L'effondrement Des Nations | Post Apocalyptique [En Cours]

Chapitre 9

Ça faisait maintenant 2 jours que j'étais enfermée dans cette pièce, la faim se faisait ressentir mais je tenais bon.

En fait, Kara venait régulièrement la nuit me donner de l'eau et un morceau de pain.
C'était facile, personne ne me surveillait.

Je me demandais pourquoi elle m'aidait mais bon ce n'était pas le soucis pour l'instant, je devais sortir d'ici.

J'avais eu le temps de repérer l'endroit, c'était un ancien bureau au milieu de l'hôpital et il n'y avait pas de fenêtre.

L'ambiance n'était franchement pas rassurante.
Rien que l'idée de savoir que dans l'hôpital il y ait eu des morts ça ne donnait pas envie de rester. Enfin bon, j'avais l'habitude d'être ici maintenant.

Il y avait un trou dans le mur qui conduisait à l'extérieur du bâtiment et qui laissait un léger soupçon de lumière entrer dans la pièce.
Les murs moisis s'effritaient et le sol était fragile et cassant, prêt à s'écrouler au moindre faux pas.
La pièce était  humide et il y avait une odeur de décomposition et de désinfectant.

J'avais déjà fait l'inventaire de ce qu'il y avait dans la pièce :
- Un vieux lit sans matelas
- Une chaise en bois
- Des morceaux de verres brisés
- Un morceau de métal venant du lit

Je pensais être mal barrée quand j'avais eu l'idée de tailler le bois de la chaise à tel point que ça finirait par ouvrir la porte comme avec une carte bancaire.

Donc j'avais cassé un des pieds de la chaise et j'avais pris le morceau de métal après avoir essayé de l'aiguiser suffisamment pour que ça fonctionne.

J'avais dû mettre 3 heures avant d'arriver à un résultat concluant.
Je devais essayer, je ne réfléchissais pas à ce qui pourrait arriver après être sortie de là.

J'aurai sûrement des problèmes mais ça m'était égal, personne ne devait me dire ce que je devais faire.

J'avais inséré la "carte" que j'avais fabriqué au dessus du mécanisme et je l'avais fait glisser au niveau du loquet puis derrière le verrou, et j'avais tiré la carte d'un coup sec en actionnant la poignée et la porte s'était ouverte.
Je pensais que ça n'arrivait que dans les films mais j'avais réussi.

J'étais sortie de la pièce qui était près d'une intersection entre plusieurs couloirs et en restant discrète je marchais quand j'avais entendu deux personnes parler près du couloir où j'étais.

Je m'étais arrêté et caché derrière un mur de façon à ce qu'ils ne me voient pas mais en me cachant j'avais shooté dans une vieille cannette de Sprite ce qui avait résonné dans les couloirs.

Les deux personnes s'étaient arrêté et puis questionné sur l'origine du bruit et ils s'étaient approché de l'endroit où j'étais situé.

Ils étaient plus qu'à trois mètre quand j'avais décidé de jeter la cannette dans laquelle j'avais shooté quelques minutes avant, au bout du couloir en face de moi.

Les deux gars étaient allés dans la direction du bruit en passant juste à côté de moi, j'étais allé dans le couloir d'où venait les deux garçons et j'étais tombé nez à nez avec Aaron.

Je ne l'avais pas vu ni entendu, je pensais qu'ils étaient que deux.

Peut être qu'il était simplement venu voir si je n'étais pas morte, mais au bout de deux jours enfermé là dedans ça aurait été étonnant.

Aaron- T'évader et ne pas suivre la sanction que tu as amplement mérité vas te coûter très cher Hayden."

Moi- Personne n'a le droit de me dire ce que je dois faire, le monde a été détruit et tu crois que les gens respectent toujours les lois ?
Bah non, je vais pas suivre vos règles complètement stupides sous peine d'avoir une soi disant sanction."

Aaron- Pense ce que tu veux, ça changera rien, tu vas être puni, il y a des règles pour justement éviter que le monde parte encore plus en cou***** que ce qu'il n'est déjà."

J'avais toujours la lame que j'avais utilisé pour faire cette "carte" et sortir de ma prison.
D'un seul coup je l'ai poignardé dans le ventre parce que je savais qu'il avait raison d'un côté mais il fallait que je parte d'ici.

Je m'étais mise à courir quant à lui avait appelé les deux gars qui discutaient.
L'un d'eux avait appelé "les secours" pour soigner Aaron et l'autre me poursuivait, il avait suffit de quelques minutes pour que tout le monde sache que je m'étais évadé.

Après quelques mètres, quelqu'un m'avait attrapé dans la course et m'avait plaqué au sol.
J'étais immobilisé, les autres attendaient Justin.

Ils m'avaient relevé et je voyais que c'était Sam qui m'avait stoppé.

Justin était arrivé avec un sourire aux lèvres, pourquoi il souriait, j'en savais rien mais je commençais à croire qu'il se foutait de moi.

Justin- Tu es de nature fugitive dis moi.

Je vais  lui faire avaler son rire niais.

Moi- C'est l'habitude. Qu'est ce que tu veux.

Justin-Fuir face au problème ça te correspond pas vraiment."

Moi- Tu me connais pas, comment tu peux savoir ce qui me correspond ou pas.

Justin- Intuition masculine écoute."

Mais c'est que c'était un comique celui là. Quel idiot.

Aaron était arrivé et il avait un révolver dans la main, d'un air déterminé il s'était approché et il avait pointé son arme sur moi.

Justin- Lâche cette arme Aaron ! Qu'est ce que tu fous !?"

Aaron- Elle a essayé de me buter cette salope !
Je vais lui faire regretter."

Justin- Non! Respecte les règles ! Si tu fais ça, si tu la butes tu dégages du clan, tu seras seul !"

Je le regardais avec un regard noir et un sourire en coin provocateur.

Il avait baissé son arme et commençait à partir.
Il était maintenant à quelques mètres, il s'était retourné et un coup de feu avait retenti !

Je m'étais écroulé avec une balle logé entre les deux yeux.

À ce moment là, je m'étais réveillée d'un seul coup.

J'étais toujours dans le bureau où j'étais enfermé depuis maintenant cinq jours.

Je venais juste de faire un cauchemar tellement réaliste.

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