Ban on loving him

Chapitre 46: Isabella

Un mois plus tard.

Les vacances de février je les passent chez Abuela, ses week-ends passés ici son moins régulier, je lui manque, je le sais et c'est réciproque.

- Isabella, ¡ Estoy feliz de verte !*

*je suis contente de te voir.

- Moi aussi Abuela.

- Matt n'est pas là ?

- Non, il voulais rester un peut avec maman.

Je monte ma valise dans ma chambre et installe mes affaires. Dans l'allée je vois Ben, ça fait un moment que je ne l'ai pas vue. Il faut dire que je l'évite depuis qu'il m'a embrassé. Je n'attend pas plus longtemps et descends le rejoindre.

- Salut, je ne savais pas que tu étais ici.

- Ma grand-mère avais besoin de moi, et toi ? Tu n'as pas rejoint Tyler au Canada ?

- Qu..quoi ?

- Oui, la rumeur court qu'il étudie là-bas.

Qui à bien pu dire ça ? Roméo ? Tim ? Je ne suis même pas sur qu'ils aient gardé contact, ils n'arrêtent pas de me demander ce qu'il fait, s'il est heureux. Je ne sais pas quoi leurs répondre, je n'ai dit à personne que nous avions rompus quelques heures avant son départ, personne ne me l'a demander.

- Oui, c'est une longue histoire. Tu restes là longtemps ?

- Non, je pensais allé manger une glace sur la plage, tu m'accompagnes ?

- Avec plaisir.

Je retourne dans la maison et attrape mon sac avant avant de prévenir Abuela de mon départ. Je rejoins ensuite Ben dans sa voiture puis nous prenons la route de la plage. Nous arrivons rapidement et nous dirigeons vers le glacier, Ben prend une boule de glace vanille et moi une chocolat. Il insiste pour payer et je le laisse faire, si ça lui fait plaisir je ne peux pas lui enlever ça. Nous retirons nous chaussures et les laissons sur les marches avant de nous diriger vers l'eau.

- Que racontes-tu depuis le temps ?

Qu'est-ce que je racontes ? Oh rien, je t'ai repoussé pour un garçon que j'ai largué parce que j'avais peur qu'il m'en veuillent de lui avoir mentis depuis des années et de lui avoir mentis de nouveau en lui disant que je lui disait toute la vérité.

- Rien. Et toi ?

- Pas grand chose, je travaille beaucoup en ce moment, j'essaie de limiter les distractions mais la c'est les vacances alors j'essaie d'en profiter.

Nous continuons de marcher, longeant l'eau et les vagues qui déferlent à nos pieds. Je reste silencieuse, je me contente de manger ma glace tandis que lui fait pareil. Ce silence est agréable, combler par le bruit des mouettes et des moteurs de bateaux. J'ai peur que si je parle il sache que je lui cache quelque chose, c'est bien le cas.

- Tu sors toujours avec Tyler ?

Quelque chose appuie sur ma cage thoracique et compresse mes poumons empêchant l'aire venant de l'extérieur d'y entrer. Je peine à retrouver une respiration normale avant de ravaler mes larmes et d'afficher mon plus beau sourire.

- Nous avons rompus il y à deux mois.

Il me regarde surpris. Je ne me suis pas remise depuis, j'essaie chaque soir de résister à l'envie folle d'attraper mon téléphone pour lui envoyer un message ou l'appeler. Et si il s'était remis avec Kate, et si elle avais raison, si ils finiraient ensemble quoi qu'il arrive...

- Vous aviez l'air bien pourtant.

Nous avions l'air mais nous le l'étions pas. Pas totalement. Je refuse de croire qu'il n'y a plus rien, ou qu'il y a encore quelque chose. Qu'est-ce qu'il y a après tout ? Est-ce qu'il y a réellement eu quelque chose entre nous ? Si ça aurait été le cas, m'aurait-il déjà appelé pour comprendre ? Je peine à croire qu'il reste quelque chose, non, il ne reste plus rien. Nous rentrons après s'être rincer les pieds sous les douches et je l'enlace, même si Tyler n'est pas sortie de mes pensées il à rendu cette journée meilleur de sa présence. C'est un très bon ami.

- Merci Ben, tu es l'un de mes meilleurs ami.

Il soupire, comme ci ce qualificatif ne lui plaisait pas, mais il ne dit rien.

- Je repasserai pendant les vacances, on pourrais ce voir ?

- Oui, je vais rester là.

Il dépose un baiser sur ma joue puis je sort de la voiture et rejoint la maison. Ça sent bons les Fajitas. Abuela à encore fait à manger pour six alors que nous ne sommes que deux. Je m'avance dans l'encadrement de la porte de la salle à manger et tombe nez à nez avec les Stones, au complets. Je leurs dit bonjour, par pure politesse mais reste bloquer devant Tyler. Est-il vraiment là ? Ce n'est pas mon imagination qui me joue des tours ?

- Isabella, tu peux rester un momento con el chico*, nous ne mangeons pas tout de suite.

*un moment avec le garçon.

Je m'apprête à riposter quand Tyler attrape ma main et me conduit jusqu'à la terrasse. Il referme la porte et me conduit un peut plus loin, à l'abris des regards de nos familles. Mes larmes brouilles ma vue et même si je peine à les retenir, elles ne m'écoute pas. Tyler est bien là, devant moi, c'est cheveux bien coiffé et son pull bleu ciel. Je voulais tellement le voir tout comme je ne le voulais plus, je voulais l'oublier.