Chapitre 1: Isabella

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Je l'ai observer, ça fait un mois que je suis entrée à l'université de San Aria, et ça fait un mois que je l'observe, trop honteuse pour lui parler, trop honteuse d'avoir été la meilleure amie de la fille qui l'a détruit. Je suppose qu'il m'a oublier durant c'est deux mois de vacances, ce n'est pas mon cas. Je sais que le lundi, il viens dans le petit café, commande un chocolat liégeois et il révise jusqu'à 8h avant de partir. Il viens à pieds.

Le mardi, mercredi, jeudi et vendredi il y viens à moto. Il viens déjeuner avec ses copains avant de ce rendre à l'université. Le samedi matin il viens avec ses deux copains, leurs copines et prenne un rapide petit déjeuner, ils sont tous en tenues de randonner. Et le dimanche, il dîne le soir, toujours avec les deux même filles, ses deux copains et en tenue de randonnée. Je suis psychopathe, c'est obligé. Mais je me sent tellement coupable de son malheur que je ressent le besoin de savoir qu'il va bien, et le voir ici me le confirme.

Je sais qu'il n'a pas de copine... Et moi ? Qu'est-ce que je fais là ? Je viens le matin, pour admirer quelqu'un que je ne peux pas toucher, que je ne peux pas avoir. Pourquoi ? Parce que je suis tombée amoureuse de l'ex de mon ex meilleure amie. Je ne lui parle plus, honteuse d'avoir été amie avec ce monstre, il a l'air de s'en remettre. J'ère donc seule, depuis juin qu'il l'a largué, je ne lui parle plus, je ne leurs parlent plus. J'ai de ses nouvelles par ces copains, et elle, je n'en veux plus.

Je viens donc l'observer chaque matin, et je travaille chaque soirs à la bibliothèque. Le week-end je suis là, car je vais chez ma grand-mère qui habite en face de chez lui avec mon petit frère, et le dimanche car je suis sur la route du retour. Triste est ma vie...
Aujourd'hui, il es venu à moto, nous sommes mardi, Tim et Roméo sont assis face à lui, qui est dos à moi. Je replonge dans mes révisions, j'ai choisit littérature, car honnêtement, je ne sais pas quoi faire.

J'ai longtemps hésité, j'ai choisit l'étude de droit et de littérature, puis je suis quelques autres court tel que mathématiques en dehors du campus et l'option d'éducation des langues. J'aimerais bien toutes les parler, mais je sais déjà qu'après le premier trimestre je devrais choisir, je ne suis pas obligé, mais je ne pense pas avoir envie de continuer dans toutes ces matière.

••

-Il tient le coup ?

Tim me regarde, il me crois comme Kate.

-Oui. Il ne parle jamais d'elle, dit Roméo à sa place.

Il es le seul à connaître la nature de mes sentiments envers Tyler. Je pianote sur le livre que je serre contre moi et détourne le regard vers le garçon se trouvant à ma gauche. Sa veste en cuir sur ses épaules, son casque à la main et son sac sur ses épaules. Je ne suis pas sur de vouloir lui faire face et quitte la bibliothèque tête baisser.

J'aspire l'air frais d'octobre et souffle un bon coup avant de saisir mon portable et de composer le numéro de Carlos. Après trois sonnerie il répond.

- Allo ? Isa ?

- Tu as fini ?

- Attend moi devant j'arrive dans cinq minutes.

- Ok.

Carlos, mon cousin, enseigne à l'université de San Aria. J'avance jusqu'au parking des enseignants puis m'assied sur le capos de la voiture et l'attend en rangeant mes livres.
L'avantage d'avoir Carlos comme chauffeur est que vue que je doit attendre qu'il termine, j'ai largement le temps d'étudier à la bibliothèque.

••

Je fonce me prendre une bonne douche, enfile un pyjama en laine, mes chaussons puis je descend dîner.

- Isa, vous retournerez chez abuela pour le week-end, ok ?

- Comme chaque week-end maman.

Elle soupire.

- Matt, tu viens dîner ?

- J'arrive m'man.

Matt s'installe comme un porc à table, pour ne pas changer.

- On n'attend pas papa ?

- Il rentre tard ce soir.

- Encore ?

- Oui, encore.

Ça fait des semaines que nous n'avons pas dîner tout les quatre. Papa est avocat, voilà pourquoi il à insisté pour que je fasse un des études en droit. Je compte passer les examens en décembre, et nous verrons si je poursuivrais. Quand à mère, elle est journaliste, elle est souvent absente, alors nous passons quelques jours chez abuela.

Le dîner se passe rapidement dans le silence, une fois terminé j'aide maman à débarrasser la table puis je monte me coucher. Vivement le week-end que je me repose.

Ban on loving him    Où les histoires vivent. Découvrez maintenant