Partie 24

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Hermione se releva péniblement marmonnant des insultes inaudibles.

Elle déposa le livre en déplorant de ne plus pouvoir visiter de nouveau ce lieu qui avait été sa seule source de chaleur dans cette immense manoir.

Mais avant de fermer définitivement cette porte, elle hésita... elle allait sûrement devenir folle si elle ne trouvait pas le moyen de s'échapper de cette vie d'asservissement.

Malefoy en l'empêchant de lire avait trouvé le meilleur moyen de la retenir dans cette enfert et si elle partait aujourd'hui sans emporter avec elle me serait ce qu'un ouvrage elle risquait de rester désespérément seule en face d'elle même sans aucune matière pour détourner ses pensées.
Car, si dépourvue de matière qu'elle paraissent, les pensés aussi ont besoin de points d'appuis, faute de quoi elles se mettent à tourner sur elle même dans une ronde folle.

Elle jeta un regard en arrière. Elle entendait des voix en provenance de la cuisine. Malefoy ne se douterait pas après son petit numéro qu'elle désobéirait de nouveaux.

Elle s'approcha timide des rayonnages et les balaya des yeux. Il n'était même pas question pour elle de prendre un autre ouvrage de magie noir ou de propagande affreux, c'est donc tout naturellement que ses yeux rencontrèrent l'étagère des contes.

Garder sous son oreiller une fin heureuse lui permettrait peut être de connaître la sienne.

Malefoy ; cette petite pustule de mandragore criante ; ne remarquerait sûrement pas la disparition d'un conte de fée.

De toute façon le mal était fait, elle était entrée dans sa bibliothèque sans sa permission, merlin savait ce qui l'attendait dans une heure, un compte caché ou non peut importait, sa survie mentale en dépendait.

Consciente qu'elle perdait du temps, elle opta en vitesse pour la fontaine de jouvence. Elle connaissait cette légende mais n'avait jamais lu le réel conte associé à celle ci.

C'est à pas de loup qu'elle se dirigea vers sa chambre le cœur battant.

Il lui restait tout juste une demi-heure avant de devoir descendre en cuisine comme Drago le lui avait demandé.

Elle ouvrit l'ouvrage avec un appétit gourmand.

" Il était une fois un jeune couple de bûcheron qui vivaient une vie heureuse dans une très belle forêt à l'écart de toute forme de civilisation. Aux côtés des animaux, oiseaux et végétaux.

L'un comme l'autre n'avaient besoin de rien d'autre que de leur amour pour vivre en paix et ne comptaient que l'un sur l'autre pour que leur bonheur dure.

Yoshida était moldu.
Tous les jours, il coupait du bois pour, en fin de semaine partir seul sur les chemins avec sa charette et revendre son bois sur les foires.

Ce petit manège lui ramenait suffisamment d'argent pour acheter du pain et du lait et quelques fois, par les périodes de grand froids où les affaires étaient bonnes, un peu de viande et de fromages.

Fumi, sa femme était une sorcière, particulièrement doués dans l'art des potions de guérisons si bien qu'elle soignait toute les blessures de Yoshida et leur permettait de vivre en bonne santé.

Ses parents toute sa vie lui avaient laissé entendre qu'elle serait médicomage. Dans sa jeunesse elle avait fait un stage à l'hospital de sainte Delacroix et avait rencontré Yoshida à l'étage des moldus grands blessés par magie, sa baguette s'était colorée d'une teinte rosée et immédiatement elle sut qu'il était son grand amour.

Tu m'appartiens [En cours d'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant