent caressait leur doux visage et Rosalya clignait des yeux par tant de merveille qui se dégageait ici. Elle suivait Percy des yeux, regardant le dos du jeune adolescent et ses cheveux qui se balançait au grès du vent. Alors qu'ils se dirigeaient vers le camp d'entraînement, un cri immense retentit dans le camp : stoppant tout mouvement de chacun des sang-mêlé qui se regardaient tour à tour. Essayant de démêler d'où pouvait provenir le cri qu'ils avaient tous entendu sans exception, de loin comme de proche.

Percy regardait avec incrédulité Annabeth, Rosalya et Grover. Le sourcil levé et les lèvres pincées, montraient son questionnement. Il espérait qu'Annabeth et Grover ou même Rosalya pouvaient lui répondre, mais aucun des trois ne le pouvaient. Annabeth tourna la tête de gauche à droite, en signe de négation en levant les bras en l'air signalant sa réponse à Percy. Tout comme Grover qui l'imita suivi de près par Rosalya. Percy souffla d'exaspération et il s'attarda un peu plus sur Rosalya, se questionnant si elle disait « non » par solidarité à ses amis ou si c'était qu'elle connaissait la localisation du cri et cachait cette solution. Lui, au premier abord, méfiant et devenu par la suite, confiant envers Rosalya, était redevenu méfiant. 

Avec ce qu'il s'était passé à la plage tout à l'heure, la méfiance avait remonté à la surface dans son corps. De plus, Rosalya avait une grande sagesse et une connaissance inouïe des lieux qui les entouraient. La preuve était qu'elle connaissait l'identité même des Kami, l'intrigue de la quête des cinq sang-mêlé parti en aventure, alors qu'eux-mêmes ne connaissaient pas leur identité. Ils auraient probablement mis une semaine ou un et deux jours de plus que l'instant présent où la jeune fille d'or leur en avait parlé dans son bungalow. D'où provenaient les renseignements qu'elle contenait en elle ? Il avait beau réfléchir, il ne trouvait pas ou ne cherchait pas loin, n'approfondis pas parce qu'il ne voulait pas faire de Rosalya une suspecte, mais il voulait en faire une amie. En plus de cela, il ne savait pas qui était réellement Rosa. Était-elle dangereuse ou pacifique ?

Revenant sur Terre, par un coup de bras de son protecteur-ami, il secoua la tête, mettant fin à ses spéculations sans queue ni tête. Il hocha la tête et repartit dans leur avancement. Ils marchèrent jusqu'à ce qu'ils trouvent un rassemblement au près des portes du camp des Sang-mêlé.

Au sol, il y avait les garçons et une fille (Tristan, Sebastian et Gabrielle) qui faisait partie de leur équipe, allongés, inconscients et mal en point. Le cri provenait d'une sang-mêlé qui était encore debout devant ce spectacle, les mains devant sa bouche et les yeux écarquillés, tout son corps tremblait ; montrant la provenance du cri qu'ils avaient entendus. L'attroupement derrière le trio s'écartèrent laissant passer Chiron. Il plaqua ses bras contre son torse et le regard dur, il se plaça entre les victimes et les autres sang-mêlé.

—Je vous prie de garder votre calme. À partir de maintenant, dépasser ces portes est rendu interdit jusqu'à nouvel ordre. N'importe qui, qui ose transgresser cette nouvelle loi devra s'attendre à de graves conséquences dans les prochains jours. Merci et retournez dans vos entraînements.

Un brouhaha immenses retentit après ce discours des plus inquiétants. Tout le monde se questionnait, devinant qui avait fait le coup et comment leurs élus avaient pu échouer.

—Si c'était moi qui étais allé, je ne serais pas revenu comme ça et il n'y aurait pas eu de nouvelles lois, clama un sang-mêlé.

Un chahut s'éleva, tout le monde parlait en même temps et ne laissait la parole à aucun des membres du campement.

—SILENCE! NATHAN ! Ça aurait pu arriver à n'importe qui, même à ta sœur, à tes amis ou même à toi si vous aviez été choisis. Ce n'est pas parce qu'ils n'étaient pas incompétents et qu'ils n'avaient pas les compétences nécessaires pour se retrouver dans cet état, mais parce que leur adversaire était plus fort qu'eux. Ils ont essayé de battre leur adversaire, mais ils ont perdu. Et il faut savoir que parfois, l'abandon est la meilleure solution. Tout dépend de la situation. Ils ont fait le bon choix de revenir. Nous n'avons pas de mort sur la conscience comme ça.

Un silence des plus lourd finit par s'intensifier et disparaître le brouhaha après cette tirade de morale lancée par le centaure. Ce dernier scrutait l'assemblé et semblait chercher quelqu'un du regard. Il s'attarda à regarder Percy et une autre femme qui regardait Chiron.

—Leslie, j'aurais besoin de toi, cria-t-il.

La femme qui l'observait sursauta à l'entente de son nom et hocha la tête, se rapprochant promptement de Chiron et elle finit par se pencher vers les adolescents inconscients. Elle fit signe à deux ou trois garçons qui l'aidèrent à transporter délicatement les adolescents sur un brancard qui venait d'apparaître comme par magie à leur côté. Chiron regardait intensément le jeune Poséidon.

—Percy, tu viendras me voir avec les autres, déclara Chiron.

Percy hocha la tête tandis que les trois autres s'observèrent, se jetant des coups d'œil perplexe.

Ils allaient bientôt le savoir, mais la situation commençait peu à peu les dépasser et les désavantager.