Tu m'appartiens [En cours d'écriture]

partie 28

Cette saloperie de petite fouine...ce petit serpent venimeux...raaaaah. Hermione serrait si fort le flacon qu'il était étrange qu'il n'ait déjà explosé.
Encore... humiliation sur humiliation voilà ce qu'elle ne cessait de subir. Ah ! Il l'a prenait pour un chien hein et bien il allait voir. Le chiot allait sortir les crocs !

Il était déjà minuit quand la brunette alla se coucher.

Mais elle eut beau se tourner et se retourner dans son lit, elle ne trouvait pas le sommeil. Alors après avoir passé plus de deux heures à se convaincre qu'elle pourrait s'endormir si elle se détendait un peu, elle ressortit de sous son oreiller le conte qu'elle avait commencé précédemment.

" Fumi n'était plus la belle jeune femme que Yoshida avait autrefois connu.

Ses traits avaient vieillis.

Elle qui ne se trompait jamais dans la composition de ses remèdes confondaient aujourd'hui les plantes et leurs propriétés.
Par deux fois elle avait failli intoxiquer Yoshida en souhaitant le soigner.

Ce dernier l'entendait pleurer parfois le soir sur sa jeunesse perdue.

Fumi regrettait le temps où elle était encore belle et talentueuse... où ses parents la voyaient promise à un ambitieux avenir.

Elle semblait regretter ses choix. Parfois son amour pour Yoshida se voilait de haine. Lorsqu'elle se mettait à penser que tous ceux qu'elle avait autrefois aimés et haï avaient aujourd'hui disparus.

Elle commettait par ces temps pluvieux de nombreux accidents magiques.

Plusieurs fois Yoshida se retrouva blessé et plusieurs fois il pardonna à Fumi.

Mais tous les soirs il l'entendait pleurer....pourquoi leur bonheur n'avait il pût durer éternellement ? Pourquoi leur ennemi ne connaissait il aucune consistance, matière ou retour?

Le temps leur échappait...leur vie semblait loin dorénavant et ce rêve à deux avait fini par dévorer leurs existence. Mais Yoshida restait fou amoureux de Fumi.

Un soir où il était sorti ne supportant plus d'entendre les pleurs camouflés de sa bien aimé, il lui sembla entendre comme un sifflement venu du fond de la Forêt.

Alors attiré par ce son qui apaisait son cœur il s'enfonça bientôt dans la forêt profonde. Accompagné de ses amis les animaux, il lui sembla qu'il n'avait rien à craindre.

Le son lui rappelait une mélodie lointaine. Elle lui était tristement et délicieusement familière. Elle faisait écho à des souvenirs enfouis...des chants modus.

Plus Yoshida s'enfonçait dans la forêt, plus il en était certain ; c'était sur ce chemin qu'il devait se trouver.

Les animaux qui l'accompagnaient se faisaient de plus en plus nombreux. Tous le regardaient avec étonnement.

Ils semblaient peux habitués à croiser un humain au plus profond de la forêt, perdue dans ces marécages de verdures.

Ils l'accueillirent cependant gaiement comme s'ils avaient senti que Yoshida n'était guidé que par l'amour.

Ce dernier marchait toujours plus vite vers le son qui réchauffait son cœur quand soudain, arrivée près d'une fontaine creusée dans la pierre, le son enchanteur s'éteignit et Yoshida sortit de sa transe.