partie 32

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Loin de là, un homme fou de rage faisait voler les meubles de ses appartements.

Quelque chose en lui semblait s'être déchiré...comme s'il avait perdu la seul chose qui le raccrochait à la vie.

Drago Malefoy, enfermé dans sa chambre, une bouteille de jetnimbus dans la main, titubait.

Le jeune homme suffoquant, défit son col qui l'empêchait de respirer, arracha sa cravate et la jeta sur le canapé. Il s'assit sur son lit, courbé, les yeux écarquillés et le teint blafard. Ses bras retombaient entre ses jambes écartées. Des gouttes couleurs cerises venaient tacher le tapis.

Sur ses bras ruisselait son propre sang. Le jeune homme avait essayé de briser les murs à la seule force de ses poings.

Il contemplait sa propre noirceur ressurgir dans la glace fracassée de sa chambre.

Il était épuisé, il avait passé les deux dernières heures à lancer tous les objets du manoir qui avaient la capacité de retomber en morceaux sur le sol...tous les vases...porcelaines et autres vieilleries y étaient passées

Son reflet déformé lui montrait à présent la plus vile personne, la plus folle, la plus insensé, la plus crédule....

"Comment avait il pu croire ne serait ce qu'un instant qu'elle l'aimerait ? Comment avait il pû même songer que la grande Hermione Granger pourrait vouloir embrasser un monstre tel que lui? Cette sang de bourbe...elle n'était pas idiote au contraire...elle n'avait rien à envier aux jeunes femmes manipulatrices que Drago avait côtoyé toute sa jeunesse, elle était aussi rusé que la pire des serpentardes.."

Malefoy esquissa un rictus..il était le seul idiot ici, et aussi il était seul...tout seul.

Il vida la bouteille.

...la folie commençait petit à petit à le bercer.... la noirceur grandissait en lui, imprégnant son âme de toute ces illusions..envies et pulsions meurtrières.

On le la lui avait volé....Cette part de lumière. ..., cette "chose" qui faisait de lui un homme meilleur.

On lui avait volé son cœur.

Il s'allongea sur son lit et fixa le plafond.

Ses yeux rouges et cernés bientôt se fermèrent.

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Trois silhouettes surgirent de nulle part, sur le chemin étroit éclairé par le levé du jour.

Se reconnaissant, ils échangèrent des regards complices et se mirent à marcher d'un pas vif dans la même direction.

Leurs longues capes noires ondulant autour d'eux au rythme pressé de leurs pas.

« - Vous l'avez sentit ? »

« -Vous aussi ? »

« - Il ne va pas bien » dit une voie féminine.

« - C'est le moins qu'on puisse dire, j'ai eu le sentiment d'étouffer....que toute part de bonheur m'avait quitté pour toujours »

« - Ecoutez quel que soit son état lorsqu'on va le trouver... »

« - On le ramènera à la raison » assura une voix grave.

« -on a fait un serment... »

« -Toujours là pour le meilleur... » commença la jeune femme, en jetant un coup d'oeil furtif à chacun d'eux.

« - comme pour le pire » dirent-ils en chœur en rejoignant leurs baguettes.

D'un coup, la porte pivota comme si quelqu'un avait donné un grand coup de pied dedans laissant pénétrer dans le hall sombre les trois silhouettes encapuchonnées.

Tu m'appartiens [En cours d'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant