Percy Jackson et l'enchanteresse

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Ils escaladaient un escalier en colimaçon, ils avaient posé leur main sur la pierre et avançait prudemment dans ce lieu inconnu. Après tout, ils étaient dans un château, des pièges pouvaient se révéler à tout moment pour éloigner les étrangers. Rosalya regarda la vue de l'extérieur par la fenêtre de l'escalier. Elle sourit en voyant le faisceau lunaire éclairer tout le contrebas de la forêt qui s'étendait à perte de vue. Le château surplombait la forêt étant donné qu'il était construit sur une petite colline plus haute que la forêt.

—Rosa ?

Elle releva la tête pour regarder Percy qui la surplombait. Il l'observait avec un regard tendre et un sourire rassurant.

—Dépêchons, nous ne devons pas rester ici, déclara-t-il.

—Hum, souffla-t-elle.

Elle hocha la tête et continua son ascension. Ils arrivèrent bientôt à un chemin plat qui les menait à plusieurs portes différentes du couloir. À l'extrémité de chaque porte se trouvait une statue d'un chevalier qui montait la garde avec fierté, même si à l'intérieur il n'y avait pas âme qui vive. Des flambeaux ornaient les murs et s'allumaient instinctivement à leur passage. Des vieux cadres faisaient, également, office de décoration. À l'intérieur des cadres, de vieux portraits de personnages mystérieux regardaient avec vanité le petit groupe. Cela fit déglutir Grover qui ne se sentait pas du tout à l'aise lorsqu'il se retrouvait face à ces vieux tableaux. Ils débouchèrent dans une énorme place. Ils soufflèrent d'excitation et d'admiration.

Au centre, un énorme tapis rouge et or cachait le carrelage qui gelait les pieds et les escaliers au fond menant aux étages supérieur en était recouvert. En-dessous des escaliers, deux autres portes différentes menaient à deux autres pièces. Sûrement la cuisine et la bibliothèque. Contre les murs, se trouvaient d'autres meubles plus imposant les uns que les autres et étaient recouverts d'objets anciens et de poussières. D'autres statues en chevalier étaient placées contre les murs, brandissant contre leur corps leur épée et bouclier d'une main à l'autre.

Les escaliers partaient en trois directions et une plateforme les séparaient des uns des autres. Au centre de cette même plateforme, se trouvait un énorme cadre où un portrait de famille royal y était gravé. De part et d'autre du cadre étaient positionné des fenêtres qui faisaient pénétré la lumière lunaire dans le grand hall. À leur côté gauche, ils pouvaient voir la grande porte massive qui était positionné devant la forêt. C'était la première porte, celle qui n'arrivait pas à ouvrir. Elle était immense !

Au plafond, se tenait un magnifique lustre qui n'émanait aucune lumière. Soudain, un feu follets se montra aux yeux de Rosalya au centre avant de disparaître.

—Attend ! cria Rosalya.

—Rosa ?

Percy l'appela surprit de son comportement. Rosalya sursauta et se tourna vers le jeune homme de l'eau. Elle baissa la tête.

—J'ai cru voir un autre feu follet, déclara-t-elle timidement.

—Pourquoi ne peut-on pas les voir, nous ? demanda Grover, intrigué.

Annabeth releva la tête pour regarder le lustre et déposa son index et son pousse contre son menton, réfléchissant. Soudainement, un bruit assourdissant se faisait entendre les faisant sursauter et se tourner derrière eux puisque le bruit provenait de là. Percy fronça les sourcils et recula. Les trois autres le suivirent et se mirent en plein centre, là où il y avait peu le feu follet.

—Qu'est-ce qui se passe ? demanda Grover, intrigué.

Percy ne répondit rien et écarta ses bras pour protéger ses amis, se mettant devant tout le groupe.

—Restez derrière-moi, déclara Percy.

—Je sais me battre, Percy, souffla Annabeth.

—Tu es fatiguée, tu t'es déjà battue contre les loups et on a courus toute la journée, tu es épuisée Annabeth, la contredis Percy.

Annabeth se mordilla la lèvre inférieure, contrariée que Percy ai raison sur ce point-là si évident. Les bruits assourdissant se rapprochaient de plus en plus d'eux et faisaient trembler les murs du château. Quelques poussières s'effritaient et sortaient des interstices des murs puisque le château était légèrement vieux.

La lumière de la lune qui éclairait les carreaux des fenêtres vinrent briller de mille feux le couloir et les adolescents écarquillèrent les yeux lorsqu'ils virent les statues en forme de chevalier marcher en leur direction.

—Quoi ? Comment est-ce possible ? Ils ne sont pas censés être vide ces briques-à-braques ? s'écria Grover.

—Sûrement de la sorcellerie, avoua Rosalya en se penchant vers l'avant, se mettant sur ses gardes.

Elle scruta aux alentours voir si elle pouvait apercevoir le sorcier qui manipulait ces statues afin de le neutraliser rapidement, mais contrairement à ce qu'elle pouvait le penser, il n'y avait qu'eux dans la pièce. Rapidement, ils furent encerclés par tout plein de soldats en métal. Une lumière rouge perça les yeux des chevaliers et ils se jetèrent tous sur le groupe d'adolescents. Rapide comme l'éclair, Percy tendit ses bras et fit éclater les carreaux des fenêtres en mille éclats et fit amener l'eau de la chute qu'il avait put apercevoir à leur arrivé. Ce geste fit crier de surprise Rosalya, Annabeth et Grover. Les éclats de verre atterrissent au sol et l'eau se jeta sur les chevaliers qui surélevaient le sol. Ils gesticulaient comme s'ils se noyaient véritablement et ils finirent par être démembrer et toutes la carcasse qui faisaient d'eux des chevaliers en métal atterrit au sol, abîmés et inutilisables. Percy souffla et se redressa, soulagé.

—C'est tout ? Je suis un peu déçu, déclara Grover.

—Moi de même, déclara Percy.

Plus aucun bruit ne venait perturber le silence qui les entourait. Enfin, jusqu'à ce qu'ils entendent des applaudissements les faisant regarder autour d'eux pour en trouver la source. Un feu follet apparut en haut des marches faisant sursauter Rosalya.

—Là, en haut des escaliers ! Un feu follet ! s'écria-t-elle.

Cependant, la flamme bleutée finit par disparaître et une ombre sortie des rideaux acérées qui pendouillaient lamentablement à l'extrémité des fenêtres.

—Bienvenue dans ma demeure, jeune demi-dieux, déclara la voix féminine.

Un regard vert transperça les adolescents tandis que le vent siffla à l'extérieur et faisait virevolter les feuilles d'automne et que le silence s'abattait pendant un court moment sur le groupe d'aventurier.