Chapitre 15: Tyler

646 52 0
                                    


Après avoir appris que mes parents seraient là pour 10h ce matin, nous avons passer la nuit à nettoyer la maison de font en comble avant de dormir moins de quatre heures Autant dire que je suis mort. J'enfile une chemise bleu, un jean noir et mes vans avant de me passer un coup d'eau sur le visage puis je descend.

- Alors cet anniversaire mon fils ?Demande maman en se faisant maquiller et coiffer.

- On n'a passer la soirée à regarder des vielles cassettes.

Oui je ment, mais si je leurs dit la vérité ils voudrons me tuer.

- Tu es prêt ?

- Oui.

Je me serre un verre de jus d'orange et m'installe sur la canapé, à côté de papa qui fait des vocalises avec son professeur de chant.

- Je suis désolé d'avoir raté ton anniversaire mon choux, dit maman en se levant.

- Ce n'est pas la première fois.

Elle pose un baiser sur mon front puis monte les escaliers.

- Enfile quelques chose de potable, dit-elle à papa.

Ce dernier lève les yeux avant de se lever à son tour.

••

La mère d'Isabella nous ouvre la porte et nous embrasse sur les deux joues avant de nous faire entrer. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue, en même temps ça faisait longtemps que je n'était pas venu à ce brunch. Je croise Mr Rodrígez dans le salon.

- Ça va mon garçon ? Demande t-il en me serrant la main.

- Oui ça va, merci. Et vous au boulot ?

- Mise à part le faite qu'Isabella me reproche de ne plus être à la maison, ça va. Et toi à l'université, tu t'en sors ?

-Pour l'instant oui, la seule matière qui pose problème c'est mes dissertations en littérature.

-Tu n'as jamais été très doué pour mettre les mots en place, ce moque t-il.

La littérature est un vrai défis, mais je veux le relevé et mon français a bien évolué depuis le collège. Contrairement à sa fille qui avais toujours des vingts et des quarante, je me débrouillais pour avoir juste la moyenne voir en dessous.

- Bon, si tout ce passe bien je suis content. Je te laisse, je n'ai pas encore vue t'es parents.

J'hoche la tête et me dirige dans la cuisine.
Matt me saute dessus. Il est bien habillé avec sa chemise ajustée, et bien coiffé. Je passe une main dans ces cheveux pour lui donner un aire moins sage.

- Eh ! C'est Isa qui m'a coiffé, dit-il en ce regardant dans le miroir face à l'escalier.

Mon regard se pose sur la fille qui me tourne le dos. Je me retourne brusquement et la détail, comme figé devant elle. Elle porte une robe près du corps jusqu'à la taille puis évasée blanche avec des pétales de rose rose, les brettelles sont larges et elle lui tombe sur les épaules. Elle à laisser chez cheveux bouclés et porte des talons blanc. C'est moi ou elle est plus bronzée qu'hier ?

- Que Bella ! S'exclame sa grand-mère.

- Oh la la, tu ressemble à abuela Isa !

C'est vrai. Sa grand-mère à le teint caramel, les cheveux bouclés de la même couleur, les yeux vert émeraude et de grosse faussettes apparente. Parfois, je me demande si ce n'est pas sa mère ? Car elle ne ressemble pas vraiment à son père, sauf des yeux.

- C'est moi ou chaque garçon qui te vois perd la langue ? Demande Mme Rodrígez avec son accent espagnol.

Je reprend mes esprits et ris.

- Ce n'est pas votre faute si votre petite fille est très jolie.

Je fait un clin d'œil à Isabella tout en tournant ma tête vers Mme Rodrígez. Elle me fait un clin d'oeil puis disparaît sur la terrasse.

- Alors, elle est pas belle ma soeur ? Me demande Matt.

Je m'accroupis et chuchote à son oreille.

- Très belle.

Il sourie puis s'en va en sautillant.

- Qu'est-ce que tu lui as dit ?

- Un secret sa ne ce dis pas, dis-je fièrement.

- Matt ne sais pas garder les secrets, rit-elle.

- De toute façon tu finiras par le savoir.

J'attrape sa main et nous avançons à travers l'immense cuisine. Isabella m'attrape le bras et m'arrête.

- Allez, je veux savoir, elle murmure à mon oreille.

Je me retourne et la regarde dans les yeux.

- Tu es très belle.

Elle sourie, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue sourire de cette façon, les joues creusées par ses faussettes, ses lèvres rose et ses yeux plisser.

Ban on loving him    Où les histoires vivent. Découvrez maintenant