Chapitre 21

7.7K 489 258
                                    

Lorsque j'ouvre les yeux, une violente douleur au crâne m'assaille

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Lorsque j'ouvre les yeux, une violente douleur au crâne m'assaille. Je gémis lorsque quelque chose de doux se presse contre mon front.

—  Ne bouge pas, j'essaie de nettoyer ta plaie.

Face à moi, je reconnais Holly avant de reconnaître ma chambre, simplement éclairée par ma lampe de chevet.

—  Qu'est-ce qui s'est passé ? demandé-je d'une voix pâteuse. Pourquoi j'ai aussi mal à la tête ?

—  On était chez Stuart mais une bagarre a éclaté et quelqu'un t'as bousculé, répond ma meilleure amie tout en tapotant avec douceur sur ma tempe. Ton front a heurté une commode et ça t'a fait une jolie plaie. Heureusement, elle n'est pas profonde. Ton père a jugé que ce n'était pas nécessaire de t'emmener à l'hôpital.

—  Tu crois que je vais garder la cicatrice ? m'affolé-je en portant mes doigts sur sa main qui nettoie ma blessure. Je ne veux pas de cicatrices, Holly. Nettoie-la bien, s'il te plaît.

—  Ne panique pas, je vais la soigner à la perfection.

Son sourire finit par me rassurer. Puis je ferme les yeux, tentant de me remémorer cet incident tandis que les mains habiles de ma meilleure amie s'occupent de ma plaie.

—  Je pourrais avoir un médicament pour la tête ?

—  Je vais t'en chercher un dès que j'ai mis la gaze, me promet-elle alors que je sens le sommeil m'emporter à nouveau.

En ouvrant les paupières, je suis seule et il règne un silence de mort autour de moi. Il fait nuit noire, seuls les lampadaires de la rue éclairent faiblement ma chambre malgré mon rideau.

Alors que je me tourne dos à la fenêtre pour tenter de me rendormir, je me retiens de crier en voyant quelqu'un dans mon lit. Mais malgré la pénombre, je le reconnais aussitôt. Le bras posé sur ses yeux, Isaac semble profondément endormi. Que fait-il là ?

Je me retourne, dos à lui, et aperçois un verre d'eau et un comprimé sur ma table de chevet. Ma tête me fait moins mal, mais je décide quand même de le prendre. Mieux vaut prévenir que guérir.

—  Zoe ?

Je tressaille en entendant sa voix grave et endormie. Même mon cœur sursaute, semblant aimer la façon qu'à mon nom de sonner dans la bouche d'Isaac. Comme une supplique. Comme s'il avait le besoin viscéral de le prononcer.

Lorsque je décide de lui faire face, mes yeux cherchent les siens. Même à la lumière des lampadaires, j'arrive à voir le bleu de ses pupilles.

—  Tu te sens mieux ? s'inquiète-t-il en s'asseyant contre la tête de lit. Tu as besoin de quelque chose ?

—  Je vais bien.

Qu'il s'inquiète pour moi me fait drôlement plaisir. Mais un brin de culpabilité m'étreint la gorge lorsque je pense qu'il a peur pour moi. Je n'ai pas envie d'inquiéter qui que ce soit.

Nos Imparfaits - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant