Percy Jackson et l'enchanteresse

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Une lumière éblouissante tombait dans une pièce ronde en plein cœur de celle-ci. La pièce était faite d'écorce et de feuilles qui maintenait l'infrastructure en état solide. Un trou ovale au plafond faisait pénétrer la lumière dans une sphère sous le cercle et qui la reflétait dans toute la pièce. Par ailleurs, au centre, un socle était mis en place pour garder précieusement un objet sacré qui était illuminé par la lumière du jour. L'objet planais, déviant les lois de la gravité et tournoyait sur lui-même pour qu'on puisse mieux observer ses sphères sans louper le moindre détail. La porte de la salle était faite de bois massive et partait en ovale. Des dorés étaient incrustés dans le bois, faisant office de décoration.

La pièce était minuscule, mais elle n'était pas aussi minuscule qu'elle pensait le faire croire. Tout dans ce monde n'était pas aussi identique et avait un visuel différent pour chaque être venant dans cet endroit. Cet endroit...appelé le reflet du monde. Le miroir. C'était cette unique pièce qui était le miroir, mais personne ne pouvait y pénétrer. La porte était cloîtrée par un sort que nul peut le briser.

Autour de cette pièce, une étendue brumeuse s'étendait à des kilomètres à la ronde, parsemant les montagnes, les rivières, les lacs, la mer et la forêt en lui-même. Tout était silencieux, il n'y avait aucun bruit, aucun son et aucun bâtiment à l'horizon. C'était le néant totale. Comme si lesdits habitants auparavant avaient vécu une période apocalyptique, alors que ce n'était pas le cas. Au contraire. Ce monde prospérait et la nature amplifiait chacun des recoins de cette surface terrestre : s'alliant dans les recoins les plus insolites du monde imaginaire. Créant une superficie inconnue et une grandeur époustouflante.

Mais croire qu'il n'y avait pas un bruit, pas un son était que pure illusion. En effet, dans ce monde qui était le reflet d'un miroir, on pouvait entendre la nuit des bruits étranges. Dès que le soleil se couchait, on pouvait voir des lumières s'illuminer dans les feuillus des arbres. Bouger, scintiller et s'étendre, amplifiant toute lumière dans la brume persistante. Ces petites lumières d'une couleur opaque et parfois de mille couleurs virevolter, dansant dans la pénombre. Parfois, elles s'évanouissaient, se perdant dans la brume néfaste qui cachait tout comme un bouclier éternel. Cette lumière virevoltante signifiait la présence d'êtres surnaturelles dans ces lieux, lieux qui ne sont pas pour les mortels.

Ce sont des petites créatures inoffensives avec plusieurs formes, mais la plus répandue étaient celles qui ressemblaient fortement à des gnomes ailées en taille féeriques. Corps légèrement poilu, peau verte, petites jambes, et leur particularité pour se différencier des autres créatures étaient les ailes qu'ils avaient dans leur dos. Les autres formes étaient plus communément : un chat énorme avec de grandes oreilles et à poile léopard, un dragon-fées (les ailes ressemblent à ceux des papillons) et elles sont souvent de formes petites, un animal ressemblant à un hamster avec des ailes de fée. Une autre forme pouvait ressembler à un troll ou la dernière forme, le kami pouvait ressemblé à un bébé-renard ou notamment un fennec avec de plus grandes oreilles et une plus grande queue qu'à la normale. La queue étant plus grande, elle pouvait, sur certaines grandeurs, remontée par le haut ou pendouillé par le bas.

La nourriture était en abondance dans la forêt dense qui parsemait cette superficie. Cependant, elle n'était pas nécessaire aux habitants qui y logeaient puisque ceux-ci étaient vide d'estomac, vide de goût et d'envie gastronomique. Ils n'y prêtaient aucune intention à cette nourriture abondante. Après tout, cette nourriture était une offrande, leur offrande donnée par les êtres humains pour maintenir cette connexion entre le réel et l'imaginaire.

Sans cela, la connexion était rompue et les divinités qui en étaient atteint partaient dans une colère noire, pouvant créer un déséquilibre dans toute la région, passant dans les portails qui séparaient leur monde à ceux des mortels.

Cette connexion par le biais des offrandes était importante pour prospérer cet équilibre.