Son rire si Dumbledore - Grindeldore

Chapitre 13 - Miroir

Bonjour à tous.tes !
J'espère que vous allez tous.tes bien et je vous souhaite sans plus tarder une bonne lecture.

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- Tu es un bel enfoiré quand même... murmura Albus en regardant le double du mage noir dans le miroir du Rised qui semblait avoir un léger sourire amusé. Le professeur le regarda un instant avant de souffler du nez malgré lui.

- Tu me désespère Gellert. reprit le mage blanc d'un ton plus sérieux. Marié ? Alors que tu n'étais même pas majeur ? Ça aurait pus réellement mal tourner, et pour toi et pour moi. le sermonna Albus d'un ton grave ne préférant pas imaginer ce qu'il se serait passé si par malheur l'existence du pacte se serait connu de quiconque connaissant le sujet.

Le professeur fixa de nouveau le miroir où le reflet de Gellert le regardais toujours fixement. Le mage noir avait désormais perdu le semblant de sourire qu'il avait et regardait Albus avec l'expression la plus neutre soit-il.

- Marié. Merlin si on m'avait dit. Après cela explique beaucoup... Pourquoi tu t'étais aussi bien habillé se jour là, la nuit que tu m'as offert par la suite, les cadeaux et les mots doux à n'en plus finir... Si j'avais su que c'était aussi important j'aurai fais un effort tu sais. J'aurai aimé que tu sois aussi honnête que t'es sentiments... continua le professeur avant de nouveau souffler du nez.

Il avait toujours eu se genre de conversation avec "Gellert" qui le soulageait quand il ne supportais plus tous ce qu'il avait à dire. Le miroir l'avait vu un nombre incalculable de fois vider son sac, pleurer et même crier. Albus savait que c'était mauvais et dangereux mais il ne pouvait s'en empêcher. Il espaçait autant que possible ses "visites", mais il n'avait pu se retenir cette fois-ci. Était arrivé le matin même un ouvrage complètement dédié au pacte, où Albus était persoidé d'enfin y trouver la méthode de détruire le pacte.

- Je le détruirait Gellert. Je ne peux plus te laisser te mettre en danger de la sorte. reprit le professeur en quittant la pièce. Et la prochaine fois, si tu veux réellement m'épouser, fait en sorte de te faire pardonner. ajouta-t-il en lançant un dernier regard au double du blond avant de quitter la pièce.

Une fois arrivé dans son bureau, le mage blanc fit tourner entre ses doigts le pacte et ne pu retenir un soupire. Le pacte et les conditions de sa création l'avaient plongé dans un profond doute, l'objet qu'il tenait dans ses mains de par sa simple présence lui prouvait que Gellert l'avait réellement aimé, estimé et qu'il n'avait pas joué avec lui.

Le mage blanc avait hésité, longuement, se remettant totalement en question. Et si ne pas avoir suivi Gellert avait été une erreur ? Et si au contraire, c'était lui qui aurait du le retenir ? Tant de questions qui l'avaient perdu si bien qu'il fallut presque deux semaines au professeur pour éclairsir ses idées.

Son cœur l'avait déjà poussé au pire plusieurs fois, il lui fallait maintenant écouter sa raison. Albus avait finit par se raisonner en songeant au fait que beaucoup de gens se marriaient, mais qu'un grand nombre divorçaient également.

Ouvrant le nouveau livre qu'il s'était procurer pour ses recherches ne traitant que du pacte et tout ce qui l'entourait, Albus eu un sourire bourré de nostalgie en lisant les premières lignes du livre, qui décrivait le rituel à effectuer pour la création d'un pacte. Sans même se rendre contre que son sourire s'intensifiait, le professeur passa son doigt sur la formule permettant l'aboutissement du rituel.

À vrai dire, Albus avait nullement besoin de relire le descriptif puisqu'il connaissait chaqu'une des étapes sur le bouts des doigts. Sans même s'en rendre compte, le professeur se perdit de nouveau dans ses pensées, replongeant au cœur d'un de ses souvenirs les plus intimes.

Première étape, s'entailler la main l'un comme l'autre, récita mentalement le mage blanc en passant son pouce sur la fine cicatrice qui barrait encore la paume de sa main.

Seconde étape, contact, murmura le professeur en plaçant sa main comme si celle de Gellert avait été en face. Il se souvenait du regard si brillant de son amant à cet instant précis, qui lui savait qu'ils étaient en train de s'unnir. Il se souvenait de comment leur doigt s'était entrelacés et il se souvenait d'avoir fermé les yeux pour mieux se concentrer sur la suite.

Dernière étape, la formule qu'il connaissait encore par cœur. Les liant définitivement, dans le meilleur et dans le pire. Et puis, Gellert l'avait abandonné, Gellert l'avait laissé, Gellert s'était enfui.

Cette dernière pensée eu l'effet d'une douche froide pour le mage blanc qui retomba assez brutalement sur Terre. Tournant la page d'un geste presque rageur, Albus était désormais plus déterminer que jamais à détruire le pacte, sa motivation renforcé par sa vielle rancœur.

Si devait le refaire aujourd'hui, le pacte n'apparaîtrai certainement pas et il était surtout plus que temps que tout cela cesse pour de bon. Chaque jour où il était entier condamnait des vies et bien que le professeur ne se l'avoue jamais, il était simplement terrifié à l'idée qu'un jour, ce soit celle de sa nemesis qui ne s'éteigne.

Il ne pouvait le laisser prendre autant de risque, si Gellert venait à mourir Albus savait parfaitement que jamais il encaisserai la nouvelle et jamais il n'arriverai à continuer.

Oui la vison du mage noir que lui offrait le miroir du Rised n'était qu'une pâle copie de ce qu'il était réellement mais Albus y tenait réellement car le miroir lui offrait toujours la version la plus propre à ce qu'il était.

Il l'avait vu veillir, lentement, chaque blessure devenant au fils du temps cicatrice étant tout aussi propre qu'à l'original. Et bien qu'Albus sache parfaitement que jamais le miroir ne lui montrerai un corps en décomposition, l'obtique de ne plus voir Gellert veillir l'effrayait bien plus qu'il ne l'aurai voulu et c'était - en plus de toutes les autres raisons évidentes - pour cela que tout devait s'arrêter.

Arrivant au passage qu'il espérait, le professeur ne pus s'empêcher de retenir son souffle lorsque que le mot "destruction" deffila sous ses yeux.

"Le pacte faisant office de contrat de mariage il est donc possible de le détruire de par un rituel faisant l'équivalent d'un divorce. Le bijoux y disparaîtra et chaque goûtes de sang rejoindra la paume de son propriétaire.

La mort d'un des deux époux n'aura pas de conséquences sur le pacte mais permet au survivant d'en former un autre avec un tierce personne.

Le rituel englobant la destruction du pacte est donc un rituel uniquement réalisable à deux, tel un divorce classique. Détruire seul un pacte de sang n'est pas quelque chose de possible de part la magie blanche."

- ET MERDE ! s'écria le professeur en envoyant valser le livre dans un geste rageur avant de se lever et de faire les cents pas dans son bureau.

Bien qu'il ai des base en magie noire Albus détestait plus que tout l'idée d'aller devoir chercher de se côté. La magie noire était d'une complexité sans nom et coûtait extrêmement cher à l'humain. Même s'il trouvait le rituel à effectuer, ce qui lui prendrais des mois entier, Albus n'avait pas la certitude d'arriver à le maîtriser un jour.

Des larmes brûlaient dangereusement les yeux bleus du professeur et c'est en réalisant que Gellert finirait par se faire tuer sans qu'il puisse y faire quoi que se soit que le mage blanc fondit en larmes. Serrant le pacte contre son cœur.

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Et voilà pour ce nouveau chapitre qui j'espère vous aura plus, je vous dit à très vite pour la suite.

C'était Grenat en espérant que vous allez bien !