Tu m'appartiens [En cours d'écriture]

partie 14

Il était 22h; il faisait nuit ; on était en septembre.

Malefoy devait être quelque part dans le manoir en train de travailler enfin, si on pouvait appeler le fait d'être à la tête d'une organisation tyrannique et totalitaire un " travail".

Hermione avait cuisinée un riz de veau ce soir là ; comme elle n'avait pas su dire si Drago avait ou non apprécié sa cuisine maghrébine elle avait préféré opter pour la finesse française.

Mais cette fois encore le jeune Malefoy n'avait fait aucune réflexion et ne s'était pas resservi.

Elle en avait déduit que ne pas se plaindre devait être sa façon d'approuver le plat.

La jeune fille venait de finir de faire la vaisselle.

L'elfe généralement ne lui donnait plus de travail après le dîner.

Hermione ouvrit l'une des grandes fenêtres du rez de chaussée. Elle désirait sentir l'air frais sur son visage. Elle resta à la fenêtre paisiblement pendant quelque minutes. La jeune fille observait le jardin, tout était calme; on entendait encore les grillons malgrés la saison hivernal approchant.

Hernione ferma les yeux pour s'imprégner de ce court moment de calme et de sérénité quand elle fut surprise dans ses songes par un miaulement doux. Elle pensa à Patterond mais son chat se situait en Australie avec ses parents qui avaient oublié son existence.  Puis, elle le découvrit sous la fenêtre en se penchant un peux....ce chat tout gris.

Alors, elle se pencha de nouveau pour tenter de le caresse, sans se rendre compte que ce faisant elle était quasiment dehors...

Tout d'un coup, elle se sentit mal et fut prise de vertige.

Elle tomba en avant sur le gravier.

Le chat s'échappa car il avait eu peur de se faire écraser.

Elle ressentit alors des douleurs affreusement violentes; elle se tordait dans tous les sens; elle hoquetait; elle avait des spasmes. Elle qui pensait que le sortilèges doloris était la pire des souffrance qu'on pouvait infliger à quelqu'un, elle s'était largement trompée.

Il lui semblait qu'on la passait au fer rouge sur tout le corps et qu'on lui enfonçait des poignards dans le ventre dans les yeux; les jambes; les bras; la tête.

Elle révulsait.

Ses yeux partaient en arrière.

Hermione ne voyait plus rien. Elle avait tellement mal qu'aucun son ne pouvait sortir. Elle allait mourir.

Décidément Malefoy avait raison. Il était devenue bien plus puissant qu'elle. Elle ne connaissait aucun sort qui puisse provoquer une telle souffrance. Elle commençait à l'appercevoir cette lumière au bout du tunnel.

Alors qu'elle allait sombrer, elle sentit qu'on la soulevait.

Elle ouvrit les yeux; elle se trouvait étendue sur le parquet à l'intérieur du manoir.

Un jeune homme blond la regardait avec mépris.

Elle n'avait pas la force de se lever.

Elle restait juste ainsi, allongée à même le sol.

Même si elle n'avait plus directement mal; le souvenir de la douleur la rendait toujours présente .

Elle vit le jeune homme avec froideur et condescendance prendre une cigarette.

Il ne la regardait même pas; il semblait perdu dans ses pensées. Il regardait ailleurs indifférent à la souffrance de la jeune fille.

Il attendait sûrement qu'elle se lève.