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Les feux follets avançaient à grand pas dans les bois sombres. La brume s'était levée et les adolescents couraient toujours pour échapper aux loups derrière eux qui n'avaient toujours pas abandonné leur poursuite. Puis, Rosalya vit au loin un petit chemin qui menait vers une colline. Elle vit les feu-follets se rapprocher de cette même colline et la monter très rapidement.


Par-là ! s'écria-t-elle en montrant du doigt le sentier étroit.


Percy regarda le chemin et continua de courir afin de s'éloigner de leurs poursuivants le plus vite possible. Rosalya arpenta le chemin, s'accrocha par moment aux branches qui sillonnaient le sentier boisé. Les cailloux sous leur pieds descendirent de la pente à la vitesse de l'éclaire et en faisant des bruits assourdissants. Les aboiements des loups reprirent de plus belle les faisant sursauter et retenir leur respiration. Le stress montait en eux. Allaient-ils réussirent à atteindre le haut de ce sentier qui montait en pente ? Où allait-il les mener ?


Arrivé enfin en haut du sentier, ils écarquillèrent leur yeux lorsqu'ils virent un château entouré d'arbre. Ils pouvaient entendre de l'eau couler dans un petit lac. Les arbres hauts l'entouraient, mais rien ne pouvait entacher la grandeur de ce château. Carrée, le château avait deux hautes tours qui surplombaient les autres parois de l'édifice. Le bâtiment ancien était rempli de fenêtres qui pouvaient laissés pénétrés la lumière à l'intérieur. Le château était tout blanc et seul le toit était de couleur foncé. Des ornements en or faisaient le contour des hautes tours, leur splendeur brillait dans l'intensité noirâtre de la nuit. Le château était incrusté dans la colline qu'ils venaient de monté grâce au sentier étroit. Rosalya vit les feux follets se mettre tout autour du château, l'illuminant encore plus et permettant de faire un reflet bleuté sur les murs.


Magnifique, souffla Annabeth.


Rosalya hocha la tête, complètement d'accord avec les propos de la jeune guerrière à ses côtés. Percy écoutait seulement le bruit de la chute au loin et essayait de la chercher par instinct. Il sourit en la voyant en contrebas du château. Dans l'eau, il vit des petits poissons vagabonder dans l'étendue. Percy sourit en les voyant tournoyer, mais reprit vivement son esprit. Ce n'était pas le moment ! Il vit Grover courir vers la porte du château et prendre en main les gros anneaux en forme de cercle qui faisaient office de poignet de porte. Mais ceux-ci, ne voulaient pas s'ouvrir. Grover forçait l'entrer, en vain. Il grogna et tapa contre le bois massive de la porte.


Fais chier, pourquoi elle ne veut pas s'ouvrir cette maudite porte ! s'écria-t-il.

Y'a peut-être un mécanisme ? Faut le trouver et vite ! élucida Annabeth.

Non, nous n'aurons pas le temps. Les loups seront déjà là. Nous devons trouver un autre moyen d'entrer, déclara Rosalya en fronçant les sourcils.


Paniqué, ils se mirent à chercher à toute allure une nouvelle entrée, arpentant les murs du château. La nuit était tombée. La fraîcheur emportait sur toute température. Rosalya commençait à grelotter et à frictionner ses bras pour faire disparaître cette fraîcheur qui allait la paralysée. Puis, elle sourit en voyant une nouvelle porte moins imposante que la première et qui se trouvait à l'arrière du château, menant probablement à la cave. Elle héla les autres qui la rejoignirent en courant. Au même moment, les loups s'annonçaient et se montraient sur leur plus beau jour. Crocs sortis et aboiement sifflant l'air, les loups marquèrent le sol de leurs grosses pattes. Leurs pupilles jaunes cherchèrent les individus qui avaient osés pénétrés dans leur territoire et la faim qui avait commencé à s'émettre dans leur vente, les rendaient fous.

Percy Jackson et l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant