Chapitre 27

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__  Il suffit que je passe plusieurs mois hors de l’Australie pour que le climat devient de plus en plus chaud . Il fait beau temps á Sdyney dit-elle  l’air admiratif. Á l’avenir , je dois éviter ce long voyage á Elena . J’ai du faire plusieurs escales pour arriver á Sdyney. Elle est très mal en point .Depuis , elle ne fait que dormir , je la comprends . Je suis moi-même éreintée . Á force d’y penser , j’ai la peau qui s’hérisse .

Á bord du ford rouge de Marina , Réa clignait á plusieurs reprises les yeux pour freiner sa fatigue . Encore un détour pour retrouver sa maison. Elle était enfin chez elle . Á cet instant , elle comprit le dicton de Natalia Elle avait fait un croix sur sa carrière très prometteuse au Mexique , elle avait trouvé un autre voie de manière très reposante . La professeure de danse . L'exiger de reprendre sa vie d’avant était quasiment impossible car elle resterait toujours sur la même décision .

__ Réa , qu’est-ce qui t’arrive ? Retrouver le père d’Elena ne t'enchante guère . Qu’est-ce qui s’est passé entre vous ? David pense que tu es tombé amoureuse de lui ? Est-ce la vérité , ma fille ?

Elle demeura pensive pendant un moment , puis enchaîna :

__ David exagère quand même ; Il est un Santini . Vous vous rendez compte ma tante , Don Santini s’est bien moqué de moi  , j’ai la rage au cœur á force d’y penser . Ils  se sont associés pour me tourner en ridicule . Il était juste devant moi avec une  fausse lentille ,  … je n’ai rien flairé alors que Elena a toujours su son identité . Il s’est bien moqué de moi , je croyais pouvoir l’aider á consulter ses yeux alors que … oh je suis une idiote .

__  Il y’a des vérités qui blessent et qui font très mal , ma fille . Ton cœur devrait être alléger , tu en veux beaucoup trop au monde entier . Tu ressembles tant á Toquan et ton caractère démesuré … , j'ai peur que ta colère prenne le dessus et que tu deviennes comme ce monstre . Ne faites pas attention á moi , je dis seulement des futilités .

Un sourire triste se dessina sur ses lèvres . Marina se concentre droit devant elle sur l’autoroute  . Un peu embrouillée , Réa ne dit mot . Mais elle savait qu’au fond , Mari-  na lui avait pas tout dit .  Quand elle avait atterit en Australie et qu’elle l’avait vu , elle avait sentit une connexion, une sensation toute nouvelle . Son instinct lui disait de lui faire entièrement confiance .Elle se sentait protégée avec Marina . Oh ! Comme elle avait été blessée et qu’elle essayait de recoller les morceaux , elle n’avait pas posé trop de question concernant sa mère . De savoir qu’elle et Eva avait toujours une parente l’avait enchanté voire même cela lui avait rendu très heureuse .

Elle avait retrouvé la sérénité , l’apaisement au côté de sa tante . Plusieurs fois , elle avait essayé d'aborder le sujet sur ses parents , Marina se contentait juste de formuler des mots superflus .  Ton père était un salaud , ta mère a juste fait l’erreur de faire confiance á un homme . Je constate que tu as  marché sur les mêmes pas de ta mère . Comme toi ,elle était très naïve mais toi tu as une chance de sortir de cette impasse . Je ferai en sorte que ta mauvaise experience  devienne une arme , ton bouclier .Tu as une chance d’aller de l’avant alors saisis-la Réa Lombardi . Bien-sûr qu’elle avait eu cette chance , Elena avait illuminé sa vie au mo- ment oú elle se sentait si seule , désemparée .  Et zut ! Elle se rendait compte á présent que sa tante avait grandement souffert dans sa vie . Comme elle , la fuite avait été sa seule solution . Elle souffrait ! Quelle égoïste , elle était . Trop se lamenter sur son sort , elle n’avait jamais fait attention á l’état-d’âme de sa tante . Elle était certaine maintenant , elle savait peu de choses sur sa tante , elle lui parlait toujours de ses parents et sa vie á elle restait un sujet tabou . Juste avant son départ , la mère supérieure lui avait juste remit ses documents et lui avait parlé de Marina , sa tante . Et rien d’autre , c’était sa façon de la mettre en contact avec un membre de sa famille . Tôt ou tard , elle saurait sur les origines de Marina . Elle s’intéressait á présent á son entourage , elle n’était plus immunisée  sur son passé , elle avait géré tout ça . Sa tante non ! Et sinon, pourquoi n’avait-elle jamais accepté un homme dans sa vie ? Il avait toujours repoussé ses prétendants . Et pourquoi n’avait-elle  jamais remit les pieds au Mexique . Son pays natal . Les choses devenaient aussi clairs dans sa tête  . Sa tante avait lui aussi un passé troublant . Un passé qui la hantait encore et qui la rendait vulnérable .

__  Oh ! J’aimerais tant connaître de toi , tante Marina ! Le peu de choses je sais sur toi , c’est en partie grâce á la mère supérieure . Tu devrais avoir plus confiance en moi , parler pourrait te soulager , tu souffres ça se voit par le bout du nez .

Alors qu’elle lui avait demandé d’alléger son cœur, elle faisait tout le contraire . La mexicaine soupira , elle parlait dans le vide . Elle s'absorba dans la contemplation du paysage qui se défilait sous ses yeux . Après un virage , elle reconnut son quartier de Manly , un coin tranquille et paradisiaque. Elle poussa un soupir Sa maison était situé á deux kilomètres de la mer, Réa avait toujours senti  être reconforté quand elle entendait le son des vagues . La tête reposée sur le siège de la voiture , Elena dormait á poing fermés.  Elle se tut …rêvait-elle ou la porte de sa maison était grande ouverte ?  Sa  voiture jaune  était toujours garée devant la maison . Elle rouvrit la portière puis posa le pied au sol . En dépit du soleil , l'air était frais á Manly, sa maison était très charmante et donnait vue sur la mer  Elle entendit le reflux des vagues á quelques pas de la maison .  Très mal en point , elle s’appuie contre la voiture pour inspecter la demeure . Elle n’était pas une palace comme celle de l’hacienda mais elle avait son charme particulier .

Devant l’allée  , son petit jardin était très bien entretenu . La porte entrouverte , elle questionne du regard sa tante qui haussa la porte . Elle sortit le trousseau de clés dans la poche de son pantalon , puis la tourne entre ses mains . Á moins que David… il n’oserait pas quoiqu’il avait déniché cette maison mais á ses frais . Elle ne devait rien á David Santo . Au départ , elle avait eu le soutien de sa tante après la naissance de Elena . Don Santini lui était d’un grand secours et c’était bien pour cette raison qu’elle allait  vendre  la maison qu'il lui avait offert pour son école de danse . Elle avait sa fierté…tout de même .

Quand elle se décida á avancer , ses jambes chancelèrent . Elle n’arrivait même pas á se tenir droit tant qu’elle se se sentait fatiguée . Les mains comme un champ de vision pour obstruer le soleil , la mexicaine retint ses pas .

__ Réa !

Cette voix lui parvenait de très loin tant elle se sentait mal en point. La jeune femme leva les yeux et découvrit Luis Enrique devant elle.  Elle retint son souffle.  Elle secoua vivement la tête . Luis Enrique n’était pas en Australie . Il n’était pas dans sa maison . Elle allait bientôt se réveiller mais quand il fut proche d’elle trop même . Elle comprit qu’elle ne rêvait pas .La mexicaine lança un regard plein de sous-entendu envers sa tante . Elle était donc de mèche avec lui …cet homme amadouait tout sur son passage .  Il avait toujours une longueur d’avance sur elle . Depuis quand était-il á Sdyney ? Pourquoi son cœur battait aussi fort ? Elle essaye tant bien que mal de calmer ses émotions . En vain . Il lui faisait encore d'effet .  Réa releva la tête pour soutenir ses yeux bleu l'air tremblant .  Elle perdait ses moyens face , elle eut une sensation agréable face á lui . Ils étaient proche beaucoup trop même au point qu’elle buta contre son torse dur et ferme et huma le parfum subtil de son eau de Cologne .

__  Bonjour , Réa !

Elle soutint son regard pour le détailler á sa guise. Il avait des traits marqués la mâchoire saillante , ses paupières étaient frangés de cils épais avec des sourcils bien dessinés et ses yeux qui la captivait comme un aimant .

__ Vous … j’ai la tête qui tourne murmure-elle

Elle se sentit défaillir , les jambes en coton , elle sombra dans le néant.
Quand elle revint á elle , elle était allongée sur son lit et recouverte dans une couverture Elle se sentait mieux , elle retrouvait la fraîcheur de sa chambre .Ses bagages étaient près de son lit . Elle retire la couverture et resta bouche-bée . Elle était en sous-vêtements  . Il n’avait tout de même pas osé ? D’un geste brusque , elle se tint debout , soudain la porte de sa chambre s’ouvrit devant lui.  Il la regarda d’un air admiratif . Elle tira aussitôt les draps pour couvrir son corps .

__  Vous aviez osé ? Vous n’aviez pas le droit ?
__  Tu as prit beaucoup de poids . Cela me plaît  ,avec tes cheveux éparpillés sur le lit , tu me rends complètement fou .

Il tenait un verre d’eau entre ses mains et le tendit á Réa . Celle-ci ne se fit pas prier . Tenant le drap  dans sa main droite , de l’autre main , elle porta le verre á ses lèvres . Á quel moment , il contrôla la situation pour qu’elle se retrouve sans sa couverture . Le temps qu’elle puisse faire un geste pour la replacer sur elle-même qu’il l’a saisit par le bras et l'écrasa contre lui . Sous le choc , elle renversa le verre d’eau sur sa chemise . Il ne broncha pas . Puis , prit le verre, l'expedie sur le sol qui se  brise en éclats . Elle se raidit , il allait l’embrasser , elle devait réagir . Les yeux grands ouverts , elle luttait contre ses pulsions . Lentement , il glissa sa main sur le dos nu de Réa qui se débattit aussitôt.  Elle devait sortir de son emprise . Cette fois-ci , elle devait lutter contre cette chaleur qui énivrait son corps . Elle devait lutter , elle n’était plus dans l’ivresse . Elle était bien lucide . Elle devait le freiner  , son corps ne lui appartennait pas .

__  Vous réservez ce privilège á ce blondinet de Ragans .Je peux vous certifier que dorénavant que vous m’apparteniez . J’effacerai ce David dans ton lit et dans la vie de ma fille .

__ Je ne vous veux pas . Vous êtes bien prétentieux s’écria-elle . David vaut beaucoup plus que toi .

Il étouffa de sa bouche les propos meurtriers de Réa . Il l'a fit taire d'un baiser fougueux qui laissa la jeune femme dans tous ses états.  Elle gloussa de plaisir dans ses bras .Il promena sa main sur son corps puis au creux de son rein gauche,son tatouage .Il connaissait l'endroit exacte .Il l’avait donc relouquer pendant son sommeil .

L'inconnu Et La Danseuse( En réécriture  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant