Chapitre 7

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Un éclair zébra dans le ciel suivit d’un coup de tonnerre. Dès gouttelettes d’eau se nichait dans ses cheveux épais. Donatello avait raison , la pluie s’annonçait avec averses. Elle scruta l’enclos, étonnée que Elena puisse rester aussi longtemps. Sa cousine comprit son inquiétude et l’incite à aller jeter un coup d’oeil. Chose qu’elle fit à la hâte, elle se retint en faisant un signe de main à Eva qui la répondit avec un sourire. Elle l’avait pardonné comprit Réa. Après que sa cousine disparut de sa vue rentra dans l’enclos. Des voix parvenait au fond du couloir. Cette espace pouvait contenir vingt chevaux au total. Des cris de joie suivit d’un rire grave. Sa fille n’était pas seule. À ce qu’il parait, elle avait déjà trouvé un ami. Pourtant elle avait interdit à Elena de ne pas se familiariser avec des inconnus. Plus elle s’approchait, plus son coeur battait la chamade . La pluie commençait à titiller le toit de l’enclos.

___Cette fois, je ne dirai rien à Mamá .C’est notre petit secret.

Réa sursauta. Pourquoi sa fille se familiarisait avec une personne qu’elle n’a jamais rencontré auparavant ? Plus elle s’approchait, plus elle sentait au plus profond d’elle même qu’elle allait découvrir quelque chose .
Le coeur battant , elle s’avançe dans l’enclos pour crier le nom de sa fille .

__Elena… Où es-tu donc passé ?

Elena était dans les bras d’un homme fort costaud et elle caressait la pelure d’un pur sang .De dos, elle n’avait pas encore vu son visage et savait seulement que c’était un palefrenier. Pourtant elle l’avait bien éduqué , l’interdisant de ne jamais s’approcher de trop près de l’inconnu. Chose qu’elle avait enfreint malheureusement enfreint dans la rue d’Acapulco en abordant quelqu’un qui prétendait être son père. Et qu’elle enfreignit encore en étant proche de ce nouveau boy d’écurie.

___Relâchez immédiatement ma fille ,comment osez-vous porter ma fille ? À quoi , jouez-vous au juste s’énerva Réa

Puis l’inconnu tourna la face pour exposer son visage . Madre de Dios !
Réa prit son équilibre à la hâte pour ne pas fléchit ses jambes. Prise d’un court, détaille chaque trait du bel inconnu. Ses cheveux d’une teinte noir comme la nuit et son visage si bien dessiné et sans faille. Elle scruta ses yeux d’un noir de jais et fut déçu. Elle espérait que ce soit lui. Elle fouilla dans sa mémoire à la recherche d’indice sans toutefois se rappeler de quelque chose. Lui aussi la dévisageait éhontément ce qui fit frémir la jeune femme. Elle était seulement vêtue d’une robe simple tout comme Elena.
Il dépose Elena sur le sol. Il mesurait peut-être un mètre quatre vingt dix tant son charisme émanait parfaitement avec son corps bien bâti. Il avait pour simple vêtement un pantalon jeans et un maillot qui prenait forme sur ses énormes pectoraux .

Réa baissa la tête et devint tout à coup timide, les mots ne pouvait sortir de sa bouche tant elle était troublée. De sa vie,elle n’avait jamais vu une corpulence pareille, ses cheveux coiffés à l’arrière prouvait que cet homme n’était pas qu’un simple palefrenier .

__  Signora, votre figlia voulait seulement contempler les chevaux .

Figlia ! Son accent italien…Cette même voix qui trottinait dans sa tête depuis cinq ans .Elle prit à la hâte Elena pour la soulever dans ses bras puis pointa du doigt le palefrenier.

__  Vous ! s’écria-elle pour se faire entendre car la pluie tambourinait la petite maisonnée .Je ne pourrais jamais me tromper sur votre accent. C’est vraiment vous !

L'inconnu Et La Danseuse( En réécriture  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant